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Script VF

Script VF de l'épisode spécial Noël "Cyber Noël"

 

1851 - VEILLE DE NOËL - UNE PLACE DE MARCHE - DE JOUR

Le TARDIS se matérialise sous un pont, dans la neige. Le Docteur ouvre les portes et regarde autour de lui avec un sourire. Il marche quelques instants et se retrouve sur une place de marché. Le Docteur voit un enfant.

LE DOCTEUR (s’adressant à l'enfant) : Dis donc mon garçon, quel jour sommes-nous ?

L'ENFANT : La veille de Noël, vous ne seriez pas un peu débile ?!

LE DOCTEUR : Hey ! Répond à la question !

L'ENFANT : On est en l'an de grâce 1851, monsieur.

LE DOCTEUR : D’accord, excellente année, un peu ennuyeuse.

Une femme crie.

LA VOIX DE FEMME : Docteur ! Docteur !

LE DOCTEUR (content et étonné à la fois) : On m'appelle ?!

Il court dans la direction de la voix.

VOIX DE FEMME : Docteur !

LE DOCTEUR : Je suis là, ne vous en faites pas ! Reculez-vous et voyons ce que nous avons là ! (on entend quelque chose frapper à la porte). Oh ! D'accord, j'ai saisi le problème. Quoi qu'il y ait derrière cette porte, partez !

LA FEMME : Docteur !

LE DOCTEUR : Non, non c'est bon je suis là, hello !

 

DANS UNE RUE DESERTE - JOUR

La femme regarde le Docteur en le prenant pour un fou.

LA FEMME : Ne soyez pas stupide, qui êtes-vous ?

LE DOCTEUR : Je suis le Docteur !

LA FEMME : Docteur quoi ?

LE DOCTEUR : Juste le Docteur !

LA FEMME: Il ne peut pas y avoir deux Docteurs !

Quelque chose essaie de sortir en forçant une porte. Un autre homme apparait. Lui, Le Docteur et la femme sont devant cette porte.

L'AUTRE HOMME : Je suis là, ne vous en faites pas ! Reculez-vous et voyons ce que nous avons là !

LE DOCTEUR : Attendez ! Vous êtes qui ?

L'AUTRE HOMME : Je suis le Docteur, juste le Docteur, le seul l'unique et le meilleur. Rosita, donnez-moi le tournevis sonique !

LE DOCTEUR : Le quoi ?

LE DOCTEUR 2 : A présent, hâtez-vous de retourner au Tardis. Je vous conseille de vous reculer, monsieur, ceci est un travail pour un seigneur du Temps !

LE DOCTEUR : Un seigneur du quoi ?

LE DOCTEUR ET LE DOCTEUR 2 (d’une seule voix) : Oh ça c'est une ombre !  Allons-y !

 

Générique de début

 

LE DOCTEUR 2 : Je traque cette horrible créature depuis quinze jours alors reculez-vous !

LE DOCTEUR : Ça m’a tout l'air d'être une conversion primitive. Ils ont dû prendre le cerveau d'un chat ou d'un chien.

LE DOCTEUR 2 : Bavarder ne nous mènera à rien ! Rosita !

ROSITA : Prête !

LE DOCTEUR 2 : Parfait ! Observez et prenez-en de la graine ! (Il attrape la bête avec un lasso). Excellent ! A présent il est temps de ramener cette petite bestiole timorée sur le plancher des vaches.

Il se fait emporter par la bête qui grimpe sur un immeuble.

LE DOCTEUR : Ou non !

LE DOCTEUR 2 : Je pense que j'ai comme un petit problème !

LE DOCTEUR : On ne change pas les bonnes vieilles habitudes. (Il attrape le Docteur 2). C'est bon je vous tiens !

ROSITA : Quelle bande d'idiots !

LE DOCTEUR 2 : Peut-être que si vous tiriez un peu ?

LE DOCTEUR : Je fais que ça, tirer, dans cette position je ne vois pas ce que je peux faire d'autre !

LE DOCTEUR 2 : Alors, je vous suggère de lâcher cette corde !

LE DOCTEUR : Je ne compte pas vous lâcher d'une semelle, Docteur ! Vous ne me reconnaissez pas ?

LE DOCTEUR 2 : Non, je devrais ? Nous nous connaissons ? Je doute que ce soit le bon moment pour consulter mon carnet d'adresse !

LE DOCTEUR : Elle va sauter !

LE DOCTEUR 2 : Et nous, nous allons tomber !

Rosita coupe la corde et les deux hommes tombent sur le sol en riant. Puis tous trois sortent de l'immeuble.

ROSITA: Je suis contente que vous trouviez ceci si amusant ! Vous êtes fous ! Tous les deux ! Vous auriez pu vous faire tuer !

LE DOCTEUR : Mais de toute évidence, nous sommes vivants !

LE DOCTEUR 2 : Laissez-moi vous présenter Rosita, ma fidèle compagne, qui passe son temps à me réprimander.

LE DOCTEUR : Ouais ! Elles font toutes ça. Rosita ! Jolie nom ! Bonjour Rosita.

ROSITA : Je vais être obligée d'aller démonter tous les pièges ! Ils n'auront servi à rien ! Nous n'avons plus que vingt minutes avant l'enterrement, ne l'oubliez pas, et ensuite on retourne au Tardis, d'accord !

LE DOCTEUR : Un enterrement ?

LE DOCTEUR 2 : C'est une longue histoire, ce n'est pas le mien, pas encore. (se tenant le dos). Oh ! Je suis plus aussi jeune que je l’étais !

LE DOCTEUR : Et bien plus que quand vous étiez moi.

LE DOCTEUR 2 : Quand  j’étais qui ?

LE DOCTEUR : Vous ne me reconnaissez vraiment pas ?

LE DOCTEUR 2 : Pas du tout.

LE DOCTEUR : Mais vous êtes le Docteur ! Le prochain Docteur, ou le prochain après le prochain, enfin un Docteur futur.

LE DOCTEUR 2 : Oh, oh !

LE DOCTEUR : Non ne me dites pas ce qu’il m’est arrivé, encore que j’espère ne pas avoir trébuché sur une brique parce que ça serait embarrassant, d’un autre côté ça serait sans douleur, il y a pire, enfin ça dépend des briques !

LE DOCTEUR 2 : Ce que vous dites n’a aucun sens et pourriez-vous me dire qui vous êtes exactement !

LE DOCTEUR : Oh ! Je suis Smith, je m’appelle John Smith, mais moi je sais qui vous êtes, Docteur, vous êtes une légende, si je peux me permettre.

LE DOCTEUR 2 : La modestie m’interdit d’abonder dans votre sens, monsieur, mais oui, oui, c’est vrai.

LE DOCTEUR : Une légende qui souffre de petits problèmes de mémoire, je me trompe ?

LE DOCTEUR 2 : Comment vous le savez ?

LE DOCTEUR : Vous m’avez oublié !

LE DOCTEUR 2 : Oui, il est vrai que tout un pan de ma vie m’a été dérobé. Chaque fois que je veux me tourner vers le passé, il n’y a rien !

LE DOCTEUR : A quand remonte cette amnésie ?

LE DOCTEUR 2 : Depuis le duel avec les cybermen, les maîtres de l’atrocité que nous venons de combattre, ils comptent parmi mes plus vieux ennemis aujourd’hui, ils sévissent dans l’ombre. Vous ne me croirez sans doute pas, Monsieur Smith, mais ce sont des créatures venus d’un autre monde.

LE DOCTEUR : Ah oui, oh !

LE DOCTEUR 2 : Ils seraient apparu d’on ne sait où, tombés du ciel dans un grand éclat de lumière, et ils m’ont retrouvé ! Une chose a été volée et une autre a été perdue. Comment étais-je dans le passé ?

LE DOCTEUR : J’ignore si je devrais vous le dire, il faut être prudent avec l’amnésie, un seul mot de travers...

LE DOCTEUR 2 : C’est très étrange, je vous parle de cybermen, venus des étoiles et pas le moindre clignement de paupière !

LE DOCTEUR : Oh ! Les clignements !  Ne clignez pas des yeux, vous vous souvenez, ne clignez pas des yeux ou vous êtes mort, les statues, Sally et  les anges, ça ne vous dit rien ?

LE DOCTEUR 2 : Vous êtes un homme très bizarre !

LE DOCTEUR : Oh ! Je le suis toujours ! (il regarde autour de lui). Quelque chose ne tourne pas rond !

LE DOCTEUR 2  : Oh ! L’enterrement ! Il commence à quatorze heures ! Ravi de vous avoir rencontré monsieur Smith, surtout n’en parlez à personne.

LE DOCTEUR : Oh ! Je peux vous accompagner ?

LE DOCTEUR 2 : Oh ! Ça peut être dangereux, et rassurez-vous cette ville est en sécurité sous ma garde ! (il commence à partir et se retourne soudain). Ah j’oubliais, je vous souhaite un joyeux Noël monsieur Smith !

LE DOCTEUR : Vous aussi Docteur !

 

QUARTIER GERENAL DES CYBERMEN - JOUR

Une salle, avec un écran qui retransmet l'aventure du Docteur et du Docteur 2Des cybermen regardent l’écran.

CYBERMAN 1 (arrive dans la salle) : Rapport !

CYBERMAN 2 (s'adressant au cyberman 1) : La super onde 11 a établi le contact !

CYBERMAN 1 : Observez bien l’ennemi ! Cet homme est dangereux, cet homme est notre ennemi ! Cet homme est le Docteur. (il se tourne vers une femme). L’attaque est programmée pour 14 heures, le bon déroulement de l’ascension en dépend ! Tous les éléments sont-ils en position ?

LA FEMME : je crains que cela ne dépende que de vous ! Je ne peux que promettre de faire de mon mieux !

CYBERMAN 1 : Définir les paramètres pour «  de mon mieux » !

LA FEMME : Comment dites-vous déjà ? Je vais accomplir cette tâche avec le maximum d’efficacité. Et respecterez-vous votre part du marché ?

CYBERMAN 1 : Avec la nouvelle ère, vous serez anoblie à la cour du cyber monarque !

LA FEMME : Le cyber monarque va se réveiller, oui en effet ! Tout comme un homme. Si vous voulez bien m’excuser, je dois me rendre à des funérailles.

 

DANS UN JARDIN - JOUR

Le Docteur 2 et Rosita sont cachés derrière des arbres alors qu'un carrosse quitte le manoir qui se trouve en face d'eux.

LE DOCTEUR 2  : Le regretté révérend Fairchild vient de quitter sa paisible demeure pour la toute dernière fois. Que son âme repose en paix. Bien, à présent que la maison est vide je vais m'y introduire par l'arrière tandis que vous retournerez au Tardis. Tout ceci n'est pas un travail pour une femme.

ROSITA (outrée) : Mais quand il s'agit de vous sauver la vie, c'est un travail pour une femme, peut-être.

LE DOCTEUR 2  : La compagne du Docteur fait ce que le Docteur dit. Dépêchez-vous !

 

DEVANT LA MAISON DU REVERAND FAIRCHILD - JOUR

Devant une porte. De l'intérieur, le Docteur ouvre la porte que le Docteur 2 tentait de forcer.

LE DOCTEUR : Bonjour !

LE DOCTEUR 2 : Oh ! Mais comment êtes-vous entré ?

LE DOCTEUR : Oh... par devant. Je suis doué avec les serrures. Euh... je voulais vous demander, est-ce que c'est votre tournevis sonique ?

LE DOCTEUR 2  (lui montre un tournevis) : Oui, je serais perdu sans lui.

LE DOCTEUR : Mais c'est un tournevis ! En quoi est-t-il sonique ?

LE DOCTEUR 2 : Eh bien, il fait du bruit ! (il tape le tournevis contre l'encadrement de la porte). C'est sonique, non ! Vu que nous nous comportons comme de vulgaires cambrioleurs, je suggère que nous évitions de nous faire remarquer !

Il entre dans la maison.

LE DOCTEUR : Cette enquête que vous menez, sur quoi porte-t-elle ?

LE DOCTEUR 2 : Tout a commencé par un meurtre !

LE DOCTEUR : Ah très bien ! Je veux dire c'est mal ! Qui était-ce ?

LE DOCTEUR 2 : Un certain Jackson Lake. Professeur de mathématiques dans le Sussex, il est arrivé à Londres, il y a trois semaines et il y a connu une mort affreuse.

LE DOCTEUR : Des cybermen ?

LE DOCTEUR 2 : Difficile à dire, on n'a pas retrouvé son corps, c'est ce qui a tout déclenché ! Des morts mystérieuses et des enlèvements, des enfants, tous disparus sans laisser de traces.

LE DOCTEUR : A qui est cette maison ?

LE DOCTEUR 2 : A la dernière victime, le Révérend Fairchild. On l'a retrouvé, des marques sur le front comme la marque d'une violente électrocution.

LE DOCTEUR : Mais en quoi était-il important ?

LE DOCTEUR 2 : Je vous trouve bien curieux !

LE DOCTEUR : Je suis votre compagnon !

LE DOCTEUR 2 : Le révérend était un pilier de la société. Il était membre de nombreux conseils paroissiaux et c'est un grand défenseur de la cause des enfants.

LE DOCTEUR : Encore les enfants ! Pourquoi les cybermen voulaient-ils sa mort et quel est son lien avec la première victime, ce Jackson Lake ?

LE DOCTEUR 2 : C'est étrange j'ai l'impression de tout vous raconter comme s'il y avait entre nous une sorte de confiance. Vous m'êtes familier M. Smith, je connais votre visage, mais pourquoi ?

LE DOCTEUR : Je me pose une question, je n'ai pu m'empêcher de remarquer que vous portez une montre à gousset.

LE DOCTEUR 2 : C'est important ?

LE DOCTEUR : La légende raconte que tous les souvenirs d'un seigneur du temps sont parfois conservés dans une montre. Je peux ? (Le Docteur 2 lui tend la montre). On raconte aussi qu'en ouvrant la montre (il ouvre la montre mais rien n'en sort à part un bout de la montre qui tombe à terre), ou peut-être pas !

LE DOCTEUR 2  (gêné) : Je la porte par coquetterie.

LE DOCTEUR : Où en étions-nous ? (il renifle). Une invasion extraterrestre !

LE DOCTEUR 2 : Oui ! Cherchez des objets étranges probablement métalliques, tout ce qui semble ne pas appartenir à notre monde, un engin métallique ne ressemblant à aucune machine terrestre. (Le Docteur utilise son tournevis sonique). Il se peut qu'il soit organique mais qu'il ne ressemble à aucun organisme vivant sur notre terre. Chut ! Quel est ce bruit !

LE DOCTEUR : Oh ! C'est rien c'est moi, je sifflais. (il se met à siffler). Le bureau m'intrigue beaucoup. (Il fouille le bureau et y trouve un étrange cylindre). Etrange et métallique, vous aviez raison. Ces deux objets sont des infos tubes (il regarde le Docteur 2), enfin j'imagine, je crois que si j'étais vous, je dirais qu'on les met en route de cette façon. (Il met en route le cylindre et des images apparaissent sur le miroir). Vous voyez ce sont des informations compressées, il y en a des tonnes (il met ses lunettes). Celui-ci contient toute l'histoire de Londres de 1066 jusqu'à aujourd’hui. C'est comme un disque, un cyber disque mais pourquoi les cybermen se serviraient d'un appareil aussi simple ? Il devrait être sans fil, à moins que les cybermen ne soient pas dans le bon siècle, ils n'ont pas assez de puissance. Ils ont besoin d'infos tubes tout à fait banals pour se mettre à jour. (il regarde le Docteur 2). Est-ce que ça va ?

LE DOCTEUR 2 : Ça va !

LE DOCTEUR : Non, qu'y a-t-il ? Qu'est-ce qui ne va pas ?

LE DOCTEUR 2 : J'en ai déjà vu auparavant, j'avais dans la main un de ces objets. Le soir où j'ai perdu la mémoire, le soir où je me suis régénéré. Les cybermen, ils m'ont fait changer, ma mémoire, mon visage et tout le reste. Vous étiez là ! Qui êtes-vous ?

LE DOCTEUR : Je suis un ami. Je vous assure !

LE DOCTEUR 2 : Alors je vous en prie, John, aidez-moi !

LE DOCTEUR : Ah ! Je n’ai jamais su dire non à ça. (Il se lève). Mais cette conversation ne convient pas à la demeure d'un défunt, nous devrions peut-être repartir au Tardis, euh votre Tardis ! Attendez une seconde, il me reste encore une petite chose à vérifier ce ne sera pas long ! Il y a un truc que je ne saisis pas, si il y avait des infos tubes dans cette pièce alors peut-être qu'elle contient quelque chose qui valait le coup d'être enregistré. (Il ouvre une porte, apparaît un cyberman). D'accord ! (Il referme la porte).  Il est temps de courir ! Il n'y pas une seconde à perdre. Dépêchez-vous, Docteur !

CYBERMAN : Exterminez !

LE DOCTEUR : Les escaliers, on ne doit pas les conduire dehors ! (Il prend une épée). Je suis une fine fleur à l'épée, mieux vaut éviter de m'ennuyer quand j'en ai une. C'est votre dernière avertissement ! (Les cybermen continuent d'avancer vers lui). Cette fois, c'est vraiment mon dernier avertissement. J'abandonne ! Ecoutez-moi bien ! Quoi que vous fassiez ici, bloqués dans cette époque, je peux vous aider, je ne plaisante pas, je suis le seul à être en mesure de vous aider, écoutez-moi ! Je suis le Docteur vous avez besoin de moi ! Vérifiez votre mémoire, je suis bien le Docteur, laissez cette homme tranquille ! Le Docteur, c'est moi ! (Il pousse les cybermen avec le pied). Le Docteur, vous vous rappelez, c'est moi le Docteur, vous avez besoin de moi vivant, il vous faut le Docteur et c'est moi !

Le Docteur 2 ouvre un des infos tubes et envoie le faisceau dans la tête des cybermen qui explosent.

LE DOCTEUR : Ah ! Ah ! Ah !, les infos tubes ont un noyau cyclo-Steinham, bien sûr ! Vous avez ouvert le noyau, brisé la sécurité et ça, seul le Docteur aurait songé à ça !

LE DOCTEUR 2 : Je l'ai fait la dernière fois !

LE DOCTEUR : Ça va aller, ne vous en faites pas, faites-moi voir.

LE DOCTEUR 2 : Vous leur avez dit que vous êtes le Docteur, pourquoi ça ?

LE DOCTEUR : Ah, j'essaie juste de vous protéger.

LE DOCTEUR 2 : Vous essayez de me voler la seule chose qu’il me reste, vous aussi ! Ils m'ont dérobé quelque chose de très précieux mais je ne me rappelle pas quoi ! Qu'est ce qui m'est arrivé, que m’ont-ils fait ?

LE DOCTEUR : Nous trouverons, ensemble vous et moi !

 

CIMETIERE - JOUR

Dans un cimetière, des hommes mettent en terre un cercueil.

LE PASTEUR : Nous recommandons à Dieu l'âme de notre frère et nous rendons son corps au sol, la terre revient à la terre, la cendre aux cendres, la poussière à la poussière dans l'espérance de la résurrection à la vie éternelle. (une femme arrive, vêtue de rouge). Par Jésus Christ, notre seigneur à l'avènement duquel pour juger le monde, la terre, et la mer rendront leur mort et le corps de ceux qui sont morts en lui seront changés, rendus conformes à son propre corps glorieux selon cette puissance par laquelle il peut s'assujettir de toute chose, j'entendis une voix du ciel qui me disait...

Il s'arrête.

LA FEMME : Continuez.

LE PASTEUR : Madame, il me faut protester !

LA FEMME : Pour quelle raison ?

LE PASTEUR : La présence d’une femme à un enterrement est déjà tout à fait discutable mais votre tenue...

LA FEMME : Vous la trouvez trop excitante ?

UN HOMME : Vous déshonorez cette cérémonie, vous avez l’air d’une catin !

LA FEMME : Oh ! Vous savez de quoi vous parlez, Monsieur Cole !

M. COLE : Comment connaissez-vous mon nom ?

LA FEMME : Oh vous êtes passés à côté de moi à de nombreuses reprises, distingués, charitables comme les hommes que vous êtes, sans jamais me demander quel est mon nom.

UN HOMME : Vous êtes mademoiselle Hartigan, n’est-ce pas ?

MELLE HARTIGAN : Ah ! Vous avez fait attention, je vous avais vu me regarder, espèce de vilain garnement.

LE PASTEUR : Pardon mais qui est cette femme ?

MELLE HARTIGAN : Je suis la directrice du foyer des pauvres de St Joseph, à votre service. Oh ! Je vous ai bien tous observés quand vous veniez, affables et souriants, faisant montre de votre bienveillance envers les pauvres tandis que je m’échinais à nettoyer leurs paillasses crasseuses.

LE PASTEUR : Je me vois dans l’obligation d’insister, vous devez quitter les lieux.

MELLE HARTIGAN (se penchant sur le cercueil) : Il y avait une raison pour que ce cher révérend Fairchild nous quitte, vous rassembler tous au même endroit. Et après tout, quelle meilleure occasion qu’un enterrement ! Tout homme né d’une femme ne dispose que d’un très court moment à vivre, encore que j’ai quelques amis qui trouveraient complètement à redire à cette affirmation, voulez-vous les rencontrez ? Ecoutez ! Je les entends déjà qui approchent.

Des cybermen  arrivent, les hommes regroupés pour l’enterrement paniquent.

MELLE HARTIGAN : M. Cole, M. Scoones, M. Fletch et M. Miligan restez où vous êtes, nous avons besoin de vous. Quant au reste nous allons devoir nous débarrasser de vous, désolée.

LE PASTEUR : Mais que Diable sont ces affreuses créatures ?

MELLE HARTIGAN : Des cybermen !

Les cybermen  tuent tout le monde.

MELLE HARTIGAN : Je répète : M. Cole, M. Scoones, M. Fletch et M. Miligan, restez !

M. COLE : Espèce de sorcière !

MELLE HARTIGAN : Moi aussi, je vous souhaite un joyeux Noël !

UN HOMME : Mais vous nous avez épargnés ! Pourquoi avez-vous besoin de nous !

MELLE HARTIGAN : Pour vos enfants ! C'est amusant, maintenant que j'y pense. Pendant toutes ces années, aucun d'entre vous ne m'a jamais demandé quel était mon prénom. C'est Mercy. [«Pitié» en anglais].

Dans une rue, les deux Docteurs rejoignent Rosita.

 

EXTERIEUR - JOUR

Dans une rue, les deux Docteurs reviennent de la maison du révérend.

ROSITA : Docteur ! (elle accourt vers le Docteur 2). J'ai cru que vous étiez mort !

LE DOCTEUR 2 : Allons ! Allons ! Rosita, un peu de tenue.

ROSITA : Oh ! Vous êtes parti depuis tellement longtemps ! C'est toujours la même chose, il part en me laissant seule ! C'est à devenir folle !

LE DOCTEUR 2 : Comment se porte le Tardis ?

ROSITA : Oh ! Il est fin prêt, suivez-moi !

LE DOCTEUR : Il me tarde de voir ça.

LE DOCTEUR 2 : Vous aviez vu juste, Rosita, la mort du révérend Fairchild était effectivement l'œuvre des cybermen.

 

DANS UNE ECURIE - NUIT

Ils entrent dans une écurie où des valises sont entassées.

LE DOCTEUR : Vous vivez ici ?

LE DOCTEUR 2 : Ce n'est qu'un pied à terre temporaire jusqu'à ce que nous ayons vaincu l'ennemi. Le Tardis est magnifique mais on ne peut pas vivre dedans.

LE DOCTEUR : Et où se trouve votre Tardis ?

LE DOCTEUR 2 :Il est dans la cour.

LE DOCTEUR (remarque un grand nombre de valises) : Qu'est-ce que c'est que tous ces bagages ?

LE DOCTEUR 2 : Ce sont des preuves. Ils appartenaient à Jackson Lake, la première personne à avoir été assassinée ! Ah ! Si vous aviez vu notre nouvel ami, Rosita, c'est un fier combattant, tout comme moi. Il a affronté un des cybermen avec une épée. Je n'ai pas honte de l’avouer, il a été plus courageux que moi. Il a été brillant ! (Le Docteur utilise son tournevis sonique, autour de lui). C'est vous qui sifflez de nouveau ?

LE DOCTEUR : Oui, oui c'est encore moi !

Il fait signe de se taire à Rosita qui l'a vu faire et fouille les bagages.

ROSITA : Toutes ces affaires appartiennent à un autre homme !

LE DOCTEUR : C'est vrai mais un homme mort. Comment vous êtes-vous rencontrés ?

ROSITA : Le Docteur m'a sauvé la vie. Il faisait nuit, j'étais prêt de Osterman’s Wharf et cette créature est apparue de Dieu sait où, un homme fait entièrement de métal. J'ai bien cru que j'allais mourir et puis il est arrivé. Le Docteur ! Vous pouvez l'aider, monsieur, il fait d'horribles cauchemars, il se réveille en pleine nuit dans un tel état de terreur...

LE DOCTEUR 2 : Ne vous en faites pas, Rosita, étant données les choses qu'un seigneur du temps a pu voir, tout ce qu'il a perdu, ce n'est pas étonnant qu'il fasse des cauchemars.

LE DOCTEUR : Ouais ! ... qu'avons-nous là-dedans ? Regardez ! (Il sort un info tube de la poche d'une veste qui se trouve dans l'un des bagages). Jackson Lake avait un info tube.

LE DOCTEUR 2 : Comment est-ce possible ? Est-ce que c'est important ?

LE DOCTEUR : Docteur, la réponse à tout cela se trouve dans votre Tardis, je voudrais le voir.

LE DOCTEUR 2 : Monsieur Smith, ce serait un grand honneur !

 

EXT - NUIT

Ils sortent de l'écurie et se retrouvent devant une montgolfière.

LE DOCTEUR 2 : Et le voici, mon moyen de transport à travers le temps et l'espace, le Tardis.

LE DOCTEUR  (interloqué) : Vous avez un ballon ?!

LE DOCTEUR 2 : Le Tardis : T. A. R. D. I. S, ce qui signifie transport aérien révolutionnaire développé avec infiniment de style ! Qu'en dites-vous ?

LE DOCTEUR : Eh bien, en fait, je suis un peu surpris mais j'aime bien ! Chouette ! Chouette Tardis ! Ouais, brillant ! Très ingénieux ! Vous l'avez gonflé avec du gaz, c'est ça ?

LE DOCTEUR 2 : Nous sommes à côté de l'usine de Mutton Street. Je leur verse une somme assez modique. (Il se tourne vers un jeune homme). Beau travail, Jake !

JAKE : Content de vous rendre service, Monsieur !

Il prend le billet que le Docteur 2 lui tend.

LE DOCTEUR : Vous avez beaucoup d'argent !

LE DOCTEUR 2 : Ah ! On n’a rien sans rien, vous savez ce que c'est ! Et pour le panneau qui a été arraché ?

JAKE : Je l'ai réparé, tout devrait fonctionner. On sait jamais, c'est peut-être pour ce soir. Docteur, vous imaginez ça ? Vivre la nuit de Noël depuis le ciel ?

LE DOCTEUR 2 : Non, je ne crois pas que ce sera encore pour cette fois. Un jour, je pourrais m’envoler, un jour prochain.

LE DOCTEUR : Vous n'avez encore jamais décollé ?

ROSITA : Il rêve de s'en aller d'ici, mais il ne le fait jamais.

LE DOCTEUR 2 : Je ne pourrais m'envoler à bord du Tardis que lorsque Londres sera saine et sauve et quand je me trouverais enfin là-haut... Imaginez, John ! Voyagez à travers le temps et l'espace.

LE DOCTEUR : Le moyen idéal pour s'échapper... Vous ne vous demandez jamais ce que vous voulez fuir ?

LE DOCTEUR 2 : A chaque minute qui passe !

LE DOCTEUR : Vous voudriez que je vous le dise ? J'ai enfin compris de quoi il retourne. Comment vous êtes devenu le Docteur ! Qu'est-ce que vous en dites ? Vous voulez savoir ?

 

EXTERIEUR - NUIT

Changement d'endroit. Quatre hommes sont en ligne, des oreillettes cybernétiques à l'oreille.

MELLE HARTIGAN : M. Cole, M. Scoones, M. Fletch et M. Miligan, vous avez tous reçu vos instructions et la cour du cybermonarque compte sur vous. Mais avant tout, que diriez-vous de faire un petit essai ? Tournez à gauche ! (les hommes s'exécutent). A droite ! Tournez à gauche ! Face à moi! (elle rit). Je pourrais jouer à cela toute la nuit ! Maintenant, allez accomplir votre tâche. Ramenez-les tous !

 

ECURIE - NUIT

De nouveau dans l'écurie, Rosita et les deux Docteurs sont assis.

LE DOCTEUR : Toute cette histoire a débuté avec les cybermen à une époque très éloignée de celle-ci, très loin de là où nous nous trouvons. Les cybermen livraient bataille et ils ont perdu. En conséquence de quoi, ils ont été envoyés dans une dimension inhospitalière, appelée le vide, pour y être emprisonné à tout jamais. Mais ensuite une plus grande bataille a éclaté, si grande, en fait, que tout ce qui se trouvait dans le vide a été anéanti ! Mais tandis que les murs de notre monde se sont craquelés, les derniers de la race des cybermen ont été aspirés à travers les dimensions et ont remonté le cours du temps pour atterrir ici, et c'est là qu'ils vous ont trouvé...

LE DOCTEUR 2 : Je les ai combattus, je sais bien ceci ! Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?

LE DOCTEUR : A la même période, un autre homme est arrivé à Londres : Monsieur Jackson Lake. Il avait beaucoup de bagages, pas mal d'argent en poche, peut-être venait-il pour les fêtes de Noël, je n’en sais rien mais il a rencontré les cybermen lui aussi. Et tout comme vous, exactement comme vous, il est entré en possession d'un info tube.

LE DOCTEUR 2 : Mais il a été tué ! Jackson Lake est mort, les cybermen l'ont abattu.

LE DOCTEUR : Vous dites qu’on n’a jamais retrouvé le corps. Vous avez conservé tous ses bagages mais vous n'avez jamais pu vous résoudre à les ouvrir ! Je vous ai dit que la réponse se trouvait dans votre montre à gousset, vous permettez ? (Il prend la montre et la retourne dévoilant deux lettres gravées). J. L. c'est la montre de Jackson Lake.

ROSITA : Ça veut dire que Jackson Lake, c'est vous, Monsieur ?

LE DOCTEUR 2 : Mais je suis le Docteur !

LE DOCTEUR : Vous êtes devenu le Docteur parce que le fameux info tube que vous avez récupéré contient des informations sur une personne en particulier. (Le Docteur active l'info tube). C'est la base de données des cybermen, ils ont dû la voler aux Daleks une fois dans le vide. Elle contient tout ce qu'il est nécessaire de savoir à propos du Docteur !

Le visage du Docteur apparaît.

JACKSON LAKE : C'est vous !

LE DOCTEUR : Seigneur du Temps, Tardis, ennemi des cybermen, le seul et l'unique ! Vous comprenez ? Je crois que cet info tube s'est retourné contre vous et qu'il a déchargé toutes ses informations à mon sujet directement dans votre cerveau.

JACKSON LAKE : Je ne suis qu'un imposteur !

LE DOCTEUR : Non, non, les infos tubes ne contiennent que des informations, la bravoure dont vous avez fait preuve en sauvant la vie de Rosita et en sauvant la ville de Londres, et cette inventivité ! Fabriquer un Tardis ! Tout cela vient de vous !

JACKSON LAKE : Qu'y a-t-il d’autre ? Dites-moi tout le reste !

LE DOCTEUR : Quelque chose vous manque n'est-ce pas ?

JACKSON LAKE : Je vous demande de me le dire, monsieur ! Dites-moi ce qu'ils m'ont pris !

LE DOCTEUR : Je suis désolé ! Je suis sincèrement désolé mais ça fait beaucoup de bagages pour un homme seul ! Un info tube n'est qu'une base de données technologiques, il ne peut pas faire perdre la tête à un homme. Le mal dont vous souffrez s'appelle une fuite dissociative. C'est une forme d'amnésie dans laquelle l'esprit se dissocie d'un traumatisme pour ne pas avoir à le revivre de nouveau ! Vous avez souhaitez devenir quelqu'un d'autre parce que Jackson Lake avait subi des pertes atroces dans sa vie.

Une horloge sonne au loin.

ROSITA : Il est minuit. C'est le jour de Noël.

JACKSON LAKE : Je me rappelle ! Ah ! Mon Dieu ! (il a une vision des cybermen s'approchant d'une femme). Caroline ! Ils ont tué ma femme ! Ils l'ont tuée.

Il pleure et les infos tubes se mettent à bipper, le Docteur suit le signal.

LE DOCTEUR : On dirait que vous avez trouvé tout un stock d'info tubes.

Il sort une ceinture où sont accrochés des dizaines d'info tubes.

ROSITA : Vous entendez ça ? C'est quoi ce bruit ?

LE DOCTEUR : L'activation, un appel aux armes ! Les cybermen sont en marche !

Il court dans la rue.

JACKSON LAKE (à Rosita) : Le Docteur  a besoin qu'on l'assiste, c'est une chose que j'ai appris à son sujet. Quelqu'un doit lutter à ses côtés ! Courrez le rejoindre ! Allez-y !

 

EXTERIEUR - LA NUIT DE NOËL

Dans la rue des enfants marchent en groupe, guidés par M. Cole. Rosita rejoint le Docteur qui assiste à la scène en cachette.

ROSITA : Je suis là ! Qu'est-ce qu'il se passe ? (Les enfants pleurent). C'est Monsieur Cole, c'est le directeur du foyer d'Hazel Street. Peut-être qu'il les emmène à la messe ?

LE DOCTEUR : Oh non, ça n'a rien de très catholique ! (il s'approche de M. Cole). Est-ce que vous m'entendez ? Il y a quelqu'un ? On ne dirait pas ! Monsieur Cole, vous semblez avoir quelque chose dans l'oreille ! Ceci risque de vous... (il est interrompu par l'arrivée d'une ombre). Ils les surveillent, en les affrontant on risque de blesser les enfants !

ROSITA : Mais où les emmènent-ils ?

Jake arrive.

JAKE : J'ai l'impression qu'ils vont tâter du fouet, si vous voulez mon avis. Ils disent qu'il y en a trop de ces morveux ! J'ai vu un autre groupe partir du foyer d'Ingleby sur Broadback Lane.

LE DOCTEUR : Où ça se trouve ?

ROSITA : De ce côté ! (elle court). Il y en a des dizaines !

LE DOCTEUR : Qu'est-ce qu'ils veulent faire d'eux ?

Les enfants s'arrêtent devant une porte et un cyberman en sort.

M. COLE : Continuez à avancer ! Vous allez entrer dans la cour du cybermonarque ! En avant. Ceci est un ordre ! En avant !

Les enfants sont effrayés mais obéissent.

 

ECURIE - NUIT

De nouveau dans l'écurie. Jackson, seul et en pleurs.

JACKSON LAKE : Où est-il ? Où est-il ?

Il fouille dans les bagages.

 

EXTERIEUR - NUIT

Vers le bâtiment où les enfants ont été conduits. Rosita et le Docteur sont cachés et des cybermen gardent la porte.

ROSITA : Cette porte mène à l'écluse. Les eaux usées passent par là pour se jeter dans la Tamise.

LE DOCTEUR : Je vois. Mais l'endroit est trop surveillé, il faut trouver une autre entrée.

Des cybermen les encerclent.

LE DOCTEUR : Oh ! Non ! Non ! Ça c’est de la triche vous nous prenez par surprise ! Vos jambes sont réglées sur silencieux, ou quoi ?

Mademoiselle Hartigan arrive.

MELLE HARTIGAN : Tiens ! Tiens ! Qu’est-ce que nous avons là ?

LE DOCTEUR : Non, écoutez, venez vers moi très doucement, ne les laissez pas vous toucher.

MELLE HARTIGAN : Mais ils ne me feraient pas de mal, mes charmants petits anges, mes beaux chevaliers en armure étincelante et ce n’est pas une image !

LE DOCTEUR : Même s’ils ont réussi à vous convertir, vous ne parlez pas comme eux, vous avez encore votre libre arbitre, je vous en prie éloignez-vous d’eux !

MELLE HARTIGAN : Mais il n’y a pas eu de conversion, cher monsieur, personne n’a jamais asservi mon esprit, les cybermen m’ont offert la seule chose que je désirais : la libération.

ROSITA : Vous êtes qui ?

MELLE HARTIGAN : Je vous suggère de vous taire, je doute qu’il vous paie pour faire la conversation. En revanche j’aimerais savoir qui vous êtes, monsieur, vous semblez bien connaître mes compagnons.

LE DOCTEUR : Je suis le Docteur.

CYBERMAN : Incorrect ! Vous ne correspondez pas à notre description du Docteur.

LE DOCTEUR : Ouais c’est vrai ! Mais je crois que votre base de données a été corrompue. Attendez une seconde, regardez ça ! (il sort un info tube de sa poche). C’est l’info tube du Docteur, allez-y, branchez-le et téléchargez les données !

CYBERMAN : Le noyau a été endommagé, l’utiliser endommagerait les cyber-unités.

LE DOCTEUR : Ça valait le coup d’essayer.

CYBERMAN : Noyau réparé ! Téléchargement ! Vous êtes le Docteur.

LE DOCTEUR :  Bonjour !

CYBERMAN : Vous allez être éliminé !

LE DOCTEUR : Non s’il vous plait, rendez-moi un service avant de me tuer et dites-moi une chose : pourquoi vous avez besoin de ces enfants ?

MELLE HARTIGAN : A quoi peuvent-ils servir d’après vous ? Ils sont une bonne main d’œuvre.

LE DOCTEUR : Pour faire quoi ?

MELLE HARTIGAN : Les sujets de l’Empire le découvriront très bientôt et ils se prosterneront en signe d’allégeance !

LE DOCTEUR : Ils ont tout préparé pour le jour de Noël, c’était votre idée, Mademoiselle...

MELLE HARTIGAN : ... Hartigan, oui c’est le jour parfait pour une naissance et pour un message d’espoir au peuple, seulement cette fois ce message ne viendra pas d’un homme !

LE DOCTEUR : La naissance de quoi ?

MELLE HARTIGAN : Une naissance mais aussi une mort, la vôtre ! Merci beaucoup, Docteur ! Je suis ravie d’avoir pris part à votre toute dernière conversation. A présent, éliminez-le !

CYBERMAN : Eliminer !

Jackson Lake arrive et tue les cybermen.

JACKSON LAKE : A votre service Docteur !

MELLE HARTIGAN (furieuse) : Ombre ! Ombre !

LE DOCTEUR : Venez ! Il faut partir !

ROSITA : Une dernière chose.

Elle met un coup de poing dans le visage de Mademoiselle Hartigan.

LE DOCTEUR : Autant vous dire que je n’approuve pas vos méthodes ! Venez !

MELLE HARTIGAN (aux ombres) : Laissez-moi ! Laissez-moi tranquille ! Allez dire à vos maîtres que nous n’attendrons pas le lever du jour et que le cybermonarque va se réveiller ! Cette nuit !

Sous un pont. Rosita, le Docteur et Jackson Lake.

LE DOCTEUR : Leur repère se trouve tout près du fleuve, il faut arriver à y entrer !

JACKSON LAKE : Je vous ai devancé, ma femme et moi emménagions à Londres car j’avais obtenu un poste à l’université et bien que ma mémoire soit déficiente, j’ai trouvé ceci (il tend un papier). ça se trouvait dans les bagages ! Un acte notarié pour une maison située au 15 Baltimore street ! Si j’ai découvert les cybermen dans le cellier alors ça signifie...

LE DOCTEUR : Qu’il doit y avoir une entrée, brillant !

JACKSON LAKE : Mais il y a autre chose, je me souviens du cellier et de ma femme mais je suis persuadé qu’il y avait autre chose dans cette pièce. En découvrant de quoi il s’agit peut-être aurons nous la clé pour vaincre ces envahisseurs, alors allons-y !

LE DOCTEUR : Vous devriez peut-être...

ROSITA : N’y songez même pas !

 

QUARTIER GENERAL DES CYBERMEN - NUIT

Dans le quartier général des cybermen.

CYBERMAN EN CHEF (Melle Hartigan à sa suite) : Très sage décision ! Si le Docteur a l’intention d’intervenir alors l’ascension doit débuter immédiatement.

MELLE HARTIGAN : Excellent ! En ce qui vous concerne M. Cole, M. Scoones, M. Fletch et M. Miligan, votre travail est terminé. (elle pousse une manette et électrocute les quatre hommes). Les enfants ! Écoutez-moi ! Bien, il est l’heure d’entamer la nouvelle révolution industrielle. Je veux tous vous voir à l’ouvrage !

Les enfants travaillent.

CYBERMAN : Niveau d’énergie à 60 %, en augmentation ! Bientôt le cybermonarque va se réveiller !

MELLE HARTIGAN : Montrez-le moi.

 

INTERIEUR - NUIT

Dans le cellier de Jackson Lake, un cyberman est devant eux.

CYBERMAN : Eliminer !

Jackson le détruit avec un info tube et avance vers un objet.

LE DOCTEUR : Il devait sûrement garder ça, c’est une arche dimensionnelle. Ils ont dû la voler aux Daleks, c’est comme ça qu’ils ont pu voyager dans le temps. Est-ce que c’est ça, Jackson, ce dont vous n’arriviez pas à vous souvenir ?

JACKSON LAKE : Je ne crois pas non ! Je n’arrive pas à le voir ! Je suis dans le flou !

LE DOCTEUR : Pas assez d’énergie pour l’activer ! Dépêchons-nous ! Avanti !

SALLE DU TRÔNE DU CYBERMONARQUE - NUIT

Dans la salle du trône du cybermonarque. Un trône au fond de la pièce.

MELLE HARTIGAN (au cyberman en chef) : Oh c’est absolument  magnifique ! C’est tout à fait digne d’une personne royale, ce trône est vraiment très impressionnant, vous aurez l’air majestueux !

CYBERMAN EN CHEF : Le siège que vous appelez trône n’est pas prévu pour m’accueillir, ma seule fonction est de servir le cybermonarque, pas de devenir le cybermonarque !

MELLE HARTIGAN : Alors qui va s’assoir là ? (le cybermonarque se  retourne vers elle). Non attendez une seconde, il n’a jamais été question de ça ! Si vous vous souvenez bien vous m’avez dit que je serais anoblie !

CYBERMANS (en chœur) : Longue vie au Cybermonarque !

MELLE HARTIGAN : Mais vous m’aviez pourtant promis que je ne serais jamais convertie !

CYBERMAN EN CHEF : C’est ce que vous appelez un mensonge.

 

CELLIER - NUIT

Dans un couloir dans le cellier. Le Docteur, Rosita et Jackson Lake.

ROSITA : Qu'est-ce que les cybermen veulent ?

LE DOCTEUR : C'est nous qu'ils veulent ! Est-ce que vous savez ce qu'ils sont ? Des êtres humains dont le cerveau est enfermé dans un corps de métal, ils veulent que chaque être vivant devienne comme eux !

 

SALLE DU TRÔNE DU CYBERMONARQUE - NUIT

Dans la salle du trône du cybermonarque, Mademoiselle Hartigan est attachée sur le trône.

MELLE HARTIGAN : Mais vous n'avez pas le droit de me faire ça !

CYBERMAN EN CHEF : Incorrect ! Votre sort est sellé !

MELLE HARTIGAN : Mais je vous aurais servi quoi qu'il advienne !

CYBERMAN EN CHEF : Votre esprit est déchiré par la colère, la douleur et la vengeance, ces émotions n'ont pas leur place dans un esprit cybernétique. Activation ! Vous avez été tourmentée par vos émotions durant votre vie, à présent nous allons vous en défaire. Voici votre libération.

Un casque descend sur Mademoiselle Hartigan.

MELLE HARTIGAN : Pour l'amour de Dieu, n'avez-vous donc aucune pitié ?

CYBERMAN EN CHEF : Correct ! Le cybermonarque est né. Longue vie au Cybermonarque !

 

EXTERIEUR - NUIT

Le Docteur, Jackson Lake et Rosita arrivent par une entrée, dégagée, dans l'immense salle où les enfants travaillent.

JACKSON LAKE : Bonté divine !

ROSITA : Qu'est-ce que c'est ?

LE DOCTEUR : C'est un moteur ! Il génère de l'électricité mais pour quelle raison ?

JACKSON LAKE : Nous devons les libérer !

LE DOCTEUR : Non, non, non, non !

 

SALLE DU TRÔNE DU CYBERMONARQUE - NUIT

Dans la salle du trône.

MELLE HARTIGAN : Ah ! À présent j'ai accès à tant d'informations !

 

SALLE DE TRAVAIL - NUIT

Le Docteur est devant un écran.

LE DOCTEUR : Energie à 90% mais si nous coupons le moteur, l'énergie diminuera et les cybermen accourront ! Des fluctuations d'énergie ? Ce n’est pas normal !

JACKSON LAKE : Il y a un problème ?

LE DOCTEUR : Non ! Mais attendez, le logiciel est en train de se réécrire de lui-même ! Il est en train de changer.

 

SALLE DU TRÔNE DU CYBERMONARQUE - NUIT

Dans la salle du trône.

MELLE HARTIGAN : Je peux voir les étoiles, tous les mondes en dehors du nôtre, le vortex du temps qui s'ouvre devant moi et l'infinité dans toute sa splendeur. Oh mon Dieu c'est magnifique !

CYBERMAN EN CHEF : Paramètres incorrectes ! « Magnifique » traduit une émotion.

MELLE HARTIGAN : C'est tout à fait ça ! Il y a tellement de joie dans cette machine !

CYBERMAN EN CHEF : La joie n'est pas acceptable !

MELLE HARTIGAN : Vous ne voyez donc pas ? Mon esprit est beaucoup plus fort que vous ne l'auriez jamais imaginé ! Il vous domine, Monsieur, il vous domine tous !

CYBERMAN EN CHEF : Alerte ! Vous opérez en dehors des paramètres établis !

MELLE HARTIGAN : Je suis un nouvel être ! La puissance de votre technologie combinée à l'envergure de mon imagination ! Oui ce sera l'avènement d'une nouvelle race de cybermen. Mes cybermen ! La logique et la force allant de pair avec la fureur et la passion !

CYBERMAN EN CHEF : Diagnostique : erreur système, vous allez être débranchée !

Mademoiselle Hartigan envoi un faisceau et tue le cyberman.

 

SALLE DE TRAVAIL - NUIT

Le Docteur est devant son écran, une petite explosion se produit.

LE DOCTEUR : Oh ! Mais qu'est-ce qui se passe ? Cette machine devient folle !

JACKSON LAKE : Le compteur accélère : 96 % ! 97 !

ROSITA : Et quand il atteindra 100, qu'est-ce qui arrivera aux enfants ?

LE DOCTEUR : Ils vont tous les éliminer ! Venez !

 

SALLE DU TRÔNE DU CYBERMONARQUE - NUIT

Dans la salle du trône.

MELLE HARTIGAN : Je suis le cybermonarque, mon esprit se trouve dans tous les cybermen ! Et vous allez tous m’obéir !

LES CYBERMEN (en chœur) : Longue vie au cybermonarque !

SALLE DE TRAVAIL - NUIT

Un cyberman est devant un écran dans la salle où travaillent les enfants.

CYBERMAN : Le taux d’énergie a atteint 100%. Eliminez la main d’œuvre !

CYBERMAN 2 : Eliminer ! Eliminer !

LE DOCTEUR (aux enfants) : Les enfants ! Il faut que vous sortiez tous d’ici ! Dépêchez-vous ! C’est un ordre ! Je veux tous vous voir sortir en courant.

JACKSON LAKE : Allez ! Dépêchez-vous ! Courrez aussi vite que vous pouvez !

LE DOCTEUR : Il y a une part de tarte qui vous attend si vous vous dépêchez.

JACKSON LAKE : Allez !

LE DOCTEUR : Rosita ! Conduisez-les à la sortie et une fois là-bas, courrez ! Allez ! Ne traînez pas ! Allez !

Les enfants quittent le bâtiment en courant.

ROSITA : A droite, au bout du couloir ! Courrez aussi vite que vous pouvez ! Ne vous arrêtez surtout pas ! Continuez de courir ! Ne vous arrêtez pas !

 

SALLE DU TRÔNE DU CYBERMONARQUE - NUIT

Retour dans la salle du trône.

MELLE HARTIGAN : Venez à moi, mes chers soldats ! Venez me rejoindre !       

 

EXTERIEUR – NUIT

Rosita et les enfants courent.

UNE ENFANT : Dépêchez-vous ! Allez !

ROSITA : Ne vous arrêtez pas ! Continuez de courir !

 

SALLE DE TRAVAIL - NUIT

A l’intérieur. Dans la salle où les enfants travaillaient.

LE DOCTEUR : Allez ! (il met ses lunettes et s’approche d’un écran). On dirait une sorte de démarreur mais pour démarrer quoi ?

Jackson Lake regarde les enfants descendre et quitter la salle et se souvient de la nuit où sa femme a été tuée. Flashback : un cyberman s’éloigne de lui, en portant un enfant sur son épaule.

L'ENFANT : Au secours ! Père, au secours !

Fin du flashback. Dans la salle, Jackson Lake regarde en l’air, un enfant est sur un plateau à quelques mètres du sol, terrorisé.

JACKSON LAKE : C’est mon fils ! Mon fils ! Docteur, mon fils ! Ils m’ont pris mon fils ! Pas étonnant que j’ai perdu l’esprit. Ces maudits cybermen ont pris mon enfant ! Mais il est en vie, Docteur ! (il montre l’enfant et crie). Frédéric !

LE DOCTEUR : Saute, Petit !

JACKSON LAKE : Il est trop effrayé ! Reste où tu es ! Ne bouge pas ! Je monte le chercher.

Une explosion se produit et Jackson est propulsé à terre.

 

DANS LA SALLE DU TRÔNE DU CYBERMONARQUE - NUIT

Dans la salle du trône.

MELLE HARTIGAN : Cybermonarque ! Ascension !

Le plateau où se trouve Mademoiselle Hartigan et un groupe de six cybermen se soulève dans un grand fracas.

 

SALLE DE TRAVAIL - NUIT

Retour dans la salle où les enfants travaillaient.

JACKSON LAKE : Impossible de monter ! (il crie). Frédéric !

LE DOCTEUR : Ils en ont fini avec les moteurs, tout va exploser !

JACKSON LAKE : Qu’allons-nous faire, Docteur ? Dites-le moi !

Le Docteur sort un (?) de sa poche et coupe une corde à laquelle il se tient pour monter et rejoindre Frédéric.

LE DOCTEUR (à Jackson Lake) : Vous me connaissez, non ?! (il arrive vers Frédéric et le prend dans ses bras). Et voilà ! Bonjour, mon gars ! Allez ! Accroche-toi bien et ne me lâche pas !

L’enfant monte sur son dos. Ils redescendent. Jackson Lake prend son fils dans ses bras.

LE DOCTEUR : Joyeux Noël !

 

EXTERIEUR - NUIT

ROSITA (à une enfant) : Allez à St Stephens ! Allez voir le directeur, il s’occupera de vous ! Allez court, dépêche-toi !

UN HOMME (à Rosita) : C’est sous l’eau ! Il y a quelque chose dans la Tamise !

Une machine géante sort de l’eau, un cyberman géant. A la place de la bouche de ce cyberman géant, Mademoiselle Hartigan est assise sur son trône et entourée de ses cybermen.

 

CELLIER - NUIT

Dans le cellier, sombre, le Docteur, Jackson Lake et son fils.

LE DOCTEUR (à Jackson) : Sortez dans la rue.

Il prend un bout de l’arche dimensionnelle.

JACKSON LAKE : Vite, Docteur ! Pas de temps à perdre.

LE DOCTEUR (au morceau de l’arche) : Je te tiens !

 

EXTERIEUR - NUIT

Dans la bouche mécanique du cybermonarque.

MELLE HARTIGAN : Prosternez-vous ! Je suis debout ! Que l’humanité entière soit témoin de mon ascension et jure allégeance au cybermonarque !

Dans la rue, sous le cybermonarque.

LE DOCTEUR : C’est un cybermonarque !

JACKSON LAKE : Qu’est-ce qu’un cybermonarque ?

LE DOCTEUR : C’est un blindé dont ils se servent en première ligne d’une invasion. Il y a une usine à l’intérieur de son torse qui permet de servir à convertir des millions de gens !

MELLE HARTIGAN : Je vais me mettre en marche ! Je vais arpenter toutes les rues de ce minuscule petit monde !

Les gens crient. Le cybermonarque marche sur la ville.

MELLE HARTIGAN : Mon peuple ! Pourquoi ne se réjouit-il pas ?

LE DOCTEUR (à Jackson) : Allez au sud de la ville et emmenez votre fils vers le parc.

JACKSON LAKE : Que comptez-vous faire ?

LE DOCTEUR : Je vais arrêter cette chose.

JACKSON LAKE : Je devrais venir avec vous !

LE DOCTEUR : Jackson, vous avez retrouvé votre fils ! Vous avez une raison de vivre !

JACKSON LAKE : Vous n'en avez pas ? Que Dieu vous garde, Docteur !

 

ECURIE - NUIT

Dans l'écurie. Le Docteur cherche quelque chose et Jake arrive.

JAKE : Qu'est-ce que c'est que cette chose, Monsieur ?

LE DOCTEUR : Oh ! Quelle bonne surprise ! Jake ! Ça tombe bien j'ai besoin de votre aide.

JAKE : Non, pas question que je sorte !

LE DOCTEUR : Je vous donnerais un billet de 5 livres.

JAKE : Non ! Mais, d'accord ! Qu'est-ce que je dois faire ?

LE DOCTEUR : Le Tardis va prendre son envol !

 

EXTERIEUR - NUIT

De nouveau dans la rue.

MELLE HARTIGAN : Peuple du monde ! Ecoutez-moi ! Vos gouvernements vont devoir capituler ! Et s'ils refusent vous subirez toute l'étendue de mon pouvoir.

Le cybermonarque tire sur la ville.

 

ECURIE - NUIT

Le Docteur dans la montgolfière, encore au sol.

JAKE : Vous êtes complétement fou, Monsieur !

LE DOCTEUR : On me l'a déjà dit ! Donnez-moi ça! (il récupère le morceau de l'arche qu'il avait dû lui donner avant). Il n'y a pas encore assez d'énergie ! Coupez les amarres, Jake !

JAKE : Vous avez déjà piloté un de ces engins ?

LE DOCTEUR : Non, Jamais !

JAKE (anxieux) : Je peux avoir mon argent ?

LE DOCTEUR : Allons ! Dépêchez-vous.

Dans la foule qui crie, Rosita accourt dans le sens inverse des gens et rejoint Jackson Lake et son fils.

ROSITA : Ah ! Vous êtes là ! J'ai bien cru vous avoir perdu, monsieur !

JACKSON LAKE : Voici mon fils, Rosita ! Ce petit est mon fils !

Vers l'écurie, la montgolfière prend son envol.

JAKE (en criant, au Docteur) : Que Dieu soit avec vous, monsieur !

JACKSON LAKE (en regardant le ciel) : C’est le Tardis, il s’est envolé !

UN JEUNE HOMME : Qui est cet homme là-haut ?

JACKSON LAKE : Cet homme, mon garçon, c’est le Docteur !

Dans le cybermonarque.

CYBERMAN (à Melle Hartigan ): Alerte ! Ennemi en approche !

MELLE HARTIGAN : Comment cela est-il possible ? Je l’aurais forcement remarqué ! Tournez !

Le cybermonarque se tourne pour faire face au Docteur qui tient la ceinture avec les infos tubes.

MELLE HARTIGAN : Excellent ! Le Docteur ! Un autre homme décidé à venir défier mon autorité en cette belle nuit de Noël.

LE DOCTEUR : Mademoiselle Hartigan, je viens vous proposer un choix. Vous disposez sans nul doute de l’esprit le plus remarquable que ce monde ait jamais connu. Assez fort pour contrôler les cybermen sans se laisser convertir.

MELLE HARTIGAN : Je n’ai en aucun cas besoin de votre approbation.

LE DOCTEUR : Non ! Mais un esprit tel que le vôtre mérite de vivre ! Les cybermen sont arrivés en utilisant une arche dimensionnelle, je peux l’utiliser pour vous trouver un monde où habiter. Où il n’y aura personne à convertir mais dans ce monde vous aurez tout le loisir de vivre vos vies d’androïdes en paix.

MELLE HARTIGAN : Ce monde-ci me suffira très bien ! Je sais bien qu’il regorge de milliers d’esprits, tous prêts à devenir des extensions du mien. Pourquoi voudrais-je quitter ce monde ?

LE DOCTEUR : Parce que si vous restez alors je devrais vous éliminer !

MELLE HARTIGAN : Pour qui vous me prenez, monsieur. Pour une idiote ?!

LE DOCTEUR : Non, la question est pour qui vous me prenez, moi !

MELLE HARTIGAN : Eliminez cet homme !

LE DOCTEUR : Vous m’obligez à faire ça !

Il active les infos tubes mais ça n’a apparemment aucun effet.

MELLE HARTIGAN : Vous venez d’essuyer un échec cuisant ! Vos armes n’ont absolument aucun effet sur moi, monsieur !

LE DOCTEUR : Je n’avais pas l’intention de vous tuer. Tout ce que j’ai fait c’est briser la cyber connexion ! En faisant ça j’ai libéré votre esprit. Il est ouvert au monde qui vous entoure. C’est la première fois depuis très longtemps. Vous pouvez voir. Regardez par vous-même. Voyez ce que vous avez fait. Je suis désolée, mademoiselle Hartigan, mais voyez vous-même ce que vous êtes devenue.

Mademoiselle Hartigan hurle, créant un court-circuit parmi les cybermen qui l’entourent et détruisant tout, y compris elle-même.

LE DOCTEUR : Je suis vraiment désolé.

Au sol. Les habitants de Londres observent la scène.

JACKSON LAKE : Il l’a tué ! J’ignore comment mais il l’a tué !

ROSITA : Il va nous tomber dessus !

Le cybermonarque est sur le point de s'effondrer. Les gens courent et crientLe morceau d’arche s’active.

LE DOCTEUR : Ah ! Enfin prêt !

Il vise le cybermonarque avec et le cybermonarque disparaît.

JACKSON LAKE : Waouh ! Je suppose qu’il a utilisé la lance dimensionnelle pour envoyer la carcasse du cybermonarque dans le vortex du temps afin qu’il puisse être désintégré sans danger. Ah ! (il rit). J’en ai retenu des choses. (À Rosita, en lui tendant son fils). Prenez-le ! (il monte sur un lampadaire). Mesdames et Messieurs, je connais cet homme. Le Docteur qui nous survole et je sais qu’il a accompli cet exploit un nombre incalculable de fois mais pas une fois, mesdames et messieurs, pas une fois, il n’a eu les remerciements qu’il mérite. Mais ça ne sera pas le cas aujourd’hui. Alors joignez-vous à moi en cette merveilleuse nuit de Noël. (il crie). Bravo, Docteur !

Les gens crient et applaudissent. Le Docteur, souriant, salue la foule depuis sa montgolfière.

 

EXTERIEUR - RUE

Quelques minutes plus tard, Jackson et le Docteur marchent dans la rue.

JACKSON : Londres s’en remettra, elle en a vu d’autres ! Les évènements d’aujourd’hui entreront dans l’histoire. On en parlera encore pendant des siècles.

LE DOCTEUR : Oui, ça se pourrait.

JACKSON LAKE : Une nouvelle page se tourne aussi pour moi. A présent, je me retrouve veuf, mais j’ai toujours mon fils, et également une amie fidèle.

LE DOCTEUR : Ah ça oui ! Prenez soin d’elle, il n’y en a pas deux pareilles.

JACKSON LAKE : Fréderic va avoir besoin d’une nurse et je n’en vois de mieux qu’elle. Vous pourriez vous joindre à nous. Nous avions pensé diner tous ensemble au relais des voyageurs, un grand festin de Noël pour fêter cette victoire et en mémoire de ceux que nous avons perdu. Vous ne resterez pas ?

LE DOCTEUR : Comme je disais, vous me connaissez.

JACKSON LAKE : Non mais je doute que quelqu’un vous connaisse. (Ils arrivent vers le vrai Tardis). Oh mais le voilà, puis-je me permettre, Docteur, une dernière aventure ?

LE DOCTEUR : Oh ! (il ouvre la porte du Tardis). Faites comme chez vous !

JACKSON LAKE : Oh... Mais... c’est... Oh ! Bonté divine ! Tout ceci est... Tout ceci est absurde !

LE DOCTEUR : Oui, si on veut, on peut dire ça comme ça.

JACKSON LAKE : Cet appareil est tout à la fois absurde et merveilleux. Ah ! C’est parfaitement insensé ! Oh non, je ne peux pas le supporter. J’ai l’impression, que mon crâne va exploser ! (il court à l’extérieur). Seigneur ! Je crois que ça suffit. Il est temps de se dire au revoir.

LE DOCTEUR : Oui, le devoir m’appelle !

JACKSON LAKE : Dites-moi une chose, dans toutes les informations que j’ai pu voir sur le Docteur, vous n’étiez jamais seul. Vous aviez toujours de fiers et fidèles compagnons. Mais c’est terminé.

LE DOCTEUR : Oui.

JACKSON LAKE : Je peux savoir pourquoi ?

LE DOCTEUR : Ils s’en vont parce qu’il le faut ou parce qu’ils trouvent quelqu’un d’autre, et pour certains et bien ils m’oublient. J’imagine qu’en fin de compte ils me brisent le cœur.

JACKSON LAKE : Ma proposition pour le repas de Noël, ce n’est plus une simple proposition mais une obligation.

LE DOCTEUR : En mémoire de ceux que nous avons perdus ! Oh !  Allez c’est d’accord !

JACKSON LAKE : Oh c’est vrai ?

LE DOCTEUR : Oui, pour cette fois. Vous vous rendez compte que vous m’avez fait changer d’avis, peu de gens y sont parvenus. Jackson ! S’il y avait un autre Docteur, je serais ravi que ce soit vous.

JACKSON LAKE : Le festin nous attend, vous n'avez qu'à me suivre, c’est par ici.

LE DOCTEUR : Je vous suis mon cher ! Je vous souhaite un joyeux Noël, Jackson !

JACKSON LAKE : Joyeux Noël à vous aussi, Docteur !

 

Générique de fin.

Ecrit par choup37 
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Sonmi451, Hier à 12:03

Merci par avance à tout ceux qui voteront dans préférence, j'aimerais changer le design de Gilmore Girls mais ça dépend que de vous.

choup37, Hier à 12:56

Effectivement, beaucoup de designs vous attendent dans préférences, on a besoin de vos votes

sabby, Hier à 16:31

C'est voté pour moi Et en parlant de design, le SWAT a refait sa déco. N'hésitez pas à venir voir

chrismaz66, Aujourd'hui à 10:23

J'ai voté pour tous mais il est vrai que les scores ne montent pas, où sont les gens? Un petit click de rien du tout pliz ^^Bon dimanche pluvieux ^^

Locksley, Aujourd'hui à 10:29

Choisissez votre poster préféré du prochain film MARVEL Deadpool & Wolverine via notre nouveau sondage ! Bon dimanche !

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