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Doctor Who (2005)
#407 : The Unicorn and The Wasp ... Agatha Christie mène l'enquête

Le Docteur et Donna s'allient avec Agatha Christie lorsqu'un cadavre est découvert dans la bibliothèque, en pleine réception mondaine en 1926.

Popularité


4 - 7 votes

Titre VO
The Unicorn and The Wasp

Titre VF
The Unicorn and The Wasp ... Agatha Christie mène l'enquête

Première diffusion
17.05.2008

Première diffusion en France
13.01.2009

Vidéos

The Unicorn and the Wasp - Harvey Wallbanger Detox scene

The Unicorn and the Wasp - Harvey Wallbanger Detox scene

  

Bande-annonce

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Photos promo

Traitement de choc pour un empoisonnement

Traitement de choc pour un empoisonnement

Le Docteur

Le Docteur

Le Docteur et Donna

Le Docteur et Donna

Le Docteur

Le Docteur

Donna

Donna

Le Docteur a une idée

Le Docteur a une idée

Agatha Christie

Agatha Christie

Lady Clemency Eddison

Lady Clemency Eddison

Le Docteur designe le coupable

Le Docteur designe le coupable

Donna mène l'enquête

Donna mène l'enquête

Agatha Christie mène l'enquête avec le Docteur

Agatha Christie mène l'enquête avec le Docteur

Donna et le Docteur

Donna et le Docteur

Le Docteur et Donna

Le Docteur et Donna

The Unicorn and the Wasp

The Unicorn and the Wasp

The Unicorn and the Wasp - Donna et le Docteur

The Unicorn and the Wasp - Donna et le Docteur

Le Dixième Docteur et Donna rencontrent Agatha Christie

Le Dixième Docteur et Donna rencontrent Agatha Christie

Plus de détails

Scénariste : Gareth Roberts

Réalisateur : Graeme Harper

 

Distribution

David Tennant ... Docteur
Catherine Tate ... Donna Noble
Fenella Woolgar ... Agatha Christie
Felicity Kendal ... Lady Clemency Eddison
Felicity Jones ... Robina Redmond
Christopher Benjamin ... Colonel Hugh
Tom Goodman-Hill ... Révérend Golightly
Ian Barritt ... Professeur Gerald Peach

 

Références et continuités

  • Donna estime que rencontrer Agatha Christie pour résoudre un mystère est aussi improbable que de rencontrer Charles Dickens entouré de fantômes le jour de Noël, ce qui est effectivement arrivé au Docteur et Rose dans l'épisode de la saison 1 Des morts inassouvis.
  • Le Docteur possède un coffre rempli d'objets commençant par la lettre C: on y trouve l'armure d'un Cyberman (Le Règne des Cybermen) et la boule de cristal dans laquelle sont enfermées les Carrionites de l'épisode Peines d'amour gagnées.
  • Afin de consoler Agatha de son mari qui la trompe, Donna lui parle d'un homme qui l'a utilisée, faisant expressément référence à son fiancé Lance dans l'épisode Le Mariage de Noël.
  • Le Docteur se met à divaguer sur un voyage qu'il a fait en Belgique sur les traces de Charlemagn,e enlevé par un ordinateur diabolique et on le voit avec un arc et des flèches. Si l'histoire n'est qu'ébauchée, la page de l'épisode sur le site de la BBC raconte toute l'histoire dans une nouvelle.
  • On retrouve, comme précédemment dans l'épisode Le Retour de Donna Noble, le souci de Donna au sujet de la disparition des abeilles.
  • Certaines idées sont reprises de différents romans d'Agatha Christie : un vol de bijoux n'ayant rien à voir avec les meurtres (Le Secret de Chimneys), la mort sous une gargouille tombée d'un toit (Dix petits nègres) et la révélation au sujet de la fausse infirmité du Colonel (Le Cheval pâle)

 

Casting

  • Alexander McDonald, le père de David Tennant, fait un petit caméo au début de l'épisode dans le rôle d'un des majordomes.
  • C'est David Tennant qui a suggéré le nom de Fenella Woolgar pour jouer le rôle d'Agatha Christie. Ils avaient joué ensemble auparavant sur Bright Young Things and He Knew He Was Right.
  • Christopher Benjamin, qui joue le rôle du Colonel Hugh, a joué dans deux épisodes de la première série de Doctor Who: en 1970, Sir Keith Gold dans l'épisode Inferno et en 1977 Henry Gordon Jago dans The Talons of Weng-Chiang.

Résumé épisode 407 "Agatha Christie mène l'enquête"

Le Tardis atterrit en Angleterre dans les années 1920. Le Docteur et Donna s'invitent à une fête donnée non loin par Lady Eddison et son mari, le colonel Hugh, qui se déplace en fauteuil roulant.

La surprise des deux amis est grande lorsqu'ils découvrent que l'une des convives n'est autre que la très célèbre Agatha Christie. En regardant le journal, le Docteur découvre qu'ils sont très proches de la date où la créatrice d'Hercule Poirot et de Miss Marple a disparu mystérieusement pendant quelques jours, avant d'être retrouvée sans aucun souvenir de ce qui avait pu se passer.

Alors que la fête vient à peine de commencer, un invité, le Professeur Peach est retrouvé mort dans la bibliothèque. Le Docteur retrouve un indice qui pourrait indiquer que le coupable n'est pas humain mais il ne s'agit pas du seul problème, car un mystérieux cambrioleur rôde aussi dans les environs, surnommé la Licorne.

Secondé par Agatha Christie, ce qui donne un incroyable duo, le Docteur interroge les invités pendant que Donna part à la chasse aux indices. Le majordome de Lady Eddison révèle à la compagne du Docteur que Lady Eddison s'était enfermée dans une chambre, désormais fermée à clé, lorsqu'elle était revenue des Indes, quarante ans auparavant, atteinte par la malaria.

Dans cette même chambre, Donna est attaquée par une guêpe géante. Elle réussit à échapper à l'insecte grâce à la réflexion du soleil sur sa loupe. Malheureusement, la guêpe fait une nouvelle victime en la personne de Miss Chandrakala, la dame de compagnie de lady Eddison. Ses dernières paroles sont des plus énigmatiques : "Le pauvre enfant". Il semblerait que le meurtrier utilise les romans d'Agatha Christie pour élaborer ses crimes.

Plus tard, alors qu'il poursuit son enquête, le Docteur est empoisonné. Ce poison aurait été mortel pour un humain mais, grâce à plusieurs ingrédients, dont un grand choc (donné par Donna sous la forme d'un baiser), le Seigneur du temps est sauvé. Il a alors une idée pour piéger l'assassin, qu'il pense être un Vespiform, c'est-à-dire un alien mi-guêpe, mi-humain. Il décide donc de poivrer fortement le dîner des invités. Si la guêpe géante a pris forme humaine et se cache parmi eux, le poivre devrait agir comme un insecticide.

Un bourdonnement se fait alors entendre, à la grande stupeur de Lady Eddison. Les lumières s'éteignent subitement mais lorsque la lumière revient, les invités découvre que le fils de Lady Eddison a été tué et que le « Firestone », le précieux pendentif de l'hôtesse a été volé, sans doute par la Licorne.

Dans le salon, l'heure de la vérité a sonné. Le Docteur et Agatha Christie révèlent plusieurs secrets des personnes présentes. Robina Redmond est en fait la célèbre voleuse. C'est elle qui a dérobé le Firestone. Le colonel Hugh n'a pas vraiment besoin d'une chaise roulante. Il feint d'être handicapé afin que Lady Eddison ne le quitte pas. Et Lady Eddison n'a jamais eu la malaria.

La vérité est tout autre et bien plus dramatique. Lors de son séjour aux Indes, elle a rencontré un charmant jeune homme, Christopher, dont elle est tombée amoureuse. C'est lui qui lui a donné le Firestone et il lui a révélé sa véritable forme : une guêpe géante. Un Vespiforme. Malheureusement, Christopher mourut noyé, et lady Eddison retourna en Angleterre, enceinte. L'enfant né, elle fut obligée de l'abandonner, pour sauver les apparences.

Le pendentif établit un lien psychique entre la mère et le fils. En grande lectrice d'Agatha Christie, Lady Eddison a lu tous les romans de la célèbre romancière. Son fils a absorbé les différents scénarii, dont il se sert dès que sa nature alien est révélée par un moment de colère ou de tension. Grâce au talent et à la ruse du Docteur, son identité est enfin révélée : il s'agit du Révérend Golightly.

Furieux, le fils de Lady Eddison retrouve sa forme extraterrestre. Persuadée qu'elle est la seule fautive, car ses romans ont inspiré le Vespiforme, Agatha s'empare du Firestone et la guêpe géante la poursuit, puisque c'est elle qui est désormais liée au pendentif.

Le Docteur et Donna les suivent jusqu'à un lac, où Donna arrache le pendentif des mains de la romancière et le jette dans l'eau. Le révérend suit le médaillon de ses parents et se noie. Liée au médaillon, Agatha est sur le point de mourir elle-aussi, mais le Vespiforme, avant de mourir, la libère. Agatha Christie vivra. Cependant, elle souffrira d'une légère amnésie. Le Docteur la dépose ensuite au Harrogate Hotel, là où elle sera retrouvée, dix jours plus tard, sans se souvenir de ce qui lui est arrivé.

De retour dans le Tardis, le Docteur montre à Donna un exemplaire de "Mort dans les nuages", datant de l'année 5 milliards. La couverture montre une guêpe géante, ce qui pourrait signifier que l'amnésie de la romancière n'était pas totale.

 

FIN

 

Écrit par owhar pour Doctor Who HypnoSeries.

Script VF épisode 407 Agatha Christie mène l'enquête

EXT. JARDIN

Le Tardis se matérialise dans le jardin d'un manoir anglais. Le Docteur et Donna en sortent.

DOCTEUR : Ah, respirez l'air. La verdure, la limonade et un petit peu de menthe. Un soupçon de menthe, sûrement les années 20.

DONNA : Vous arrivez à donner une date juste en respirant le parfum ?

DOCTEUR : Oh oui !

DONNA : Ou est-ce que c'est cette merveilleuse voiture de collection qui arrive qui vous met sur la voie ?

EXT. ALLEE DU MANOIR

Une voiture ancienne roule dans l'allée qui mène au manoir. Un majordome, Greeves et un jeune valet, Davenport, sortent de la maison.

GREEVES : Richard, occupez-vous des bagages du Professeur.

Davenport va chercher les bagages, alors que le Professeur Peach sort de la voiture et se dirige vers l'entrée.

GREEVES : Bonjour Professeur Peach.

PROFESSEUR PEACH : Bonjour, Greeves, quel plaisir.

Un vicaire arrive en vélo.

Pr PEACH : Ah, Révérend.

REVEREND : Professeur Peach ! Magnifique journée. (il descend de son vélo). Le Seigneur est en harmonie avec ce bas-monde.

GREEVES : Révérend Golightly. Lady Eddison souhaiterait que ces messieurs s'installent confortablement dans leurs chambres. Les cocktails seront servis dans le jardin à 16h30.

Pr PEACH : Allez vous installer. Je souhaiterais me rendre dans la bibliothèque.

REVEREND : Ah !

Pr PEACH : Seul.

REVEREND : Vous devriez prendre du bon temps. Tout ce travail finira par vous tuer.

Pendant ce temps, le Docteur et Donna se cachent dans un buisson, et écoutent la conversation.

DONNA : Tant pis pour la planète Zog, une fête dans les années 20, c'est bien plus tentant.

DOCTEUR : L'embêtant c'est que nous n'avons pas d'invitation. (il prend son papier psychique dans sa poche). Oh, j'oubliais, nous avons l'invitation.

INT. BIBLIOTHEQUE

Le Professeur Peach examine quelques papiers.

Pr PEACH : J'avais raison. Jamais un tel secret n'a été dévoilé. C'est à peine croyable ! Pourquoi n'avoir rien dit ? (il aperçoit quelqu'un). Dieu du ciel ! Oh c'est vous ! Je faisais juste quelques petites recherches. Seigneur, que faites-vous avec ce tuyau ? (on entend un bourdonnement et Peach est vu à travers les yeux d'un insecte) Mais c'est impossible (il est attaqué par une guêpe géante). Non, non !

OPENING CREDITS

EXT. JARDIN

Le Docteur est debout à l'extérieur du Tardis et frappe à la porte.

DOCTEUR : On va être en retard pour les cocktails, allez !

La porte s'ouvre et Donna apparait dans une robe d'époque.

DONNA : Alors quel est votre avis ?  Garce ou garçonne ?

DOCTEUR (sourit) : Garçonne. Vous êtes ravissante.

Donna ferme la porte et le Docteur lui tend son bras. Ils rejoignent la fête en se tenant ainsi par le bras.

EXT. PELOUSE

Les tables sont installées sur la pelouse et les serveurs finissent d'apporter la nourriture et les boissons. Un tourne-disque fonctionne. La gouvernante, Miss Chandrakala, s'assure que tout va bien.

MISS CHANDRAKALA : Activez-vous, nous avons des invités !

Le Docteur et Donna se promènent, bras dessus bras dessous.

DOCTEUR : Quelle excellente journée !

Un serveur, Davenport, s'approche pour prendre leur commande.

DAVENPORT : Que désirez-vous ? Madame ?

DONNA : Un sidecar, s'il vous plait.

DOCTEUR : Et un lime soda, je vous remercie.

GREEVES : Puis-je annoncer Lady Clémence Eddison.

Une femme arrive, habillée à la mode. Le Docteur la salue comme une vieille amie.

DOCTEUR : Lady Eddison.

Il lui serre la main.

LADY EDDISON : Pardonnez-moi, mais à qui ai-je l'honneur, je vous prie ? Avez-vous une invitation ?

DOCTEUR : Je suis le Docteur et voici Miss Donna Noble... de la branche des Noble de Chiswick.

DONNA (d'un air mondain) : Enchantée milady, splendide journée n'est-il pas ? (elle fait la révérence). Epatante, démente.

DOCTEUR : Non, non, non, non, non, non, arrêtez ça, non. (il tend son papier psychique). Nous avons été honorés de recevoir votre invitation, Milady. Nous nous sommes rencontrés à la réception de l'ambassadeur.

LADY EDDISON : Le Docteur, comment ai-je pu oublier ? Mais, vous savez, on n'est jamais assez prudent avec la Licorne en liberté.

DOCTEUR : Une licorne, brillant ? Où ça ?

LADY EDDISON : La Licorne. Le voleur de bijoux. Personne ne sait qui il est. Il frappe sans prévenir. Il a dérobé à Lady Babbington son magnifique collier de perles sous son nez.

DONNA (chuchotant) : Endroit bizarre pour des perles.

GREEVES : Puis-je annoncer le Colonel Hugh Curbishley et l'honorable Roger Curbishley.

Un jeune homme pousse un fauteuil roulant dans lequel est assis un vieil homme.

LADY EDDISON : Mon mari et mon fils.

HUGH : Pardonnez-moi de rester assis. Je n'ai plus jamais marché depuis cette horrible épidémie de grippe en 18.

ROGER (à Donna) : Quel bonheur, vous êtes éblouissante.

DONNA : Oh, j'adore votre franchise. C'est appréciable. Chin-chin.

DOCTEUR : Enchanté, je suis le Docteur.

Il serre la main de Roger.

ROGER : Comment allez-vous ?

DOCTEUR : Très bien, je vous remercie.

Davenport s'approche de Roger, avec un verre sur un plateau.

DAVENPORT : Votre cocktail, monsieur.

ROGER : Merci Davenport, toujours excellent.

DONNA (au Docteur) : Pourquoi est-elle une Eddison puisque son mari est un Curbishley?

DOCTEUR : Le titre revient à la famille Eddison, donc à elle. Un jour Roger deviendra Lord.

GREEVES : Miss Robina Redmond.

Une jeune femme habillée elle aussi à la mode les rejoint.

LADY EDDISON : Elle est absolument au courant de tout ce qui se fait. Un must. Miss Redmond.

ROBINA : Je me réjouis de vous rencontrer milady. Quelle belle journée.

LADY EDDISON : C'est un plaisir.

GREEVES : Révérend Arnold Golightly.

LADY EDDISON : Oh Révérend, comment allez-vous ? J'ai entendu parler de ce qui s'est passé jeudi dernier, les voleurs qui ont dérobé des objets dans votre église.

HUGH : Ils ont été appréhendés d'après ce qu'on m'a dit.

GOLIGHTLY : Comme le dit le Seigneur, nous devons pardonner à ces pauvres brebis égarées. C'est ce que j'ai fait.

ROGER : Certains de ces petits voyous mériteraient une correction.

DAVENPORT : Vous avez sûrement raison, monsieur.

Roger toussote.

DONNA : Oh dommage, les hommes séduisants sont de l'autre bord.

DOCTEUR : Ou Seigneur du Temps.

GOLIGHTLY : Alors Milady, où est l'invité surprise que vous nous aviez promis ?

LADY EDDISON : Justement la voilà. Il est tout à fait inutile que je fasse les présentations.

Tout le monde applaudit alors qu'une femme traverse la pelouse et se dirige vers eux. Elle semble mal à l'aise. Il s'agit d'Agatha Christie.

AGATHA CHRISTIE : Oh non, je vous en prie. Je vous remercie Lady Eddidon, je suis très honorée. (Elle va pour serrer la main de Donna) Agatha Christie.

DONNA : Que lui arrive-t-il ?

AGATHA : C'est moi.

DONNA : Non, vous rigolez ?

DOCTEUR : Agatha Christie ! (il lui serre la main). Je parlais de vous justement l'autre jour. J'admire vos romans. Je suis le Docteur et voici Donna. J'adore vos intrigues, quelle intelligence ! Je me fais avoir chaque fois. Enfin... presque à chaque fois. Enfin... une fois ou deux. Enfin... une fois, mais c'était une sacrée fois.

AGATHA : Vous me paraissez être un curieux couple.

DOCTEUR : Oh, non, non, non, non. Nous ne sommes pas mariés.

DONNA : On n'est pas un couple.

AGATHA : C'est une évidence. Aucune alliance.

DOCTEUR : Oh, rien ne vous échappe.

AGATHA : Je ne changerai rien si j'étais vous. Le plaisir est dans la chasse, jamais dans la capture.

LADY EDDISON : Madame Christie, c'est un réel plaisir de vous voir. Je suis l'une de vos lectrices les plus assidues. J'ai lu chacun de vos six romans. Monsieur Christie va se joindre à nous ?

AGATHA : Se joindre à nous ? Une femme ne peut-elle pas exister par elle-même ?

HUGH : Ne donnez pas ces idées à ma femme.

ROGER : Mademoiselle Christie, j'ai une question. Pourquoi prendre un détective belge ?

DOCTEUR : Excusez-moi Colonel.

Il prend le journal.

AGATHA : Les belges ont de merveilleuses brioches.

Tout le monde rit.

ROGER : Mais où est passé le Professeur Peach ? Je voudrais vous le présenter, Miss Christie.

GOLIGHTLY : Il s'est rendu à la bibliothèque.

Le Docteur fait signe à Donna de le rejoindre.

LADY EDDISON : Mademoiselle Chandrakala, ayez la gentillesse d'aller chercher le Professeur.

MISS CHANDRAKALA : Bien sûr Milady.

Elle se dirige vers la maison.

DOCTEUR : La date, sur le journal de ce matin.

DONNA : Expliquez-moi.

DOCTEUR : C'est le jour où Agatha Christie a disparu.

INT. BIBLIOTHEQUE

Miss Chandrakala frappe à la porte de la bibliothèque.

MISS CHANDRAKALA : Professeur Peach. (elle ouvre la porte) Professeur ?

On lit sur son visage l'horreur et le choc.

EXT. PELOUSE

DOCTEUR : Elle vient de découvrir que son mari avait une aventure.

DONNA : Ça parait incroyable, regardez-la sourire !

DOCTEUR : Mais elle est fortunée et britannique. Elle sait se tenir, la vie continue. Exceptée pour cette fois. Personne ne sait ce qui s'est passé, elle s'est volatilisée.

Des journaux apparaissent en tournant et on peut lire les gros titres "Disparition mystère de l'écrivain". On voit ensuite des images de ce dont le Docteur est en train de parler : une ancienne voiture au bord d'un lac.

DOCTEUR : Sa voiture sera retrouvée demain au bord d'un lac. Deux jours plus tard Agatha Christie sera retrouvée dans un hôtel à Harrogate (Agatha est debout devant l'hôtel "Harrogate Hotel"). Elle dira avoir perdu la mémoire. Elle n'a jamais parlé de sa disparition jusqu'à sa mort. Mais quoiqu'il se soit passé...

DONNA : C'est sur le point d'arriver.

DOCTEUR : Sur ce lieu et en ce moment.

Miss Chandrakala arrive en courant de la maison.

MISS CHANDRAKALA : Le Professeur, la bibliothèque, il est mort, c'est un meurtre.

INT. BIBLIOTHEQUE

Le Docteur est le premier à entrer dans la bibliothèque, suivi par Donna et Agatha. Il court vers le corps. Greeves entre.

GREEVES : Oh mon Dieu, non.

DOCTEUR : Frappé à la tête avec un objet contondant. (il tapote la montre de Peach). Sa montre s'est cassée quand il est tombé à 16h15.

Il se lève pour examiner les papiers sur le bureau.

DONNA : Un bout de tuyau. Appelez-moi Hercule Poirot. Je n'ai pas beaucoup de mérite mais l'évidence est là.

Agatha prend un morceau de papier dans la cheminée. Le Docteur la voit faire mais ne dit rien.

DOCTEUR : Il n'y a rien là-dedans qui justifie un meurtre.

DONNA (chuchotant au Docteur) : Docteur, un cadavre dans la bibliothèque. Je veux dire, le Professeur Peach dans la bibliothèque couché à côté d'un bout de tuyau.

LADY EDDISON : Laissez-moi voir.

HUGH : Allez pousse-toi.

LADY EDDISON (entre et voit le corps) : Gerald !

Les autres arrivent.

GOLIGHTLY : Oh Seigneur, comme c'est affreux.

ROBINA : Oh, comme c'est horrible.

AGATHA : Je vais appeler la police.

DOCTEUR : Ce ne sera pas nécessaire (il sort son papier psychique). Je suis l'inspecteur Smith de Scotland Yard, alias le Docteur. Miss Noble est une brave jeune femme qui m'assiste.

LADY EDDISON : Dieu du ciel.

DOCTEUR : Madame Christie a raison. Installez-vous au salon, je vais tous devoir vous interroger.

AGATHA : Allons-y, faites ce que dit le Docteur et surtout ne touchez à rien.

Tout le monde sort, sauf le Docteur et Donna.

DONNA : "Une brave jeune femme qui vous assiste" ?

Le Docteur est par terre à examiner les indices.

DOCTEUR : Il n'y a pas de femme policier en 1926.

DONNA : Le mot "courageuse" eut été mieux. Pourquoi ne pas téléphoner aux vrais policiers ?

DOCTEUR : Il ne faut pas qu'ils viennent mettre leur nez dans cette affaire. (il prend quelque chose qui était par terre). En particulier depuis que j'ai trouvé ceci. (il se lève). Résidu morphique.

DONNA : Morphique ?  Ça existait déjà en 1926 ?

DOCTOR : On en trouve chez certaines espèces génétiquement modifiées.

DONNA : Le meurtrier est un alien ?

DOCTOR : Je suppose que l'un d'entre eux est un alien de forme humaine.

DONNA : Oui, mais si on approfondit, il y a un meurtre, un mystère et Agatha Christie.

DOCTOR : Et alors ? (il renifle le résidu). Ça m'arrive constamment.

Il tend le résidu à Donna.

DONNA : Non, mais la situation est plus que curieuse ! Agatha Christie ne vit pas au quotidien entourée de meurtre. Pas réellement. Je veux dire c'est comme si Charles Dickens avait vécu parmi les fantômes. A Noël qui plus est.

DOCTOR : Bah, qui sait ?

DONNA : Oh Docteur voyons. Ce n'est pas comme si au détour d'un chemin, on rencontrait Enid Blyton buvant du thé avec Oui-Oui. N'est-ce pas ? Oui-Oui est irréel. Il existe ? Dites-moi que Oui-Oui n'est pas réel.

DOCTOR : Oui-Oui n'est pas réel.

Il se dirige vers la porte.

DONNA (le suivant) : Oh, je vous vois venir, bientôt vous allez dire...

INT. BIBLIOTHEQUE

DONNA : ... que c'est comme le crime de l'Orient Express et qu'ils sont tous coupables.

AGATHA : Le crime de l'Orient Express ?

DONNA : Oh oui, l'un de mes préférés.

DOCTEUR : Mais plus tard.

AGATHA : Quelle idée merveilleuse.

DONNA : Oui, je suggère Copyright Donna Noble, d'accord ?

DOCTEUR : Quoiqu'il en soit, Agatha et moi allons interroger les suspects. Donna inspectez dans les chambres. (murmurant) : Vous cherchez une substance résiduelle. (il sort une loupe de sa veste). Voici une loupe.

DONNA : Vous êtes sérieux ?

DOCTEUR : Très sérieux. Vous êtes une brave jeune femme.

Donna prend la loupe et monte à l'étage.

DOCTEUR : A nous deux. Résoudre un meurtre avec Agatha Christie. C'est brillant.

AGATHA : Vraiment très masculin de se réjouir alors qu'une catastrophe vient de frapper.

DOCTEUR : Je suis désolé.

AGATHA : Je serai heureuse de vous assister mais dans un souci de justice et non pour votre amusement.

DOCTEUR : Ouais.

INT. SALON

Le révérend Golightly est assis dans un fauteuil, en face du Docteur et d'Agatha.

DOCTEUR : Bon, alors Révérend, où étiez-vous à 16h15 ?

GOLIGHTLY : Une petite seconde. Mais oui, je me rappelle.

Flashback. On voit Golightly dans sa chambre, sortant ses affaires de sa valise.

GOLIGHTLY : Je rangeais mes affaires dans ma chambre.

DOCTEUR : Donc, pas d'alibi ?

AGATHA : Etiez-vous seul ?

Fin du flashback.

GOLIGHTLY : Avec le Seigneur, nul n'est jamais vraiment tout seul, Docteur.

DOCTEUR : Et où étiez-vous ?

Roger Corbishley est désormais assis dans le fauteuil.

ROGER : Laissez-moi réfléchir. Oh oui, je me souviens, j'étais en train de me promener dans les champs derrière la maison.

Flashback. On voit Roger marcher.

ROGER : Juste pour prendre l'air, c'est tout.

DOCTEUR : Seul ?

ROGER : Oh bien sûr seul, totalement seul (il rencontre Davenport). Seul sans personne, donc seul. Enfin, voyons, seul comme un petit nuage dans un ciel d'été. (Roger et Davenport partent en se tenant la main) J'étais avec moi-même, seul.

Fin du flashback.

ROGER : Je réfléchissais.

DOCTEUR : Et où étiez-vous ?

Robina Redmond est maintenant assise dans le fauteuil.

ROBINA : A 16h15 ? Eh bien, je suis allée aux toilettes quand je suis arrivée, et ensuite, euh...

Le flashback commence en la montrant dans la salle de bain, elle sort un revolver de son sac.

ROBINA : Oh oui, je m'en souviens, j'ai rectifié un peu mon maquillage. Très heureuse et impatiente d'assister à cette fête...

Fin du flashback.

ROBINA : ... et au bonheur de rencontrer Lady Eddison.

DOCTEUR : Nous n'avons que votre parole.

ROBINA : C'est votre problème, pas le mien.

DOCTEUR : Et où étiez-vous, monsieur ?

Hugh Curbishley est assis dans le fauteuil.

HUGH : 16h15. Une petite minute. Oh oui, ça me revient.

Flashback. On voit Hugh assis à son bureau, occupé à lire.

HUGH : J'étais dans mon bureau, je relisais quelques mémoires militaires. (il regarde en fait une photo de pin-up). Tout à fait passionnant. Ça m'a ramené à mes années dans l'armée. Des souvenirs me sont revenus.

Flashback. On voit une revue cancan.

HUGH : C'était l'époque de la guerre. Terrible guerre.

DOCTEUR : Colonel, ça ira comme ça.

Le Colonel quitte la revue pour retourner dans son bureau.

HUGH : J'étais dans mon bureau.

DOCTOR : Non, non, ça ira vraiment comme ça.

Fin du flashback.

HUGH : Oh pardon, je me suis quelque peu emporté.

DOCTEUR : Et où étiez-vous à 16h15, Milady ?

Lady Eddison est assise dans le fauteuil.

LADY EDDISON : J'essaye de me souvenir...

Flashback. On la voit prendre son thé.

LADY EDDISON : Oh oui, je me rappelle... Je me trouvais dans le salon bleu en train de prendre une tasse de thé. (elle sort une flasque de son sac et la boit) C'est un rituel chez moi, cela me donne des forces pour effectuer mon devoir d'hôtesse.

Fin du flashback.

LADY EDDISON : Ensuite, je me suis rendue au jardin où j'ai vu... oh c'était vous Docteur.

Flashback. On les voit se rencontrer sur la pelouse.

LADY EDDISON : Et là, j'ai dit "A qui ai-je l'honneur je vous prie" et "Avez-vous une invitation ?" et vous m'avez répondu "Je suis le Docteur et voici Donna Noble".

Fin du flashback.

DOCTEUR : D'accord, d'accord, ça suffira Milady. J'y étais également.

LADY EDDISON : Bien sûr. (elle rote) Excusez-moi.

Après avoir interrogé tous les invités, le Docteur et Agatha discutent de ce qu'ils ont appris devant la cheminée.

AGATHA : Aucun d'entre eux n'a d'alibi. Malgré cet interrogatoire, le mystère reste entier. Nous devons chercher le mobile, (avec un accent belge) faire travailler nos petites cellules grises.

DOCTEUR : Oh oui, les petites cellules grises. (il s'assoit dans un fauteuil) Ce bon vieux Poirot. Vous savez, je suis allé en Belgique. Ouais, je me rappelle...

Flashback. On voit le Docteur marcher à travers les bois, avec un arc et des flèches sur l'épaule.

DOCTEUR : J'étais dans la forêt des Ardennes à la recherche de Charlemagne... il avait été capturé par un ordinateur fou...

AGATHA : Docteur ! Docteur !

Fin du flashback.

DOCTEUR : Désolé.

AGATHA : Charlemagne vivait il y a des siècles.

DOCTOR : J'ai une excellente mémoire.

AGATHA : Malgré votre expérience, vous avez raté un indice majeur.

DOCTEUR : Quoi, le bout de papier que vous avez ramassé ?

AGATHA : Vous regardiez de l'autre côté !

DOCTEUR : Oui, mais j'ai vu votre reflet dans la bibliothèque.

AGATHA : Oh, quel petit malin. (le Docteur sourit de manière satisfaite). Donc, voici tout ce que j'ai trouvé.

Le Docteur marche vers elle pour voir le bout de papier.

DOCTEUR : La première lettre, c'est un N ou un M ?

AGATHA : C'est un M. Le mot est "Maiden".

DOCTEUR (crie) : Maiden ! (murmure) Ça veut dire jeune fille ?

AGATHA (soupire) : Nous ne sommes pas plus avancés. Nous sommes toujours malheureusement à l'heure zéro. Sauf si Miss Noble trouve quelque chose.

INT. COULOIR DE L'ETAGE

Donna est à l'étage fouillant les chambres et trouve une porte fermée. Greeves apparaît devant elle.

GREEVES : Vous ne trouverez rien là-dedans.

DONNA (sursaute) : Oh ! Et pourquoi c'est fermé ?

GREEVES : Lady Eddison a demandé qu'elle reste close.

DONNA : Et je demande que la porte soit ouverte. Scotland Yard, pop pop pop (Greeves ouvre la porte) Pourquoi veut-elle qu'elle soit fermée ?

GREEVES : Il y a bien longtemps, mon père était le majordome de la famille. Lady Eddison est revenue des Indes atteinte de la malaria. Et s'est cloîtrée dans cette chambre pendant six mois jusqu'à sa guérison. Depuis lors, la chambre est bouclée... définitivement.

Donna ouvre la porte.

INT. CHAMBRE INUTILISEE

GREEVES : Vous ne trouverez rien ici.

DONNA : Elle est fermée depuis quand ?

La chambre contient un bureau, quelques étagères, une cheminée et un lit avec un ours en peluche. Tout est recouvert de poussière et de toiles d'araignée.

GREEVES : Quarante ans.

DONNA : Mais pourquoi avoir condamné cette pièce ? Bon très bien, je vais enquêter. Vous pouvez... me laissez œuvrer.

Elle ferme la porte derrière elle, avance vers le lit et prend l'ours en peluche. Elle entend un bourdonnement.

DONNA : En 26, il y avait encore des abeilles. (elle marche vers les rideaux fermés de la fenêtre). Oh, tu en fais du bruit, l'abeille. Patience, je vais te faire sortir. Une seconde. Je te trouverai à l'aide de mon très puissant matériel de détection. (elle regarde à travers la loupe, ouvre les rideaux et voit une énorme guêpe de l'autre côté de la fenêtre. La guêpe la casse et Donna crie). C'est impossible (elle se dirige vers la fenêtre). Docteur !

Elle tient la loupe au niveau d'un rayon du soleil et dirige le rayon vers la guêpe qui crie de douleur et Donna sort par la porte.

INT. COULOIR DE L'ETAGE

DONNA : Docteur !

Le dard de l'abeille traverse la porte. Donna crie à nouveau. Le Docteur et Agatha arrivent en courant.

DONNA : Une gigantesque guêpe.

DOCTEUR : Comment ça une gigantesque guêpe ?

DONNA : Ça veut dire une guêpe qui est gigantesque !

AGATHA : Ce n'est qu'un ridicule petit insecte.

DONNA : Quand je dis gigantesque, je ne veux pas dire grande, je parle vraiment d'énorme ! Regardez son dard !

DOCTEUR : Je veux voir ça !

INT. CHAMBRE INUTILISEE

DOCTEUR (entre) : Elle est partie. Elle s'est envolée.

Il va vers la fenêtre et regarde dehors.

AGATHA (regarde le dard cassé) : Ça c'est fascinant.

DOCTEUR (revient vers la porte) : Et non, non, non, non, ne touchez pas. Ne touchez pas. Une minute. (il sort un tube et prend un échantillon). Gigantesque guêpe. Voyons il y a des millions d'arthropodes insectimorphes difformes. Mais aucun dans ce vecteur galactique.

AGATHA : Je crois avoir saisi certains mots dans cette phrase. Suffisamment pour constater que vous êtes piqué.

DONNA : Sans dard, elle est forcément sans défense.

DOCTEUR : Oh, une créature de cette taille, elle est capable d'en refaire pousser un.

AGATHA : Revenons à une discussion sensée. Quoique vous ayez vu, les guêpes géantes, ça n'existe pas.

DOCTEUR : Exactement. Alors, la question est qu'est-ce qu'elle fait là ?

INT. CUISINE

Miss Chandrakala est dans la cuisine, s'assurant que les serviteurs continuent de travailler malgré ce qu'il s'est passé.

MRS HART : Un meurtre ?  Evidemment, quand on met le chat et des pigeons ensemble.

MISS CHANDRAKALA : Arrêtez les commérages Madame Hart. Continuez votre travail.

DAVENPORT (nettoie l'argenterie) : Mais qui aurait pu en vouloir au Professeur ? Il posait toujours des questions à propos du bouquin qu'il avait. C'était quoi exactement ?

MISS CHANDRAKALA : Élucubrations d'un vieillard. Rien d'autre. Peut-être qu'il a demandé à propos... Je dois aller voir Milady.

Elle sort.

EXT. MANOIR

Miss Chandrakala sort du manoir. Une gargouille sur le côté de la maison commence à chanceler, tombe, et s'écrase sur la femme. Elle crie.

INT. ESCALIER

Le Docteur, Donna et Agatha descendent les escaliers quand ils entendent le cri. Ils courent vers le bas de l'escalier.

EXT. MANOIR

Ils trouvent Miss Chandrakala par terre, la gargouille sur elle.

MISS CHANDRAKALA : Ce pauvre, jeune enfant.

Elle meurt. Ils entendent un bourdonnement, le Docteur regarde en l'air.

DOCTEUR : Là ! (ils regardent la guêpe). Venez.

Il court à l'intérieur.

INT. ESCALIER

Le Docteur, Donna et Agatha montent les escaliers.

DONNA : Ah, c'est plutôt amusant. Il y a un monstre et c'est nous qui courront derrière.

AGATHA : Il n'y a pas de monstre. C'est un tour. C'est un jeu de glaces.

Ils atteignent le haut des escaliers et s'arrêtent pour voir la guêpe.

AGATHA : Mon Dieu, je dois rêver.

DOCTEUR : Oh, mais tu es magnifique ! (la guêpe lui fait face). Arrête, reste où tu es, arrête.

Elle s'approche d'eux, son dard en avant, et ils s'écartent alors qu'elle avance.

DONNA : Et toi ! Guêpounette.

Elle lève sa loupe. Rien ne se passe, mais la guêpe s'envole.

DOCTOR : Ne la laissez pas s'enfuir. Vite, avant qu'elle ne reprenne forme humaine.

Ils la chassent.

INT. COULOIR A L'ETAGE

Ils courent dans le couloir qui mène aux chambres.

DOCTEUR : Où est-ce que tu es ? Reviens ! Il n'y a aucune sortie, allez montre-toi.

Les portes des chambres s'ouvrent, et chacun de leurs occupants en sort, en le regardant.

DOCTEUR : Oh... ça c'est de la triche.

INT. SALON

LADY EDDISON (en larmes) : Mon amie la plus fidèle ! C'est tout simplement affreux !

DAVENPORT : Excusez-moi Milady. Justement, elle était en chemin pour vous parler.

LADY EDDISON : Elle ne m'a jamais trouvée. Elle avait rendez-vous avec la mort.

DOCTEUR : Elle a dit, "ce pauvre jeune enfant". L'un d'entre vous sait de quoi il s'agit ?

HUGH : Aucun enfant dans cette maison depuis tant d'années. (il regarde Roger) et je doute qu'il y a en ait jamais.

LADY EDDISON : Madame Christie, vous avez sûrement glané quelque chose. Vous avez écrit tout bonnement les meilleurs romans policiers.

GOLIGHTLY : Dites-nous... qu'est-ce que Poirot ferait ?

HUGH : Pour l'amour de Dieu, jouez cartes sur table Madame ! Cela pourrait nous aider !

AGATHA : Mais je ne suis qu'une romancière.

ROBINA : Mais vous pourriez nous mettre sur la voie. Ces événements ressemblent aux intrigues de vos romans.

DONNA : Oui, c'est exactement ce que je disais. Vous avez forcément une petite idée.

AGATHA : Mais laquelle ? Je n'ai pas de réponse. Aucune. Je suis désolée, pour vous tous, vraiment je suis désolée. Mais j'ai échoué. S'il y en a un qui peut vous aider, c'est le Docteur pas moi.

Tout le monde se tourne vers le Docteur.

EXT. GAZEBO

Donna trouve Agatha dehors, dans un petit belvédère à côté de la maison.

DONNA : Vous savez ce que je pense ? Vos romans, un de ces jours, ils vont en faire des films. Je pense à des films parlants.

AGATHA : Des films parlants ?  Des images qui parlent ? C'est absurde.

DONNA : Oh, quelle idiote, je l'ai refait.

AGATHA : J'apprécie votre gentillesse à mon égard. Mais c'est la vérité. Ces meurtres ressemblent à mes intrigues. On dirait que quelqu'un se moque de moi. Je souffre suffisamment de ce genre d'attitude en ce moment.

DONNA : Ouais, vous savez, j'ai un jour rencontré un homme. J'étais fiancée et je l'aimais vraiment. Je l'aimais très fort. Il s'est avéré qu'il mentait comme un arracheur de dents. Mais vous savez quoi ? J'ai passé mon chemin. J'ai eu de la chance, j'ai rencontré le Docteur et il a changé ma vie. Il y a toujours quelqu'un d'autre.

AGATHA : Je vois. Mon mariage ferait-il l'objet de rumeur ?

DONNA : Non, je voulais... Désolée.

AGATHA (soupire) : Peu importe. Les histoires sont vraies. J'ai vu mon mari dans les bras d'une femme. Très jolie, plus jeune évidemment. Ainsi va la vie.

DONNA : Eh bien, le mien, c'était avec une grande mygale. Mais il n'y a pas de différence.

AGATHA (rit) : Le Docteur et vous employez des mots totalement dénués de sens.

DONNA : Vous savez Agatha, les gens adore vos romans, je vous assure. Ils vont les lire passionnément pendant des générations.

AGATHA : Si c'était vrai, ce n'est pas de la grande littérature. C'est au-delà de mes compétences. J'ai bien peur que mes romans ne tombent dans l'oubli. C'est éphémère. (elle remarque quelque chose). Regardez, qu'est-ce que c'est ? (elle se lève). Ce parterre de fleurs était parfaitement aligné. (elle se dirige vers les fleurs). Il semblerait que certaines branches soient écrasées.

Elle prend une petite boîte en cuir.

DONNA : Alors vous voyez ? Qui d'autre aurait vu ce détail ? C'est brillant.

INT. SALON

Le Docteur, Donna et Agatha sont dans le salon. Le Docteur ouvre la petite boîte dans laquelle se trouvent des outils.

DOCTEUR : Bon, voilà quelque chose d'intéressant. C'est le genre d'outils qu'un voleur utiliserait.

AGATHA : C'est la Licorne. Il est ici.

DOCTEUR : La Licorne et la guêpe.

Greeves entre avec un plateau.

GREEVES : Un rafraîchissement mesdames, Docteur.

DOCTEUR : C'est gentil Greeves.

Ils prennent les boissons et Greeves s'en va.

DONNA : Où en êtes-vous sur le plan scientifique ?

DOCTEUR : Vespiforme originale. Les Vespiforme ont des ruches dans la Galaxie Silifax.

AGATHA : Là encore, vous parlez comme Edward Lear.

DOCTEUR : Mais pour quelque raison il se comporte comme l'un des personnages de vos romans.

Il boit.

DONNA : Dites-nous Agatha, qu'est-ce que Miss Marple ferait ? Elle aurait entendu des propos révélateurs car le meurtrier la prend pour une vieille femme sans jugeote.

AGATHA : Que voilà une idée. Miss Marple, qui a écrit ça ?

DONNA : Um, copyright : Donna Noble. Ajoutez-le à votre liste.

DOCTEUR : Donna.

DONNA : D'accord, on partagera les copyrights.

DOCTEUR : Non, quelque chose parasite mes enzymes. (il tressaille). Aaah (Donna se rue vers lui). J'ai été empoisonné.

Il convulse.

DONNA : Qu'est-ce qu'on fait ? Qu'est-ce qu'on fait ?

AGATHA : Amande amère. Du cyanure. C'est un meurtre au champagne.

Le Docteur sort de la pièce en courant et Donna et Agatha le suivent.

INT. CUISINE

Le Docteur entre dans la cuisine et attrape Davenport par les épaules.

DOCTEUR : Du gingembre.

DAVENPORT : Je vous demande pardon ?

DOCTEUR : Je veux du gingembre.

Il court vers les étagères.

MRS HART : Le Monsieur a perdu la tête.

Le Docteur boit de la bière au gingembre et verse le reste sur sa tête.

AGATHA : Je suis experte en poison. Docteur, il n'y a rien à faire. C'est mortel !

DOCTEUR (crache et se tient à la table) : Pas pour moi ! Je peux stimuler les enzymes qui sont empoisonnées avec des protéines. Je veux des protéines.

Donna et Agatha fouille la cuisine.

DONNA : Des cacahuètes ?

DOCTEUR : Formidable !

Il les met dans sa bouche et essaye de parler.

DONNA : Je comprends rien. (le Docteur secoue la main). Combien de mots ? (le Docteur tient un doigt en l'air). Un. Un mot. Shaker ? Il faut, il faut un shaker ? Un milk-shake ? Un milk shake ? Du lait ? Un shaker ? Un shaker ? Un shaker, un cocktail ? Vous voulez un Harvey Wallbanger ?

DOCTEUR (avale) : Harvey Wallbanger ?!

DONNA : Je cherchais à vous aider !

DOCTEUR : Comment Harvey Wallbanger peut-être un mot ?

AGATHA : Que voulez-vous Docteur ?

DOCTEUR : Sel, oui j'ai besoin de sel ! C'est ça, j'ai besoin de sel !

DONNA (lui tend un sac brun) : Tenez ça.

DOCTEUR : Qu'est-ce que c'est ?

DONNA : Du sel.

DOCTEUR : C'est trop salé !

DONNA : Oh, trop salé !

AGATHA : Prenez ça.

Elle lui tend un bocal.

DOCTEUR : Hmmm.

Il attrape le bocal et le vide.

DONNA : C'est quoi ?

AGATHA : Des anchois.

Le Docteur fait des gestes à nouveau, secouant les mains.

DONNA : Et maintenant ? Une chanson "Maman". Je sais pas "le bal des vampires" ?

DOCTEUR : "Le bal des vampires" ?!

DONNA : Bon d'accord. "La tour infernale".

DOCTEUR : Juste un choc, un choc, il me faut un choc !

DONNA : Entendu, un choc, préparez-vous.

Elle l'embrasse. A la fin du baiser, le Docteur met sa tête en arrière et une fumée noire s'échappe de sa bouche. Il grogne.

DOCTEUR : Ah ! Detoxiqué. (il s'essuie la bouche). Je devrais le faire plus souvent. (il regarde Donna). Je parle de me désintoxiquer.

AGATHA : Docteur, vous êtes impossible ! (il fait claquer sa langue). Qui êtes-vous ?

INT. SALLE A MANGER

Cette nuit-là, il y a un orage dehors et tout le monde est à table.

DOCTEUR : Quelle horrible journée pour nous tous. Le Professeur assassiné, Miss Chandrakala frappée d'une mort horrible. Et nous sommes tous en train de dîner.

LADY EDDISON : Nous sommes britanniques Docteur. Que pouvons-nous faire d'autre ?

DOCTEUR : Quelqu'un m'a empoisonné. Chacun d'entre vous a eu l'occasion de mettre du cyanure dans mon verre. Mais cela m'a donné une idée.

GOLIGHTLY : Qu'est-ce que ça peut bien être ?

DOCTEUR : Eh bien, le poison. (tout le monde arrête de manger). Excellente soupe (tous le regarde). J'ai assaisonné la soupe avec du poivre.

HUGH : Je la trouvais plutôt épicée.

DOCTEUR : Mais le principe actif du poivre c'est la piperine. Traditionnellement utilisée dans les insecticides. (le tonnerre gronde). Alors, ça vous donne des frissons ?

Des éclairs éclatent et les lumières s'éteignent. Une des fenêtres s'ouvre et le vent éteint les bougies.

HUGH : Qu'est-ce que c'est que ça ?

DOCTEUR : Ecoutez, écoutez, écoutez.

Il y a un bourdonnement.

LADY EDDISON : Non, cela ne se peut.

AGATHA (se lève) : Montre-toi démon !

DOCTEUR : Non, non, restez où vous êtes !

Le Vespiforme apparaît. Greeves pousse Donna hors de la pièce. Le Docteur attrape le bras d'Agatha.

DOCTOR : Sortez, sortez, sortez, sortez, sortez !

INT. COULOIR

Le Docteur emmène Agatha hors de la salle à manger jusque dans le couloir. Greeves et Donna sont déjà là.

DOCTEUR : Pas vous Agatha, vous avez encore des tas d'intrigues à dénouer.

Il attrape une épée accrochée au mur.

DONNA : Nous savons que le majordome est innocent.

DOCTEUR : Alors, qui est-ce ?

Il retourne dans la salle à manger.

INT. SALLE A MANGER

Le Vespiforme est parti et les lumières sont revenues.

LADY EDDISON : Mon collier ! Le Firestone a disparu. On l'a volé.

DAVENPORT (tristement) : Roger.

Robina hurle. Lady Eddison se lève et tourne autour de la table.

LADY EDDISON : Non, mon fils, mon enfant !

Roger a été poignardé dans le dos et Lady Eddison est debout à côté du corps.

INT. SALON

Le Docteur est debout à côté de la cheminée et Agatha est assise dans le canapé quand Donna entre dans la pièce.

DONNA : Le pauvre domestique. Roger est mort et il ne peut même pas le pleurer. 1926 ressemble au Moyen-Age.

Elle s'assoit à côté d'Agatha sur le canapé.

AGATHA : Vous avez des informations sur le collier ?

DONNA : Lady Eddison l'a rapporté des Indes. Il vaut une fortune.

DOCTEUR : Cette créature peut piquer, peut voler... Il est en mesure de tous nous tuer, alors pourquoi jouer à ce petit jeu ?

AGATHA : Tous les meurtres ont un dénominateur commun. Ils sont commis parce que quelqu'un veut quelque chose.

DOCTEUR : Mais qu'est-ce qu'un Vespiforme veut ?

AGATHA : Soyez sérieux une minute. Le meurtrier est un humain comme vous et moi.

DOCTEUR : Vous avez raison. Oh, je me suis laissé déconcentrer par la guêpe. J'avais oublié (il s'assoit à côté d'Agatha). C'est vous l'expert.

AGATHA : Je n'ai pas la science infuse. Je ne suis qu'un pourvoyeur d'histoires idiotes.

DOCTEUR : Non, non, non, non, non. Il y a plein de gens qui écrivent des romans policiers, mais les vôtres sont les meilleurs. Pourquoi, pourquoi êtes-vous la meilleure Agatha Christie ? Parce que vous connaissez les gens, vous comprenez, vous avez du vécu. Vous vous êtes battu, vous avez eu le cœur brisé, vous savez comment les gens pensent. Vous connaissez leurs travers, leurs passions, leurs espoirs, leurs désespoirs, leurs colères. Tous ces signes, petits ou grands, qui peuvent changer une personne en assassin. Réfléchissez Agatha. Si quelqu'un peut résoudre cette affaire, c'est vous.

Plus tard dans le salon, tous les invités sont rassemblés. Le Docteur est debout devant la cheminée.

DOCTEUR : Je vous ai fait venir ici en cette nuit qui ne finit pas parce qu'il y a un assassin parmi nous. Pour ce qui est de mener une enquête, nous avons la meilleure. Mesdames et Messieurs, j'ai nommé Agatha Christie.

Il s'assoit à côté de Donna.

AGATHA (se place devant la cheminée) : C'est une maison biscornue... elle est chargée de secrets. Afin de comprendre la situation, nous devons les examiner tous. A commencer par vous... Miss Redmond.

ROBINA : Mais je suis innocente. Je le jure.

AGATHA : Vous ne connaissez pas ces personnes, et ces personnes ne vous connaissent pas. Je crois que la vraie Robina Redmond n'a jamais quitté Londres. Vous avez pris son identité.

ROBINA : C'est ridicule. Quelle preuve avez-vous ?

AGATHA : Vous avez dit être allée aux toilettes.

DONNA : Oh, j'ai trouvé. Si elle était de ce milieu, elle aurait dit "se repoudrer"...

AGATHA : Dans la journée, Miss Noble et moi avons trouvé ceci dans le jardin... (elle prend la petite boîte en cuir) en contre-bas de la fenêtre de votre salle de bain. Vous saviez que Miss Noble fouillait les chambres et vous avez paniqué. Vous êtes monté vous débarrasser de ce coffret.

Flashback. On voit Robina jeter le coffret par la fenêtre.

ROBINA : Je n'ai jamais vu cette boîte auparavant.

LADY EDDISON : Qui y a-t-il à l'intérieur ?

AGATHA : Les outils de votre forfait, Miss Redmond, ou devrais-je dire, la Licorne. (elle montre le contenu de la boîte à tout le monde). Vous vous êtes introduite dans cette maison dans l'unique but de voler le Firestone !

ROBINA : Oh bon d'accord, c'est le jeu. (elle se lève). Vous m'avez démasquée. Oui, c'est bien moi la Licorne. Je crois qu'on n'a pas été présentés. J'ai profité qu'il fasse noir pour l'embarquer. (elle sort de sa robe le collier). Bin, qu'est-ce que vous attendez les rupins, arrêtez-moi, jetez-moi en taule.

Elle lance le collier au Docteur qui l'attrape.

DONNA : Alors c'est elle l'assassin ?

ROBINA : Soyez pas idiote, je suis peut-être une voleuse, mais pas un assassin.

AGATHA : Exact. Il s'agit de motifs bien plus obscurs. Continuons à présent l'interrogatoire. Ce qui me mène à vous, Colonel.

HUGH : Vous m'embêtez Madame ! Vous et votre perspicacité ! Vous m'avez démasqué !

Il se lève.

LADY EDDISON : Hugh, tu peux marcher ! Pourquoi ?

HUGH : Ma chérie, je n'ai pas trouvé de meilleurs moyens pour m'assurer que tu restes à mes côtés.

LADY EDDISON : Quelle drôle d'idée !

HUGH : Tu es encore très désirable Clémence. Un jour ou l'autre, un homme t'aurait tourné la tête. Je ne l'aurais pas supporté. En restant en chaise roulante, j'étais certain de pouvoir te garder auprès de moi. Tant d'efforts inutiles Madame Christie ! Comment avez-vous découvert la vérité ?

AGATHA : En réalité, je l'ignorais, j'allais dire que vous étiez totalement innocent.

HUGH : Ah... Oh.

AGATHA : Je suis navrée.

HUGH : Bon, maintenant, je peux me rasseoir ?

AGATHA : Oui, si vous préférez.

DONNA : Donc, il n'est pas l'assassin ?

AGATHA : Non, non. Pour connaître la vérité, concentrons-nous (le Docteur lui tend le collier)... sur ceci. Bien plus que l'objet de convoitise de la Licorne. Le Firestone est chargé d'histoire. Lady Eddison.

LADY EDDISON : Je n'ai rien fait.

AGATHA : Vous l'avez rapporté des Indes, que je sache ? Avant votre rencontre avec le Colonel. Vous êtes rentrée en Angleterre avec la malaria et vous êtes restée confinée pendant six mois, dans une chambre qui depuis n'a pas été ouverte, ce qui me pousse à penser...

LADY EDDISON : Je vous en prie !

AGATHA : Je suis désolée. Mais vous êtes tombée enceinte en Inde... non mariée et honteuse, vous êtes donc revenue chez vous avec votre jeune domestique et confidente, Miss Chandrakala.

HUGH : Clémence ! Est-ce la vérité ?

LADY EDDISON : Mon pauvre bébé. J'ai été forcée de m'en séparer. Quel malheur.

HUGH : Mais tu n'en as jamais soufflé mot.

LADY EDDISON : Je n'avais pas le choix. Imagine le scandale, la famille, le rang. Je suis britannique, je dois sauver l'honneur.

DOCTEUR : Mais cette grossesse n'était pas ordinaire.

LADY EDDISON : Comment savez-vous ça ?

DOCTEUR : Excusez-moi, Agatha, là c'est mon domaine. En entendant le bourdonnement quand nous dînions, vous avez dit "cela ne se peut". Pour quelle raison ?

LADY EDDISON : Vous ne voudrez pas me croire.

AGATHA : Le Docteur m'a démontré maintes fois que l'on peut croire en l'incroyable.

Elle s'assoit.

LADY EDDISON : C'était il y a 40 ans...

Flashback. Inde, Lady Eddison jeune.

LADY EDDISON : Dans la chaleur de Delhi, tard dans la nuit. J'étais seule, c'est là que je l'ai vu. Une lumière étincelante déchirer le ciel. Le jour suivant, un homme est venu chez nous. Christopher, le plus bel homme que j'avais jamais vu. Notre amour éclata comme le feu d'artifice et je n'eus aucune retenue.

Fin du flashback.

LADY EDDISON : Et en retour, il me montra l'incroyable vérité dont il était prisonnier.

Flashback. Retour en Inde.

LADY EDDISON : Il avait pris forme humaine pour mieux nous connaître. Mais sa forme originelle était...

On voit Christopher se transformer en guêpe et le flashback se termine.

LADY EDDISON : Je l'aimais tellement que je m'en moquais. Mais il me fut un jour enlevé malheureusement. En 1885, lors de la Grande Mousson. Le fleuve Jumna a débordé par-dessus les berges. Il fut emporté par les flots.

Flashback. On voit Christopher lui donner le Firestone.

LADY EDDISON : Mais Christopher m'a laissé un cadeau d'adieu. Un bijou extraordinaire que je ne quitte jamais car je ne l'ai jamais oublié. Je l'ai toujours gardé...

Fin du flashback.

LADY EDDISON : ... contre moi.

ROBINA : Ouais, c'est très masculin. Il montre ses bijoux de famille et vous vous retrouvez avec un polichinelle dans le tiroir.

AGATHA : Ce "pauvre jeune enfant". Il y a quarante ans, Miss Chandrakala a emmené ce bébé à l'orphelinat. Mais le Professeur Peach l'a découvert. Il a trouvé le certificat de naissance.

DONNA : Oh, mais ça explique "maiden",  le mot.

AGATHA : Qui signifie "nom de jeune fille".

DONNA : Donc elle l'a tué.

LADY EDDISON : Je vous interdis !

AGATHA : Miss Chandrakala craignait que le Professeur ait découvert votre secret. Elle venait vous mettre en garde.

DONNA : Alors elle l'a tué.

LADY EDDISON : Je ne l'ai pas tué !

AGATHA : Lady Eddison est innocente. Parce qu'à ce moment précis... Docteur ?

DOCTEUR : Merci (il se lève). Justement, si on considère les mensonges et les secrets et la clé de ces événements, alors nous devons considérer que c'était vous, Donna Noble.

Il pointe Donna du doigt.

DONNA : Quoi ? J'ai tué qui ?

DOCTEUR : Non, mais vous l'avez toujours dit. L'indice essentiel, cette affaire est mise en scène comme pour alimenter le mystère. Ce qui me pousse à dire que c'était vous... Agatha Christie.

Il la pointe du doigt.

AGATHA : Je vous demande pardon Docteur ?

DONNA : Donc elle les a tués.

DOCTEUR : Non, mais elle écrit. Elle a écrit tous ces merveilleux romans. Et qui est sa plus grande admiratrice ? Et je pointe mon doigt accusateur vers vous, Lady Eddison.

LADY EDDISON : Laissez-moi tranquille.

DONNA : Donc elle les a tués.

DOCTEUR : Non mais réfléchissons. Jeudi soir dernier, que faisiez-vous ?

LADY EDDISON : J'étais... j'étais dans la bibliothèque.

Flashback. On voit Lady Eddison lire "Le meurtre de Roger Ackroyd".

LADY EDDISON : Je lisais mon livre préféré d'Agatha Christie. Je pensais à tous ces complots. Et combien c'était une femme intelligente.

Fin du flashback.

LADY EDDISON : Cela fait avancer l'affaire ?

DOCTEUR : Réfléchissez. Qu'y a-t-il eu jeudi dans la soirée ?

Il regarde Golightly.

GOLIGHTLY : Je me sens visé.

DOCTOR : Vous nous en avez parlé dans le jardin. Jeudi soir dernier, vous avez surpris des cambrioleurs dans l'église.

GOLIGHTLY : C'est exact. En effet.

Flashback. On voit Golightly entrer dans l'église et trouver deux jeunes hommes en train de voler.

GOLIGHTLY : J'en ai surpris deux, en train de voler. J'étais extrêmement bouleversé. (dans le flashback) : "Mais enfin, qu'est-ce que vous êtes en train de faire dans mon église ?"

Les jeunes hommes rient et le flashback se termine.

GOLIGHTLY : Mais je les ai appréhendé.

DOCTEUR : Vraiment ? Un homme de Dieu face à deux jeunes malfaiteurs ? Un homme dans la quarantaine ? Ou devrais-je dire de quarante ans... exactement.

LADY EDDISON : Oh mon Dieu !

DOCTEUR : Lady Eddison. Votre enfant, quel âge aurait-il aujourd'hui ?

LADY EDDISON : Quarante ans, il a quarante ans.

DOCTEUR : Votre fils est revenu.

GOLIGHTLY : Ah, c'est un tissu de mensonge !

DOCTEUR : Non. Vous avez dit avoir été élevé par les prêtres, par conséquent, élevé dans un orphelinat.

LADY EDDISON : Mon fils. Cela ne se peut !

DOCTEUR : Vous avez surpris ces voleurs et la colère vous a submergé. Une colère profondément ressentie au point d'arriver à briser le loquet génétique. Vous avez changé.

Flashback. On est dans l'église.

GOLIGHTLY : Remettez sssses chosssses là où vous les avez trouvées. ssssss.

Les jeunes hommes arrêtent de rire alors que Golightly commence à trembler, une lumière violette l'entoure. Fin du flashback.

DOCTEUR : Vous avez pris conscience de votre hérédité. Après toutes ces années... vous saviez ce que vous étiez. Oh, et puis ce fut le coup d'envoi (il montre le bijou) car ce n'est pas qu'un bijou c'est un amplificateur Vespiforme télépathique. Ça fait partie de vous, votre cerveau. C'est votre essence. Et quand vous l'activez, le fluide Firestone s'active. Il leur renvoie votre identité originelle dans votre subconscient. Et, à ce moment précis, (scène où Lady Eddison lit) il absorbe tous les écrits d'Agatha Christie à travers Lady Eddison. Ils font alors partie de vous. Le mécanisme de ces romans se mélange parfaitement à votre cerveau. Vous avez tué selon un schéma parce que vous croyiez le monde ainsi fait. Il s'avère que nous sommes au milieu de meurtres mystérieux, créés par Dame Agatha.

Il s'assoit sur le canapé.

AGATHA : "Dame" ?

DOCTEUR : Oh, désolé, pas encore.

DONNA : Donc c'est lui l'assassin. Ouais ? C'est votre dernier mot ?

DOCTEUR : Oui.

GOLIGHTLY : Eh bien, j'ai assurément passé une soirée très instructive. Voyons, vous ne croyez pas à toutes ces inepties Lady Eddissson ?

DOCTEUR : Lady qui ?

GOLIGHTLY (lutte) : Lady Eddisssssson...

DOCTEUR : Est-ce que ça bourdonne dans la voix ?

GOLIGHTLY : Non, ne me mettez pas en colère.

Il se lève.

DOCTEUR : Pourquoi ? Que se passera-t-il ?

GOLIGHTLY : Stupide race humaine zzzzz ! Adoratrice d'un Dieu du ciel ! Je vaux tellement plus ! Cette nuit-là l'univers a explosé dans ma tête ! Je voulais reprendre zzzz ce qui est à moi ! Et vous Agatha Christie avec vos romans policiers, vos zzzz intrigues... Qu'est-ce zzzz qui m'empêcherait de vous tuer ?

LADY EDDISON : Oh mon Dieu. Non, mon fils !

Elle se lève vers son fils.

GOLIGHTLY : Qu'est-ce zzzz qui m'empêcherait de vous tuer tous ?

Il se transforme.

LADY EDDISON : Pardonne-moi !

HUGH : Non, non, Clémence ! (Hugh et Greeves poussent Lady Addison vers la porte). Eloigne-toi, ne t'approche pas ma chérie !

AGATHA (tient le Firestone) : Non ! Non, plus de meurtre ! Si mon imagination a fait naître un tueur, mon imagination trouvera le moyen de vous éliminer, vulgaire créature !

Elle sort de la pièce en courant. Le Docteur, Donna et le Vespiforme la suivent.

DONNA : Maintenant, c'est lui qui nous pourchasse !

EXT. MANOIR

Le Docteur et Donna courent à l'extérieur et ferment les portes derrière eux. Agatha arrive dans une voiture et klaxonne. Le Docteur et Donna courent vers la voiture. Le Vespiforme casse les portes et sort.

AGATHA : Je suis là, essayez de me tuer Révérend !

DOCTEUR : Agatha, qu'est-ce que vous faites ?

AGATHA : Si j'ai provoqué ça, j'endosse la responsabilité.

Elle s'éloigne en voiture. Le Docteur court vers une autre voiture.

DOCTEUR : Venez !

Le Vespiforme hésite avant de suivre Agatha en volant. Le Docteur et Donna le suivent dans une autre voiture.

EXT, ROUTE DE CAMPAGNE, VOITURE D'AGATHA

AGATHA : Tout est ma faute, tout est ma faute, tout est ma faute.

EXT, ROUTE DE CAMPAGNE, SECONDE VOITURE

DONNA : Vous avez dit que c'est cette nuit qu'Agatha perdait la mémoire.

DOCTEUR : Le temps est en perpétuel mouvement. Si ça se trouve c'est la nuit où Agatha Christie perd la vie et le cours de l'histoire change.

DONNA : Mais où est-ce qu'elle va ?

EXT, ROUTE DE CAMPAGNE, VOITURE D'AGATHA

Agatha conduit et le Vespiforme essaye de l'arrêter.

EXT, ROUTE DE CAMPAGNE, SECONDE VOITURE

Le Docteur voit une pancarte qui indique "Silent Pool".

DOCTEUR : Le lac, elle se dirige vers le lac. Pourquoi ?

EXT, LAKESIDE

Agatha s'arrête à côté du lac et sort de la voiture juste quand le Docteur et Donna arrivent. Elle tient le Firestone.

AGATHA : Je suis là, si c'est ce que tu veux. Viens à moi, Vespiforme !

DONNA : Elle essaye de le contrôler.

DOCTEUR (sort de la voiture) : Leurs pensées dépendent d'un même processus. Elles sont liées.

AGATHA : C'est exact Docteur. Si je meure, alors cette créature mourra avec moi.

DOCTEUR (au Vespiforme) : N'approchez pas ! Vous ne pouvez pas faire ça. Votre esprit s'est trompé de schéma.

DONNA : Il ne vous écoute pas.

Elle prend le Firestone des mains d'Agatha et le jette dans le lac. Le Vespiforme plonge dans l'eau après le Firestone. Le Docteur, Donna et Agatha le regardent avec du chagrin.

DONNA : Comment tuer une guêpe ? Noyez-la. Tout comme son père.

DOCTEUR : Donna, cette créature ne pouvait pas s'en empêcher.

DONNA : Moi non plus.

AGATHA : La mort n'est pas une fin, mais la justice est rendue.

DOCTEUR : La mort sur le lac. (Donna roule des yeux). C'est à peu près ça.

AGATHA : Il me reste un mystère à résoudre, Docteur. Je veux savoir qui vous êtes.

Le Docteur est épargné de répondre car Agatha est submergée par la douleur et s'effondre sur le sol.

DOCTEUR : Oh ! C'est le Firestone ! Il est accouplé à son mécanisme vital ! Il meure et il est connecté à Agatha !

Agatha brille d'une lumière violette, qui s'estompe peu à peu et elle tombe inconsciente.

DOCTEUR : Il a lâché prise. A la toute dernière seconde, le Vespiforme a choisi de sauver la vie de quelqu'un.

DONNA : Elle va s'en sortir ?

DOCTEUR : Oh, mais bien sûr ! L'amnésie a balayé ce qui s'est passé. La guêpe, les meurtres...

DONNA : Et nous. Elle va nous oublier aussi.

DOCTEUR : Oui, mais nous avons résolu une enquête, le mystère d'Agatha Christie. Et demain matin sa voiture est trouvée près du lac.

On voit la voiture d'Agatha à l'aube près du lac.

DOCTEUR : Quelques jours plus tard, elle se rend dans un hôtel à Harrogate, en ignorant totalement ce qui s'est passé.

EXT. DEVANT LE "HARROGATE HOTEL"

Agatha s'arrête devant des marches en pierre qui mènent à l'entrée d'une grande propriété en pierre. Elle se tourne et voit le Docteur et Donna devant le Tardis.

DOCTEUR : Personne ne saura jamais.

Agatha monte les marches.

DONNA : Lady Eddison, le Colonel et tous les domestiques ?

DOCTEUR : L'histoire leur fait honte, ils ne parleront jamais. Trop britanniques. Quant à la Licorne, à l'issue de cette nuit, elle s'en retournera à Londres et ne pourra jamais dire où elle était.

DONNA : Mais qu'arrive-t-il à Agatha ?

DOCTEUR : Oh, c'est la grande vie ! Elle tombe amoureuse et se marie ! Elle a parcouru le monde. Ecrit, écrit, écrit.

DONNA : Elle n'a pas une haute opinion de ses romans. Elle a dû passer des années à se remettre en question.

INT. TARDIS

DOCTEUR : Le truc c'est que je ne crois pas qu'elle ait totalement oublié. Un esprit aussi éveillé se nourrit constamment du quotidien. Ça a mis son imagination en effervescence, comme Miss Marple !

DONNA : J'aurai dû l'obliger à signer un contrat.

DOCTEUR : Et, où je l'ai mis ? Où je l'ai mis ? Une seconde. Je sais, on y est. (il soulève un morceau du sol du Tardis et tire un coffre). "C" (il ouvre le coffre). "C" pour Cybermen (il lance un morceau de Cyberman), "C" pour Carrionites (il tient le globe vert dans lequel elles sont enfermées). Et (sort un livre), et Christie, Agatha. (il montre le livre à Donna). Regardez ça (c'est une copie de "Death in the Clouds" avec une guêpe géante sur la couverture).

DONNA : Elle n'avait pas oublié.

DOCTEUR : Quelque part dans sa mémoire, tout est resté. Et ce n'est pas tout. Regardez la page du copyright.

Donna prend le livre et l'ouvre.

DONNA : "Facsimilé édition publiée en l'an... en 5 milliard" !

DOCTEUR : Le monde entier a aimé ce livre. C'est la romancière la plus lue de tous les temps.

DONNA (soupire) : Mais elle ne l'a jamais su.

DOCTEUR : Personne ne sait s'il va rester dans les mémoires. On peut être surpris. C'est peut-être ça qui l'a poussé à écrire. C'est ça qui me pousse à voyager. En route ?

DONNA : En route.

Le Docteur pilote le Tardis et ils regardent en souriant la colonne centrale monter et descendre

 

FIN

 

Écrit par hombidule pour Doctor Who HypnoSeries.

Script VO épisode 407 The Unicorn and the Wasp

The peace and quiet of the garden of a manor house is disturbed by the sound of the TARDIS materializing. The Doctor steps out, followed by Donna. There's a loud buzz as they walk towards the house.

DOCTOR : Smell that air. Grass and lemonade... and a little bit of mint. A hint of mint, must be the 1920s.

DONNA : You can tell what year it is just by smelling ?

DOCTOR : Oh yeah !

DONNA : Or maybe that big vintage car coming up the drive gave it away.

A vintage car pulls up at the entrance to the manor. The butler, Greeves and a young footman, Davenport come out of the house.

GREEVES : The Professor's baggage, Richard, step lively !

Davenport goes for the baggage, while Professor Peach steps out of the car and walks to the entrance.

GREEVES : Good afternoon, Professor Peach.

PROFESSOR PEACH : Hello, Greeves old man.

A vicar rides up the drive on his bike.

PROFESSOR PEACH : Ah, Reverend.

REVEREND : Professor Peach ! Beautiful day. (he gets  off the bike). The lord's in his heaven, all's right with the world.

GREEVES : Revered Golightly. Lady Eddison requests you make yourselves comfortable in your rooms. Cocktails will be served on the lawn from half past four.

PROFESSOR PEACH : You go on up, I have to check something in the library.

REVEREND : Oh ?

PROFESSOR PEACH : Alone.

REVEREND : This is supposed to be a party ! All this work will be the death of you.

During this, the Doctor and Donna have been hiding in a bush, listening in on the conversation.

DONNA : Never mind Planet Zog, a party in the 1920s, that's more like it !

DOCTOR : Problem is, we haven't been invited. (he gets the psychic paper out, grinning) Oh I forgot, yes we have !

In the library, Professor Peach is examining a piece of paper closely with his spectacles on.

PROFESSOR PEACH : I was right ! Kept secret all these years, it's unbelievable. But why didn't they ask...  Heavens ! (He notices someone coming up to him, but then he relaxes) .Oh, it's you. I was just doing a little research. I say, what are you doing with that lead piping ?

Buzzing, a giant wasp closes in on Professor Peach.

PROFESSOR PEACH : But that's impossible !

OPENING CREDITS

The Doctor taps on the TARDIS doors impatiently.

DOCTOR : We'll be late for cocktails !

Donna steps out of the TARDIS wearing a 1920s style brown dress.

DONNA : What d'you think ? Flapper or slapper ?

The Doctor looks her up and down enquiringly, but then smiles as he speaks, linking arms with her.

DOCTOR : Flapper. You look lovely !

In the garden of the manor, a footman adjusts the music player. Classical music plays as Miss Chandrakala claps impatiently at the staff, noticing the Doctor and Donna heading for them.

MISS CHANDRAKALA : Look sharp, we have guests !

DOCTOR (waving) : Good afternoon !

Davenport walks over to serve them.

DAVENPORT : Drinks sir ? Ma'am ?

DONNA : Sidecar, please.

DOCTOR : And a lime and soda, thank you.

Davenport walks away while Greeves introduces Lady Eddison.

GREEVES : May I announce, Lady Clemency Eddison.

Lady Eddison walks over to greet the Doctor and Donna. The Doctor holds his hand out for a shake.

DOCTOR : Lady Eddison.

LADY EDDISON : Forgive me, but who exactly might you be... and what are you doing here ?

DOCTOR : I'm the Doctor. And this is Miss Donna Noble... of the Chiswick Nobles.

DONNA (putting on a posh accent) : Good afternoon, my lady. Topping day, what ? Spiffing ! Top hole !

DOCTOR (to Donna) : No, no, no, no, no. Don't do that, don't.

He gets out the psychic paper and presents it to Lady Eddison.

DOCTOR : We were thrilled to receive your invitation, my lady. We met at the Ambassador's reception.

LADY EDDISON : Doctor, how could I forget you ?  But one must be sure with the Unicorn on the loose.

DOCTOR : A unicorn ? Brilliant ! Where ?

LADY EDDISON : The Unicorn. The jewel thief. And nobody knows who he is. He's just struck again, snatched Lady Babbington's pearls right from under her nose.

DONNA (to the Doctor) : Funny place to wear pearls.

Greeves introduces two newcomers, and elderly man in wheelchair and a young man pushing him.

GREEVES : May I announce, the Colonel Hugh Curbishley, the Honourable Roger Curbishley.

LADY EDDISON : My husband. And my son.

COLONEL : Forgive me for not rising. Never been the same ever since that flu epidemic back in '18.

ROGER (to Donna) : My word, you are a super lady.

DONNA  : Oh, I like the cut of your jib. Chin chin.

DOCTOR (shaking hands with Roger) : Hello, I'm the Doctor.

ROGER : How do you do ?

DOCTOR : Very well.

Davenport offers Roger a drink.

DAVENPORT : Your usual, sir ?

ROGER : Ah, thank you Davenport. Just how I like it.

DONNA (to the Doctor) : How come she's an Eddison but her husband and son are Curbishleys ?

DOCTOR : The Eddison title descends through her. One day Roger will be a lord.

The butler introduces another woman walking into the garden.

GREEVES : Robina Redmond !

LADY EDDISON : She's the absolute hit of the social scene, a must. (she greets Robina as they shake hands). Miss Redmond !

ROBINA : Spiffing to meet you at last, my lady. What super fun !

The Reverend walks into the group Greeves introduces him.

GREEVES : Reverend Arnold Golightly.

LADY EDDISON (shaking hands) : Ah, Reverend. How are you ? I heard about the church last Thursday night. Those ruffians breaking in.

They have walked together over to where Colonel is sitting on his wheelchair.

COLONEL : You apprehended them, I hear.

REVEREND : As the Christian Fathers taught me, we must forgive them their trespasses. Quite literally.

ROGER : Some of these young boys deserve a descent thrashing.

DAVENPORT (with a meaningful look) : Couldn't agree more, sir.

DONNA (to the Doctor) : Typical. All the decent men are on the other bus.

DOCTOR : Or Time Lords.

ROGER (to Lady Eddison) : Now, my lady, what about this special guest you promised us ?

LADY EDDISON (pointing to Agatha Christie, who is entering the group) : Here she is, a lady who needs no introduction !

Everyone starts clapping.

AGATHA : No, no, please. Don’t. Thank you, Lady Eddison. Honestly, there’s no need.

She holds out her hand to the Doctor.

AGATHA : Agatha Christie.

DONNA : What about her ?

AGATHA : That’s me.

DONNA : Nooo. (Agatha laughs) You’re kidding.

DOCTOR (shaking her hand)  : Agatha Christie ! I was just talking about you the other day. I said, “I bet she’s brilliant”. I’m the Doctor and this is Donna. Ohhh, I love your stuff. What a mind ! You fool me every time. Well, almost every time. Well, once or twice. Well, once. But it was a good once !

AGATHA : You make a rather unusual couple.

DOCTOR : Oh, no, no, no, no, we’re not married.

DONNA : We're not a couple.

AGATHA : Well obviously not. No wedding ring.

Donna looks at her fingers.

DOCTOR : Oh, oh, you don’t miss a trick.

AGATHA : I'd stay that way if I were you. The thrill is in the chase, never in the capture.

Lady Eddison comes over.

LADY EDDISON : Mrs Christie, I’m so glad you could come. I’m one of your greatest followers. I’ve read all six of your books. Is, ah, Mr Christie not joining us ?

AGATHA : Is he needed ? Can’t a woman make her own way in the world ?

COLONEL (laughing)  : Don’t give my wife ideas.

ROGER : Now Mrs Christie, I have a question. Why a Belgian detective ?

The Doctor goes and snatches the Colonel's newspaper.

DOCTOR : 'Scuse me.

AGATHA : Belgians make such lovely buns.

Everyone laughs.

ROGER  : I say, where on earth is Professor Peach ? He’d love to meet Mrs Christie.

REVEREND : Said he was going to the library.

The Doctor beckons to Donna and she walks over.

LADY EDDISON : Miss Chandrakala, would you go and collect the professor ?

MISS CHANDRAKALA : At once, milady.

DOCTOR : The date on this newspaper.

DONNA : What about it ?

DOCTOR : It’s the day Agatha Christie disappeared.

Miss Chandrakala knocks on the library door.

MISS CHANDRAKALA : Professor Peach !

She opens the door.

MISS CHANDRAKALA : Professor ?

Her mouth opens in horror.

DOCTOR : She’d just discovered her husband was having an affair.

DONNA : You'd never think to look at her. Smiling away.

DOCTOR : Well, she’s British and moneyed. That’s what they do. They carry on. Except for this one time. No one knows exactly what happened, she just vanished.

Newspapers spin to show headlines like "Mystery Writer Disappears". Then we see flashes of what the Doctor is talking about : a vintage car by a lake...

DOCTOR (VO) : Her car will be found tomorrow morning by the side of a lake. Ten days later, Agatha Christie turns up in a hotel in Harrogate.

...and Agatha standing in front of "The Harrogate Hotel", looking confused.

DOCTOR : Said she'd lost her memory. She never spoke about the disappearance till the day she died, but whatever it was…

DONNA : It’s about to happen.

DOCTOR : Right here, right now.

Miss Chandrakala comes out of the house running.

MISS CHANDRAKALA : Professor ! The library ! Murder ! Murder !

The Doctor, Donna and Agatha enter the library. The Doctor runs to the body, he bends down and takes his glasses out. Greeves arrives next.

GREEVES  : Oh my goodness.

DOCTOR : Bashed on the head. Blunt instrument. Watch broke as he fell, (he checks the watch on Professor Peach’s hand) time of death was quarter past four.

He gets up and starts searching the papers on the desk.

DONNA : Bit of pipe. (she lifts up a pipe lying next to the body). Call me Hercule Poirot, but I reckon that’s blunt enough.

Agatha Christie picks something out of the grate.

DOCTOR : Nothing worth killing for in that lot, dry as dust.

DONNA : Hold on. The body in the library ? I mean, Professor Peach, in the library, with the lead piping ?

The voices of the other members of the party drift in to the room. They gather in to the room, look down in horror and disgust, and all talk simultaneously.

LADY EDDISON : Let me see.

COLONEL : Out of my way !

LADY EDDISON : Gerald !

REVEREND : Saints preserve us !

ROBINA : Oh, how awful...

AGATHA : Someone should call the police.

DOCTOR : You don’t have to. (he flashes the psychic paper around). Chief Inspector Smith from Scotland Yard. Known as the Doctor. Miss Noble is the plucky young girl who helps me out.

LADY EDDISON : I say.

DOCTOR : Mrs Christie was right. Go into the sitting room. I will question each of you in turn.

AGATHA : Come along, do as the Doctor says. Leave the room undisturbed.

Everyone but the Doctor and Donna leave.

DONNA : "The plucky young girl who helps me out" ?

The Doctor gets down on the ground.

DOCTOR : No policewomen in 1926.

DONNA : I’ll pluck you in a minute. Why don’t we phone the real police ?

DOCTOR : Well the last thing we want is PC Plod sticking his nose in.

He scrapes some slime off the floor with a stick.

DOCTOR : Especially now I’ve found this ! Morphic residue.

DONNA  : Morphic ? Doesn’t sound very 1926.

DOCTOR : It’s left behind when certain species genetically re-encode.

DONNA : The murderer is an alien.

DOCTOR : Which means, one of that lot is an alien in human form.

DONNA : Yeah, but think about it. There’s a murder, a mystery, and Agatha Christie.

DOCTOR : So ? Happens to me all the time.

He smells the slime then puts in under Donna’s nose.

DONNA : No, but isn’t that a bit weird ? Agatha Christie didn’t walk around surrounded by murders. Not really. I mean that’s like meeting Charles Dickens, and he’s surrounded by ghosts. At Christmas.

DOCTOR : Well...

DONNA : Oh, come on ! It’s not like we could drive across country and find Enid Blyton having tea with Noddy. Could we ? Noddy’s not real. Is he ? Tell me there’s no Noddy !

DOCTOR : There’s no Noddy.

DONNA : Next thing you know, you'll be telling me it's like Murder On The Orient Express, and they all did it !

While she speaks they exit the library and meet Agatha at the bottom of the staircase.

AGATHA : Murder on the Orient Express ?

DONNA : Oh, yeah. One of your best !

DOCTOR : But not yet.

AGATHA : Marvellous idea though.

DONNA : Yeah. Tell you what, copyright Donna Noble, okay ?

DOCTOR : Anyway ! Agatha and I will question the suspects, Donna, you search the bedrooms. Look for clues. (whispering) Any more residue. (He gives her a magnifying glass). You'll need this.

DONNA : Is that for rea l?

DOCTOR : Go on. You're ever so plucky.

Not too pleased, Donna heads upstairs, while the Doctor beams at Agatha.

DOCTOR : Right then ! Solving a murder mystery with Agatha Christie, brilliant !

AGATHA : How like a man to have fun, while there's disaster all around him.

DOCTOR : Sorry, yeah.

AGATHA : I'll work with you, gladly. But for the sake of justice. Not your own amusement.

DOCTOR : Yeah.

DOCTOR : Now then, Reverend. Where were you at a quarter past four ?

REVEREND : Let me think. Oh yes, I remember.

Flashback scene begins: we see him hanging clothes in the wardrobe.

REVEREND (VO) : I was unpacking in my room.

DOCTOR (VO) : No alibi then.

AGATHA (VO) : You were alone ?

The flashback ends.

REVEREND : With the Lord, one is never truly alone. Doctor ?

DOCTOR : And where were you ?

ROGER : Let me think... I was, um... Oh, yes, I was taking a constitutional, in the fields behind the house.

Flashback begins.

ROGER (VO) : Just taking a stroll, that's all.

DOCTOR (VO) : Alone ?

ROGER (VO) : Oh, yes, all alone. Totally alone ! Absolutely alone. Completely, all of the time.

In the flashback, we see him meeting Davenport and the pair of them walking off hand in hand.

ROGER (VO) : I wandered lonely as the proverbial cloud, there was no-one else with me, not at all.

Flashback ends.

ROGER : Not ever !

DOCTOR : And where were you ?

ROBINA : At a quarter past four ? Well, I went to the toilet when I arrived, and then, um...

Flashback starts.

ROBINA (VO) : Oh, yes, I remember.

She is indeed in the bathroom, but we see her pulling out a small revolver from her handbag.

ROBINA (VO) : I was preparing myself, positively buzzing with excitement about the party... and the super fun of meeting Lady Eddy.

Flashback ends.

DOCTOR : We've only got your word for it.

ROBINA : That's your problem, not mine.

DOCTOR : And where were you, sir ?

COLONEL : Quarter past four ? Dear me, let me think... Ah, yes, I remember.

Flashback starts.

COLONEL (VO) : I was in my study, reading through some military memoirs. Fascinating stuff.

We see that he was actually watching some erotic pictures.

COLONEL (VO) : Took me back to my days in the army. Started reminiscing...

Flashback within the flashback : the Colonel remembers a revue with cancan dancers.

COLONEL (VO) : Mafeking, you know... Terrible war.

DOCTOR (VO) : Colonel, snap out of it !

The Colonel gets out of the revue flashback, but is still in the first one of watching pictures in his study.

COLONEL (VO) : I was in my study...

DOCTOR : No, no, no. Right out of it !

The flashback ends.

COLONEL : Oh, sorry. Got a bit carried away there.

DOCTOR : And where were you at a quarter past four, my lady ?

LADY EDDISON : Now let me see...

Flashback begins.

LADY EDDISON (VO) : Yes, I remember. I was sitting in the Blue Room, taking my afternoon tea.

We see her drinking spirits from a bottle.

LADY EDDISON (VO) : It's a ritual of mine, I needed to gather strength for the duty of hostess. I then proceeded to the lawn where I met you, Doctor. And I said, "And who exactly might you be and what are you doing here ?" And you said, "I am the Doctor and this is Miss Donna Noble".

DOCTOR (VO) : Yes, yes, you can stop now.

Flashback ends.

DOCTOR : I was there for that bit.

LADY EDDISON : Of course. (she burps). Excuse me.

All suspects questioned, the Doctor and Agatha are walking up and down the room, trying to solve the mystery.

AGATHA : No alibis for any of them. The secret adversary remains hidden. We must look for a motive, use "the little grey cells".

DOCTOR : Oh, yes, little grey cells, good old Poirot.

He sits down to the chair the suspects were using.

DOCTOR : Do you know, I've been to Belgium, yeah.

Flashback begins.

DOCTOR (VO) : I remember...

We see him in a forest, cutting way with a machete, armed with bow and arrows.

DOCTOR (VO) : I was deep in the Ardennes, trying to find Charlemagne. He'd been kidnapped by an insane computer.

AGATHA (VO) : Doctor !

Flashback ends.

DOCTOR : Sorry.

AGATHA : Charlemagne lived centuries ago !

DOCTOR : I've got a very good memory.

AGATHA : For such an experienced detective, you missed a big clue.

DOCTOR : What, that bit of paper you nicked out the fire ?

AGATHA : You were looking the other way !

DOCTOR : Yeah, but I saw you reflected in the glass of the bookcase.

AGATHA : You crafty man.

They smile at each other.

AGATHA : This is all that was left.

The Doctor rushes to her and they try to decipher the writing

DOCTOR : What's that first letter ? N or M ?

AGATHA : It's an M. The word is maiden.

DOCTOR : Maiden ! What does that mean ?

AGATHA : We're still no further forward. Our nemesis remains at large. Unless Miss Noble's found something.

Upstairs, Donna tries to open a door but it is locked. Greeves appears suddenly and she lets out a surprised little scream.

GREEVES : You won't find anything in there.

DONNA : How come it's locked ?

GREEVES : Lady Eddison commands it to be so.

DONNA : And I command it to be otherwise. Scotland Yard, pip-pip.

Reluctant, he moves forward to unlock the door.

DONNA : Why's it locked in the first place ?

GREEVES : Many years ago, when my father was butler to the family, Lady Eddison returned from India with malaria. She locked herself in this room for six months until she recovered. Since then, the room has remained undisturbed.

He opens the door and Donna steps in.

GREEVES : There's nothing in here.

DONNA : How long's it been empty ?

GREEVES : Forty years.

DONNA : Why would she seal it off ? All right, I need to investigate, you just... butle off.

She closes the door behind herself and starts to look around. She finds a big teddy bear on the bed, then hears a buzz.

DONNA : 1926, they've still got bees. Oh, what a noise ! All right, busy bee, I'll let you out. Hold on, I shall find you with my amazing powers of detection.

Lifting up the magnifying glass, she walks to the window. She pulls aside the heavy curtains hiding the view, and sees a giant wasp. She screams as the wasp breaks through the glass.

DONNA : That's impossible ! (Threatened by the wasp, she backs to the window).  Doctor !

The wasp is about to attack, but she holds out the magnifying glass and focuses the sunlight on it's body, stopping it for a moment.

DONNA : DOCTOR !

She runs out of the room and shuts the door. The wasp stings through the wood and she screams. The Doctor and Agatha arrive running.

DONNA : It's a giant wasp !

DOCTOR : What d'you mean, a giant wasp ?

DONNA : I mean, a wasp that's giant !

AGATHA : It's only a silly little insect.

DONNA : When I say giant, I don't mean big, I mean flippin' enormous ! Look at its sting !

They look down at the huge sting, stuck into the door.

DOCTOR : Let me see.

He gets into the room but it's empty.

DOCTOR : It's gone. Buzzed off.

Agatha bows to examine the sting.

AGATHA : But that's fascinating...

DOCTOR : D-D-D-Don't touch it ! Don't touch it ! Let me... (He collects some slime from the sting into a test tub).  Giant wasp... Well, tons of amorphous insectivorous lifeforms, but none in this galactic vector.

AGATHA : I think I understood some of those words. Enough to know that you're completely potty.

DONNA : Lost its sting though, that makes it defenceless.

DOCTOR : Oh, creature this size, got to be able to grow a new one.

AGATHA : Can we return to sanity ? There are no such things as giant wasps !

DOCTOR : Exactly. So, question is, what's it doing here ?

The household staff discuss  the events in the kitchen.

MRS HART  : A murder ? That’s put the cat among the pigeons and no mistake !

MISS CHANDRAKALA : It is not the stuff of gossip Mrs Hart, continue with your work.

DAVENPORT  : But who’d want to do in the old professor ? He was always asking questions about that book of his, what’s all that about ?

MISS CHANDRAKALA : A dead man’s folly, nothing more. Though perhaps if he asked about... I must go and see milady.

She walks outside, a gargoyle falls off the roof and she screams as it heads towards her. The Doctor, Donna and Agatha hear the thud and run outside.  They kneel beside Miss Chandrakala.

MISS CHANDRAKALA : The... poor... little... child...

She dies. There is a buzz, the Doctor looks up and sees the giant wasp.

DOCTOR : There !

The wasp flies off and they run into the house.

DOCTOR : Come on !

DONNA : Hey, this makes a change, there’s a monster, and we’re chasing it.

AGATHA : Can’t be a monster, it’s a trick, they do it with mirrors !

The Doctor, Donna and Agatha run up the stairs and find the wasp.

AGATHA : By all that’s holy !

DOCTOR : Oh, but you are wonderful !

The wasp flies at them.

DOCTOR : Now, just stop, stop there !

DONNA : Oi, fly boy !

She points the magnifying glass at the wasp and it flies off.

DOCTOR : Don’t let it get away ! Quick ! Before it reverts back to human form.

They run down the stairs and stop at the end of an empty corridor.

DOCTOR : Where are you ? Come on ! There’s nowhere to run. Show yourself !

The doors along the corridor open and all the guests and family emerge from their rooms.

DOCTOR : Oh, that’s just cheating.

Everyone gathers in the drawing room.

LADY EDDISON (in tears) : My faithful companion, this is terrible !

DAVENPORT : Excuse me, my lady, but she was on her way to tell you something.

LADY EDDISON : She never found me. She had an appointment with death instead.

DOCTOR : She said "The poor little child". Does that mean anything to anyone ?

COLONEL : No children in this house for years, (looking at his son and Davenport) highly unlikely there will be.

LADY EDDISON : Mrs Christie, you must have twigged something, you’ve written simply the best detective stories.

REVEREND : Tell us, what would Poirot do ?

COLONEL : Heavens sake ! Cards on the table, woman, you should be helping us.

AGATHA : But, I’m merely a writer.

ROBINA  : But surely you can crack it, these events, they’re exactly like one of your plots.

DONNA : That’s what I’ve been saying ! Agatha, that’s gotta mean something.

AGATHA : But, what ? I’ve no answers. None. I’m sorry, all of you, I’m truly sorry, but I’ve failed. If anyone can help us then it’s the Doctor, not me.

Donna sits outside with Agatha.

DONNA : D’you know what I think ? Those books of yours, one day they could turn them into films, they could be talking pictures.

AGATHA : Talking pictures ? Pictures that... talk ? What do you mean ?

DONNA : Oh, blimey, I've done it again.

AGATHA : I appreciate you trying to be kind, but you’re right, these murders are like my own creations. It’s as though someone’s mocking me, and I’ve had enough scorn for one lifetime.

DONNA : Yeah... Thing is, I had this bloke once, I was engaged, and I loved him, I really did. Turns out he was lying through his teeth. But d’you know what ? I moved on. I was lucky, I found the Doctor, it’s changed my life. There’s always someone else.

AGATHA : I see. Is my marriage the stuff of gossip now ?

DONNA : No ! I just… sorry.

AGATHA : No matter. The stories are true. I found my husband with another woman. A younger, prettier woman, isn’t it always the way ?

DONNA : Well, mine was with a giant spider, but, same difference.

AGATHA : You and the Doctor talk such wonderful nonsense.

DONNA : Agatha, people love your books, they really do, they’re gonna be reading them for years to come.

AGATHA : If only ! Try as I might it’s hardly great literature, now that’s beyond me. I’m afraid my books will be forgotten, like ephemera. (She spots something). Hello, what’s that ? Those flowerbeds were perfectly neat earlier, now some of the stalks are bent over.

She takes a small box out of the flowerbed.

DONNA : There you go, who’d ever notice that ? You’re brilliant !

In the room they were questioning the suspects, the Doctor opens the box. It's full of strange tools.

DOCTOR : Oh ! Someone came here tooled up. The sort of stuff a thief would use.

AGATHA : The Unicorn ? He's here !

DOCTOR : The Unicorn and the wasp...

Greeves enters the room.

GREEVES : Your drinks, ladies. Doctor.

DOCTOR : Very good, Greeves.

They take the drinks and the butler leaves.

DONNA : How about the science stuff, what did you find ?

The Doctor pulls out the test tube.

DOCTOR : Vespiform sting. Vespiforms have got hives in the Silfrax galaxy.

AGATHA : Again, you talk like Edward Lear.

DOCTOR : But for some reason, this one's behaving like a character in one of your books.

He sips at his drink.

DONNA : Come on, Agatha, what would Miss Marple do ? She'd have overheard something vital by now, because the murderer thinks she's just a harmless old lady.

AGATHA : Clever idea. Miss Marple ? Who writes those ?

DONNA : Um, copyright Donna Noble, add it to the list.

DOCTOR : Donna...

DONNA : Okay, we could split the copyright.

DOCTOR : No. Something's inhibiting my enzymes. ARGH ! (In agony). I've been poisoned !

DONNA : What do we do ? What do we do ?!

She crouches beside the Doctor, trying to find a way to help, while Agatha smells his drink.

AGATHA : Bitter almonds ! It's cyanide ! Sparkling cyanide !

The Doctor runs out of the room, stumbling. Donna and Agatha follow him.

They burst into the kitchen. The Doctor staggers to Davenport and grabs him.

DOCTOR : Ginger beer !

DAVENPORT (offended) : I beg your pardon ?

DOCTOR : I need ginger beer !

He struggles to a the kitchen shelf, sweeping off stuff while he searches for ginger beer.

MRS HART : The gentleman's gone mad !

The Doctor founds the bottle and drinks of it, then pours the rest on his head.

AGATHA : I'm an expert in poisons, Doctor. There's no cure ! It's fatal !

He spits out the rest of the drink.

DOCTOR : Not for me ! I can stimulate the inhibited enzymes into reversal... Protein ! I need protein !

He leans on the worktop, panting in agony, while Donna and Agatha search the kitchen supplies.

DONNA : Walnuts ?

DOCTOR : Brilliant !

She hands him a jar of walnuts and he gobbles it down. Mouth full, he can only gesture to Donna, shaking his hand up and down.

DONNA : I can't understand you ! How many words ?

He shows up one finger.

DONNA : One ! One word !

He keeps shaking his hand while Donna is guessing what he means.

DONNA : Shake, milk shake, milk ? Milk ? No, not milk ? Hm, shake, shake, shake... Cocktail shaker ! What do you want, a Harvey Wallbanger ?

He finally manages to swallow the walnuts.

DOCTOR : Harvey Wallbanger ?!

DONNA : Well, I don't know !

DOCTOR : How is Harvey Wallbanger one word ?!

AGATHA : What do you need, Doctor ?!

DOCTOR : Salt, I was miming salt ! Salt ! I need something salty !

DONNA : What about this ?

She shows him a brown bag.

DOCTOR : What is it ?

DONNA : Salt !

DOCTOR : That's too salty !

DONNA : Oh, that's too salty !

Agatha hands him a jar.

AGATHA : What about this ?!

He opens the jar and gobbles the contents.

DONNA : What's that ?

AGATHA : Anchovies !

The Doctor gestures again.

DONNA : What is it ? What else ? It's a song ? Mammy ? Um, I don't know, Camptown Races ?

DOCTOR : Camptown Races ?

DONNA : All right then, Towering Inferno !

DOCTOR : It's a shock ! Look ! Shock ! I need a shock !

DONNA : Right then. Big shock, coming up !

She grabs him and kisses him. She lets him go, and the Doctor breathes out a cloud of grey smoke. Donna, Agatha and the kitchen staff stare at him, shocked.

DOCTOR : Detox ! (he wipes his mouth). I must do that more often !

Donna gives him a nasty look.

DOCTOR : I mean, the, the detox.

AGATHA (in disbelief) : Doctor, you are impossible ! Who are you ?

There is a clap of thunder and lightning. In the manor, the group is having dinner together in the dining room.

DOCTOR : A terrible day for all of us. (pause) The Professor struck down, Miss Chandrakala taken cruelly from us... and yet we still take dinner.

LADY EDDISON : We are British, Doctor. What else must we do ?

DOCTOR : Then someone tried to poison me. Any one of you had the chance to put cyanide in my drink. But it rather gave me an idea.

REVEREND : And what would that be ?

DOCTOR : Well... poison. Drink up ! (he gets suspicious looks from everyone). I’ve laced the soup with pepper.

COLONEL : Ah, I thought it was jolly spicy.

DOCTOR : But the active ingredient of pepper is piperine. Traditionally used as an insecticide. (they all stare at each other, confused) So, anyone got the shivers ?

There is a strike of lightning and the window is blown violently open, the candles blow out and the room goes all dark.

COLONEL : What the deuce is that !?

DOCTOR : Listen… listen, listen, listen !

Silence. They all listen and hear a waspy buzz.

LADY EDDISON (looking around) : No, it can’t be...

There's another strike of lightning.

AGATHA (rising) : Show yourself, demon !

DOCTOR (as they all begin to move) : Nobody move ! No, don't, stay where you are !

The Vespiform shows itself.

DOCTOR : Out, out, out, out !

They spread out. The Doctor, pushing Agatha in front of him, ends up in a small room together with Donna and Greeves.

DOCTOR : Not you, Agatha. You’ve got a long, long life to live yet.

He takes a sword from a wall decoration.

DONNA : Well, we know the butler didn’t do it !

DOCTOR (running back) : Then who did ?

They find that most of the people didn’t leave the dining room : Robina is sitting in astonishment, gasping, the Colonel is topsy-turvy on his wheelchair, Lady Eddison is at the head of the table, Davenport is on the ground, and the Reverend is to the side of the room.

LADY EDDISON (feeling herself) : My jewelry ! The Firestone ! It’s gone ! Stolen...

DAVENPORT (in horror) : Roger...

Roger is lying with his head in a bowl, a knife in his back. Robina screams. Lady Eddison walks over to his son's body shaking her head in disbelief. She hugs him as she talks.

LADY EDDISON (crying) : My son... my child !

In the drawing room, Agatha sits on the sofa and the Doctor stands in front of the fireplace, thinking. Donna walks in and sits next to Agatha.

DONNA : That poor footman. Roger’s dead and he can’t even mourn him. 1926, it’s more like the dark ages.

AGATHA : Did you enquire after the necklace ?

DONNA : Lady Eddison bought it back from India. It’s worth thousands.

DOCTOR (pondering) : It can sting, it can fly. It could wipe us all out in seconds, why is it playing this game ?

AGATHA : Every murder is essentially the same. They are committed because somebody wants something.

DOCTOR  : What does a Vespiform want ?

AGATHA : Doctor, stop it. The murderer is as human as you or I.

DOCTOR (sudden realisation) : You’re right !

He walks over and kneels to Agatha.

DOCTOR : Ah, I’ve been so caught up with giant wasps that I’ve forgotten. You’re the expert !

AGATHA : I'm not, I've told you ! I’m just a... purveyor of nonsense.

DOCTOR : No, no, no, no, no ! Because plenty of people write detective stories, but yours are the best ! And why ? Why are you so good, Agatha Christie ? Because you understand ! You’ve lived... you’ve fought... you’ve had your heart broken. You know about people... their passions, their hope, and despair, and anger. All of those tiny, huge things, that can turn the most ordinary person into a killer. Just think, Agatha ! If anyone can solve this... it’s you !

Everyone has gathered in the drawing room. The Doctor is standing in front of the group.

DOCTOR : I’ve called you here on this endless night, because we have a murderer in our midst. And when it comes to detection, there’s none finer. Ladies and gentlemen, I give you... Agatha Christie !

The Doctor takes a seat next to Donna as Agatha takes his spot.

AGATHA : This is a crooked house. A house of secrets. To understand the solution, we must examine them all. Starting with you...

Agatha pauses, looking in the direction of Lady Edison, but then turns to Robina.

AGATHA : ... Miss Redmond.

ROBINA : But I’m innocent, surely ?

AGATHA : You’ve never met these people and these people have never met you. I think the real Robina Redmond never left London, you’re impersonating her !

ROBINA : How silly ! What proof do you have ?

AGATHA : You said you went to the toilet...

DONNA : Oh, I know this. If she was really posh, she’d say "loo".

Agatha reaches down to the coffee table and lifts up the Unicorn's box.

AGATHA : Earlier today, Miss Noble and I found this on the lawn. Right beneath your bathroom window. You must have heard that Miss Noble was searching the bedrooms, so you panicked. You ran upstairs and disposed of the evidence.

A flashback shows exactly what Agatha had just explained.

ROBINA : I’ve never seen that thing before in my life.

LADY EDDISON : What’s inside it ?

Agatha opens the box to reveal its contents.

AGATHA : The tools of your trade, Miss Redmond. Or should I say... (showing the tools to everyone) the Unicorn !

Everyone stares at Rubina, shocked.

AGATHA : You came to this house with one sole intention. To steal the Firestone !

Robina looks Agatha closely in the eye, before getting up from her seat. Her voice, her accent, her whole attitude changes.

ROBINA : Oh, alright then. It’s a fair cop. Yes, I’m the bleedin' Unicorn. Ever so nice to meet you, I don’t think. I took my chance in the dark and napped it. Go on then, you knobs. Arrest me, sling me in jail !

She pulls out the Firestone from inside her dress and tosses it to the Doctor.

DONNA : So, is she the murderer ?

ROBINA : Don’t be so thick. I might be a thief, but I ain’t no killer.

AGATHA : Quite. There are darker motives at work. And in examining this household, we come to you... (Agatha eyes Lady Edison again, but then turns away). Colonel !

COLONEL : Damn it, woman ! You with your perspicacity ! You've rumbled me.

He stands up from his wheelchair.

LADY EDDISON : Hugh, you can walk ! But why !?

COLONEL : My darling, how else could I be certain of keeping you by my side ?

LADY EDDISON : I don't understand...

COLONEL : You're still a beautiful woman, Clemency. Sooner or later some chap will turn your head. I couldn't bear that. Staying in the chair was the only way I could be certain of keeping you. (turning to Agatha) Confound it, Mrs Christie, how did you discover the truth ?

AGATHA : Um, actually I had no idea. I was just going to say you're completely innocent.

COLONEL : Oh... ugh.

AGATHA : Sorry !

COLONEL : Well, well shall I sit down then ?

AGATHA : Yeah, I think you better had.

He sits down and Lady Eddison holds his hand.

DONNA : So he's not the murderer ?

AGATHA : Indeed, not. To find the truth let's return to this. (she takes the Firestone from the Doctor). Far more than the Unicorn's object of desire. The Firestone has quite a history. Lady Eddison.

LADY EDDISON (shocked) : I've done nothing !

AGATHA : You brought it back from India, did you not ? Before you met the Colonel. You came home with malaria, and confined yourself to this house for six month, in a room that has been kept locked ever since, which I rather think means...

LADY EDDISON : Stop, please.

AGATHA : I'm so sorry. But you had fallen pregnant in India. Unmarried and ashamed, you hurried back to England with your confidante, a young maid later to become housekeeper Miss Chandrakala.

COLONEL : Clemency, is this true ?

LADY EDDISON : My poor baby. I had to give him away. The shame of it.

COLONEL : But you never said a word...

LADY EDDISON : I had no choice. Imagine the scandal. The family name! I'm British, I carry on.

DOCTOR : And it was no ordinary pregnancy.

LADY EDDISON : How can you know that ?

DOCTOR : 'Scuse me Agatha, this is my territory. But when you heard that buzzing sound in the dining room, you said "It can't be." Why did you say that ?

LADY EDDISON (whispering) : You'd never believe it.

AGATHA : The Doctor has opened my mind to believe many things.

Flashback starts, showing what Lady Eddison says.

LADY EDDISON (VO)  : It was forty years ago, in the heat of Delhi, late one night. I was alone. And that's when I saw it, a dazzling light in the sky. The next day, he came to the house. Christopher, the most handsome man I'd ever seen. Our love blazed like a wildfire. I held nothing back. And in return... he showed me the incredible truth about himself. He'd made himself human, to learn about us.

We see Christopher becoming a giant wasp.

LADY EDDISON (VO) : This was his true shape.

Flashback ends.

LADY EDDISON : I loved him so much, it didn't matter. But he was stolen from me. 1885, the year of the great monsoon. The river Jumna rose up and broke its banks. He was taken at the flood. But Christopher left me a parting gift, (flashback shows him giving her the Firestone) a jewel like no other. I wore it always, part of me never forgot. I kept it close. Always.

ROBINA : Just like a man, flashes his family jewels, and you end up with a bun in the oven !

AGATHA : A "poor little child". Forty years ago, Miss Chandrakala took that newborn babe to an orphanage. But Professor Peach worked it out. He found the birth certificate.

DONNA  : Oh, that's maiden ! Maiden name !

AGATHA : Precisely.

DONNA : So, she killed him ?

LADY EDDISON : I did not !

AGATHA : Miss Chandrakala feared that the Professor had unearthed your secret. She was coming to warn you.

DONNA : So, she killed her ?

LADY EDDISON : I did not !

AGATHA : Lady Eddison (pause) is innocent. Because at this point... Doctor !

The Doctor rises from his seat and takes Agatha's place.

DOCTOR : Thank you. At this point, when we consider the lies and the secrets, and the key to these events, then we have to consider... it was you, Donna Noble !

He points to Donna who is staring at him in shock.

DONNA : What !? Who did I kill ?

DOCTOR : No, but you said it, all along. The vital clue. This whole thing is being acted out like a murder mystery. Which means... (he points to Agatha) it was you, Agatha Christie !

AGATHA (astounded) : I beg your pardon, sir !

DONNA : So, she killed them ?

DOCTOR : No ! But she wrote ! She wrote those brilliant, clever books. And who’s her greatest admirer ? The moving finger points  at you... (he points at Lady Eddison) Lady Eddison !

LADY EDDISON : Don't, leave me alone !

DONNA : So, she did kill them ?

DOCTOR : No ! But just think, last Thursday night, what were you doing ?

LADY EDDISON : I was... I was in the library. I was reading my favourite Agatha Christie (flashback shows Lady Eddison reading in the library) thinking about her plots, and how clever she must be. How is that relevant ?

DOCTOR  : Just think. What else happened on Thursday night ?

The Doctor looks at Reverend Golightly who stares back, confused.

REVEREND : I’m sorry ?

DOCTOR : You said on the lawn, this afternoon. Last Thursday night, those boys broke into your church.

REVEREND : That’s correct.

Flashback of him walking into the church and finding a robbery.

REVEREND (VO) : They did. I discovered the two of them. Thieves in the night, I was most perturbed.

REVEREND (in the flashback) : What the blazes are you doing boys ?

Flashback ends.

REVEREND : But, I apprehended them.

DOCTOR : Really ? A man of God against two strong lads ? A man in his forties ? Or, should I say... forty years old, exactly ?

LADY EDDISON : Oh my god !

DOCTOR : Lady Eddison, your child, how old would he be now ?

LADY EDDISON : Forty, he’s forty !

DOCTOR : Your child has come home.

REVEREND : This is poppycock !

DOCTOR : Oh ? You said you were taught by the Christian Fathers. Meaning, you were raised in an orphanage.

LADY EDDISON : My son... can it be ?

DOCTOR : You found those thieves, Reverend, and you got angry ! A proper, deep anger, for the first time in your life, and it broke the genetic lock ! You’ve changed !

Flashback to the night of the robbery, where we left off. The boys are heading away from the alter with the stolen items.

REVEREND : Put thozzzzze... thingzzzzz... back where you found them ! It'zzzz...

Purple light engulfs him and he shakes violently. Flashback ends.

DOCTOR : You realized your inheritance ! After all these years, you knew who you were.

He snatches the Firestone off Agatha.

DOCTOR : Oh, and then it all kicks off, cos this isn’t just jewel. It’s a Vespiform telepathic recorder ! It’s part of you, your brain, your very essence. When you activated, so did the Firestone. It beamed your full identity directly into your mind. And, at the same time (flashback of Lady Eddison reading "The murder of Roger Ackroyd" in the library) it absorbed the works of Agatha Christie, directly from Lady Eddison. It all became part of you.

Flashes of the Reverend and random pages from the book.

DOCTOR : Mechanics of those novels formed a template in your brain. You’ve killed, in this pattern, because that’s what you think the world is. Turns out, we are in the middle of a murder mystery. One of yours, Dame Agatha !

AGATHA : Dame ?

DOCTOR : Oh, sorry, not yet.

DONNA : So he killed them ? Yes ? Definitely ?

DOCTOR : Yes.

REVEREND : Well... this has certainly been a most entertaining evening.

Everyone stares at him.

REVEREND : Really, you can’t believe any of this surely, Lady Edizzzz...

DOCTOR : Lady who ?

REVEREND (struggling) : Lady Edizzzzzon...

DOCTOR : Little bit of buzzing there, Vicar ?

REVEREND : Don't make me angry !

He rises from his seat and stands up in front of the group.

DOCTOR : Why ? What happens then ?

REVEREND : Damn it ! You humanzzzz ! Worshipping your tribal sky godzzz ! I am so much more ! That night, the universe exploded in my mind ! I wanted to take what wazzz mine. And you, Agatha Christie, with your railway station bookstall romancezzzzz... What'zzzzz to stop me killing you ?

LADY EDDISON : Oh, my dear god. (reaching out towards him). My child !

Purple light surrounds the Reverend while he transforms into the Vespiform.

REVEREND : What'zzzz to stop me killing you all ?

Fully transformed, he flies at the people.

LADY EDDISON : Forgive me !

COLONEL : No, no, Clemency, come back! Keep away, keep away my darling !

He pulls her away from the Vespiform. They back into a corner with Greeves and Robina.

AGATHA (holding up the Firestone) : No ! No more murder ! If my imagination made you kill, then my imagination will find a way to stop you, foul creature !

She runs out, the Doctor, Donna and the Vespiform following her.

DONNA : Wait ! Now it’s chasing us !

The two get out of the manor and shut the door behind them. Agatha drives up in one of the vintage cars and beeps a horns at them. The Vespiform breaks through the door.

AGATHA : Over here ! Come and get me, Reverend !

DOCTOR : Agatha, what are you doing ?

AGATHA : If I started this Doctor, then I must stop it !

She drives away. The Doctor and Donna run towards the other car. The Vespiform hesitates for a second, then flies off after Agatha.

DOCTOR : Come on !

AGATHA : It’s all my fault, it’s all my fault, it’s all my fault !

The Doctor and Donna follow her with the other car.

DONNA : You said this is the night Agatha Christie loses her memory.

DOCTOR : Time is in flux, Donna ! For all we know, this is the night Agatha Christie loses her life and history gets changed.

DONNA : But where’s she going ?

DOCTOR : The lake ! She’s heading for the lake. What’s she doing ?

The cars stop at the Silent Pool lake. Agatha gets out and holds up the Firestone, which is engulfed in purple glow.

AGATHA  : Here I am ! The honey in the trap. Come to me, Vespiform...

DONNA : She’s controlling it !

DOCTOR : Its mind is based on her thought processes. They’re linked !

Donna and the Doctor stand beside Agatha.

AGATHA : Quite so, Doctor ! If I die, then this creature might die with me.

The Doctor steps in front of Agatha and faces the Vespiform.

DOCTOR : Don’t hurt her ! You’re not meant to be like this. You’ve got the wrong template in your mind.

DONNA : It’s not listening.

Donna snatches the Firestone off Agatha and throws it into the lake, the Vespiform chasing after it, drowning in a purple glow. The three of them look down at the lake in sorrow.

DONNA (sadly) : How d'you kill a wasp ? Drown it. Just like his father.

DOCTOR : Donna, that thing couldn't help itself.

DONNA (defensively) : Neither could I !

AGATHA : Death comes as the end... and justice is served.

DOCTOR : Murder at the Vicar’s rage. (Donna stares at him) Needs a bit of work.

AGATHA : Just one mystery left, Doctor. Who exactly are you ?

The Doctor takes a deep breath to answer, but Agatha suddenly collapses, yelling in pain.

DOCTOR : Oh, it’s the Firestone ! It’s part of the Vespiform’s mind. It’s dying and it’s connected to Agatha !

A purple glow engulfs Agatha, but then it stops and she rests silently with her eyes shut.

DOCTOR : He let her go. Right at the end, the Vespiform chose to save someone’s life.

DONNA : Is she alright, though ?

DOCTOR : Oh, of course ! The amnesia ! Wiped her mind of everything that happened. The wasp, the murders...

DONNA : And us ! She’ll forget about us.

DOCTOR : Yeah, but we’ve solved another riddle. The mystery of Agatha Christie. And tomorrow morning, her car gets found by the side of the lake.

We see repeat of the flashes from the beginning of the episode: the view of Agatha’s car by the lake...

DOCTOR (VO) : A few days later, she turns up in hotel at Harrogate, with no idea of what just happened.

... Agatha standing at the Harrogate Hotel entrance, looking at the Doctor and Donna in confusion...

DOCTOR (VO) : No-one'll ever know.

... then she slowly walks into the hotel.

DONNA (VO) : Lady Eddison, the Colonel, and all the staff... what about them ?

Camera turns to the Doctor and Donna standing outside the TARDIS, near the hotel.

DOCTOR : Shameful story. They'd never talk of it. Too British. While the Unicorn does a bunk, back to London town. She could never even say she was there.

DONNA : But, what happens to Agatha ?

DOCTOR : Oh, great life ! Met another man, married again. Saw the world. Wrote and wrote and wrote.

DONNA : She never thought her books were any good, though. And she must have spent all those years wondering.

They get into the TARDIS, the Doctor puts his coat on one of the "trees" inside.

DOCTOR : Thing is, I don’t think she ever quite forgot. Great mind like that, some of the details kept bleeding through. All the stuff her imagination could use. Like, Miss Marple !

DONNA : I should have made her sign a contract.

DOCTOR : And, where is it, where is it, hold on... (He lifts up a piece of the TARDIS floor and gets out a chest). Here we go. C... (He opens the chest and rummages the contents). That is, C for Cybermen (he throws aside a Cyberman chest plate), C for Carrionites (he discards the Carrionite globe too, then does the same with the head of a stone statue), and... (he finds a book) Christie, Agatha !

He shows it to Donna. It is "Death in the Clouds", with a giant wasp on the cover.

DOCTOR : Look at that.

DONNA : She did remember !

DOCTOR : Somewhere in the back of her mind, it all lingered. And that’s not all. Look at the copyright page.

He hands the book to Donna and she examines the copyright page.

DONNA : Facsimile edition, published in the year... five billion ?!

DOCTOR : People never stop reading them. She is the best selling novelist, of all time.

DONNA (sighing) : But she never knew.

DOCTOR : Well, no one knows how they’re gonna be remembered. All we can do is hope for the best. Maybe that’s what kept her writing. Same thing keeps me travelling. (smiling at Donna). Onwards ?

DONNA (smiling back) : Onwards !

They watch the TARDIS console happily as the engines start to work.

 

END

 

Source : twiztv

Écrit par memel pour Doctor Who HypnoSeries.

Kikavu ?

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