Martha et Shakespeare

Martha rencontre Shakespeare à l'occasion de son premier voyage dans le temps avec le Dixième Docteur.

Elle est folle de joie lorsque le Docteur l'emmène au théâtre du Globe où Shakespeare donne une représentation de sa pièce Love Labour Lost (Peines d'amour perdues). Mais le duo est intrigué lorsqu'il affirme l'existence d'une suite, les poussant à se rendre chez lui pour l'interroger. C'est en apercevant Martha que l'écrivain les laisse rentrer, sous le charme de cette jeune femme brillante à la tenue si … ajustée.

Et ainsi commencent des échanges emplis de flirt mutuel. Martha est fascinée par le génie, et ce dernier a trouvé en elle une nouvelle muse, sa Dame noire venue de 'Freedonia', où les femmes peuvent être médecins, actrices... ou ce qu'elles veulent, vraiment. Et si le Docteur est aveugle aux regards que lui lance Martha, Shakespeare, lui, a des yeux...

Ensemble, ils enquêtent sur les mystérieuses sorcières terrorisant Londres. La jeune femme est scandalisée en découvrant que Shakespeare a fait enfermer son ami Peter Streete, l'architecte du théâtre, à Bedlem Hospital, un asile. Mais celui-ci pensait l'aider après qu'il ait apparemment perdu la tête, entendant des voix et parlant de sorcières. Il avoue avoir lui-même perdu l'esprit après la mort de son fils unique pendant la Grande peste.

C'est grâce à l'instinct de Martha que le trio comprend que Shakespeare a été ensorcelé par les sorcières pour écrire les dernières lignes de sa pièce. La jeune femme devient elle-même écrivain lorsqu'elle trouve les derniers mots pour aider le génie à fermer la brèche permettant le passage des Carrionites. Mais bien que Shakespeare la tente avec un potentiel baiser, Martha le repousse, amusée... à cause de l'odeur de sa bouche. Autant pour le charme éternel de l'écrivain, qui, pas vexé, décide de lui composer un sonnet en son honneur... Le célèbre et mystérieux Sonnet 18, dont les historiens se sont parfois demandé s'il avait été écrit pour un homme. Il faut en effet une œuvre spéciale pour sa muse, dont il a compris qu'elle venait du futur, pour le plus grand émerveillement de la jeune femme.