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Script VF

EXT. NUIT, LONDRES

Après une vue aérienne de la ville, la caméra se rapproche de l’imposant bâtiment de l’International Gallery.

 

INT. MUSEE, NUIT

Un calice en or est sous un champ d’énergie. Des gardes, armés, arrivent.

GARDE 1 : À vos postes.

Les gardes prennent position autour du calice.

GARDE PRINCIPAL : Bonne nuit.

Un petit trou s’ouvre au centre du dôme juste au-dessus du calice révélant un visage masqué. La personne descend avec une corde, prend le calice et presse un bouton à sa ceinture pour remonter. Un des gardes se retourne et voit une statue de chat. La personne s’échappe par le hall d’entrée, s’arrête et enlève sa cagoule. Il s’agit d’une femme avec de longs cheveux bruns. L’alarme s’enclenche et elle s’enfuit.

 

EXT. NUIT, LONDON ALLEY

La jeune femme s’arrête lorsqu’elle voit son complice être arrêté.

FEMME : Désolée, chéri.

Elle court dans la direction opposée vers une rue bondée où la police la recherche. Quand le policier en charge arrive et semble se rapprocher d’elle, elle saute dans le premier bus.

 

INT. BUS, NUIT

FEMME : Bonjour. Je suis vraiment confuse, mais cet appareil, c'est bien pour les Pass Lobster ?

CONDUCTEUR : Pass Oyster.

FEMME : Voilà, c'est bien le problème. Je ne l'utilise que les mois en R.

CONDUCTEUR: On est en avril.

De nouveau dans la rue, l’inspecteur donne ses ordres à ses hommes.

INSPECTEUR : Allez-y !

FEMME (elle quitte ses boucles d’oreilles) : Des diamants. Ils sont vrais. (Elle les met dans la main du chauffeur). Démarrez !

CONDUCTEUR : Ça me va.

Alors que la femme s’assoit, on voit un homme rejoignant le bus, il monte et valide sa carte.

CONDUCTEUR : J'allais partir !

L’homme s’assoie à cote de la femme, c’est le Docteur. Il tient un œuf en chocolat.

DOCTEUR : Bonjour, je suis le Docteur. Joyeuses Pâques !

 

GENERIQUE

 

EXT. RUE, NUIT

L’inspecteur donne des ordres.

INSPECTEUR : Bien, sécurisez le quartier. Évacuez tous ces gens. Elle ne peut pas être allée bien loin. Elle est dans le bus ! Elle est... Vite ! Prenez la voiture ! C'est bien elle. Allez, plus vite!

Un officier parle dans la radio.

OFFICIER : Robinson, dégagez la route. Bouclez le quartier.

Alors qu’il se retourne l’inspecteur voit la femme dans le bus.

INSPECTEUR : Elle est dans le bus ! Elle est... Vite ! Prenez la voiture ! C'est bien elle. Allez, plus vite ! (Il court à sa voiture et saute dedans). Jackson, suis ce bus !

Les voitures de police suivent le bus.

 

INT. BUS, NUIT

Le Docteur parle à la femme.

DOCTEUR: En réalité, je fête rarement Pâques. Je ne le trouve jamais, ce n'est jamais au même moment. Cela dit, je me souviens du tout premier. Entre vous et moi, voilà comment ça s'est passé...

Un son de bip se fait entendre et le Docteur donne l’œuf en chocolat à la femme pendant qu’il cherche quelque chose dans sa poche.

DOCTEUR : Désolé, tenez-moi ça. En fait, finissez-le. C'est plein de sucre et je veux vraiment préserver ces dents. (Il montre ses dents et sort un gadget de sa poche). Ah ! Oh, ça s'agite ! (il l’agite, obtenant des regards surpris d’un autre passager). Je détecte quelque chose de très étrange.

FEMME : Je connais ça.

Elle regarde par la fenêtre.

 

EXT. UNE RUE, NUIT

Les policiers poursuivent le bus.

INSPECTEUR (dans la radio) : À toutes les unités, immatriculation W974 GHM. Ils vont vers le tunnel de Gladwell Road. Stoppez tout trafic. Fermez le côté nord.

Le bus entre dans le tunnel.

 

INT. BUREAU DE LA POLICE

Une policière observe le bus sur son écran.

FEMME OFFICIER : Le bus est entré côté sud.

 

EXT. LA RUE, NUIT

La poursuite continue.

FEMME OFFICIER (dans sa radio) : Suivi des officiers en chasse. Des patrouilles arrivent du côté nord.

Un groupe de policiers se gare, bloquant la sortie du tunnel. Un officier en uniforme sort de sa voiture et prend sa radio pour parler.

OFFICIER : Tango 183 à l'autre bout du tunnel. J'ai condamné la sortie. Ils sont bloqués, terminé.

 

INT. TUNNEL, NUIT

La voiture de l’inspecteur suit toujours le bus.

INSPECTEUR : Je suis juste derrière. On la tient !

 

INT. BUS, NUIT

Le docteur parle à la femme mais elle l’ignore.

DOCTEUR : Je cherche des particules de rhondium Cette chose les détecte. La petite parabole devrait tourner, celle-là, ici...

FEMME : Là, tout de suite, un moyen de sortir serait bien utile. Vous pouvez m'en détecter un ?

L’un des passagers, une femme noire, regarde son époux.

FEMME NOIRE : Lou. Tu les entends ?

LOU : Qui ça, ma chérie ?

FEMME NOIRE : Les voix. Toutes ces voix. Qui nous appellent. De si loin.

DOCTEUR : Oh, la petite parabole tourne !

FEMME : Fascinant.

DOCTEUR : Elle tourne bien.

La parabole commence à tourner très vite jusqu’à ce qu’une partie de l’objet explose. Une passagère se retourne vers le Docteur.

PASSAGERE : Vous pourriez faire attention ?

DOCTEUR (se lève) : Désolé, c'était ma petite parabole.

FEMME : Vous ne pouvez pas l'éteindre ?

DOCTEUR (se retourne vers la femme) : Quel est votre nom, déjà ?

FEMME : Christina.

DOCTEUR : Christina, accrochez-vous bien. (Il s’assoit à côté de Christina et se tient). Accrochez-vous tous !

Le bus vacille et tremble. Les passagers hurlent alors qu’ils sont secoués. Le Docteur tombe au sol.

FEMME NOIRE : Les voix ! Oh, les voix, elles hurlent !

Une des fenêtres se brise et des étincelles s’échappent des câbles. Un jeune homme tombe dans les escaliers.

JEUNE HOMME : Que se passe-t-il ?

Une lumière aveuglante et d’autres fenêtres se brisent. Le Docteur se rapproche du conducteur.

 

EXT. RUE, NUIT

D’autres voitures de police arrivent pour bloquer la sortie du tunnel.

OFFICIER (dans sa radio) : Tango 183. Patrouilles en position, monsieur. Désolé, mais il n'y a aucun signe du bus. Terminé.

 

INT. TUNNEL, NUIT

L’inspecteur se tient au milieu du tunnel.

INSPECTEUR : Il a disparu. Juste sous mes yeux. Le bus a tout simplement... disparu.

 

EXT. RUE, NUIT

INSPECTEUR (dans la radio) : Terminé.

 

INT. BUS, JOUR

Le Docteur se relève et regarde autour de lui. Le soleil brille à travers les vitres. Il marche jusqu’à la portière, l’ouvre et ne voit autour de lui qu’un paysage désertique.

DOCTEUR : Terminus... (il fait un pas dehors). J'ai comme l'impression qu'on est allés un peu plus loin que Brixton.

Christina et les autres passagers le suivent. Le capot du bus est brisé et de la fumée s’en échappe. Il n’y a rien autour d’eux.

 

UN ECRAN

Le bus et les passagers apparaissent sur un écran. Une pince tape sur l’écran et on entend des bavardages étranges.

 

INT. BUS, JOUR

LOU : Nous devrions sortir ! Même si c'est le Sahara, on ne peut pas rester à bord.

FEMME NOIRE : Je ne sors pas de là ! Elles nous appellent toujours. Tout autour de nous. Les voix pleurent.

LOU : Quelles voix, ma chérie ?

FEMME NOIRE : Les Morts... Nous sommes entourés par les Morts.

 

EXT. DESERT, JOUR

Le Docteur, presque allongé sur le sol, laisse du sable s’échapper de ses doigts.

PASSAGERE : C'est impossible. Il y a trois soleils. Trois !

JEUNE HOMME NOIR : Comme quand toutes ces planètes étaient dans le ciel !

JEUNE HOMME : Mais c'était la Terre qui avait bougé, non ?

JEUNE HOMME NOIR : Bon sang, on est dans un autre monde !

CONDUCTEUR : Il est encore intact ! Ça n'est pas si grave qu'il y paraît. Le châssis tient le coup. Oh, mon patron va me tuer !

PASSAGERE : Est-ce qu'il peut rouler ?

CONDUCTEUR : Oh non, les roues sont coincées. Regardez, elles ne bougeront jamais.

 

EXT. TUNNEL, NUIT

L’inspecteur se rapproche de l’officier.

INSPECTEUR : Dennison, écoutez. Nous avons fermé ce côté du tunnel, rien ne doit en sortir.

DENNISON : Mais je ne comprends pas, monsieur. Comment un bus peut-il disparaître ?

 

EXT. DESERT, JOUR

Christina, qui a enlevé sa veste, porte un petit débardeur noir. Elle met des lunettes de soleil.

CHRISTINA : Parée à toute éventualité !

Le Docteur l’observe, quitte ses lunettes, utilise son tournevis sonique et les remet maintenant teintées.

DOCTEUR : Moi aussi !

Il observe de nouveau le sable.

CHRISTINA : Et comment vous appelez-vous ?

DOCTEUR : Je suis le Docteur.

CHRISTINA : Votre nom, pas votre titre.

DOCTEUR : Le Docteur.

CHRISTINA : Prénom ?

DOCTEUR : Le Docteur.

CHRISTINA : Vous vous appelez "le Docteur" ?

DOCTEUR : Oui, en effet.

CHRISTINA : C'est pas un nom, c'est un problème psychologique.

DOCTEUR : Ce sable est curieux. Il contient quelque chose d'autre. (Il met du sable sur sa langue et le goute). Ah, c'est pas bon.

CHRISTINA : C'est normal, c'est du sable.

DOCTEUR : Non, il a un goût de... (Il se lève). C'est rien.

CHRISTINA : Qu'est-ce qu'il y a ?

Les autres passagers s’approchent et le jeune homme noir pointe le Docteur du doigt.

JEUNE HOMME NOIR : Attendez un peu, je vous ai vu, vous ! Vous aviez ce truc, cette machine ! C'est vous qui avez fait ça ?

DOCTEUR : Des humains à bord d'un bus et c'est toujours de ma faute. Écoutez ! En fait, je surveillais un trou dans le tissu de la réalité. Oui, c'est un hobby. Mais ce trou était tout petit, sans aucun danger. Soudain, il s'est agrandi et on est passé à travers.

CONDUCTEUR: Alors où est-il ? Il n'y a rien, juste du sable !

DOCTEUR : Très bien. Vous voulez des preuves ? (il se baisse et prend un peu de sable). On est passé à travers ça.

Le Docteur jette le sable derrière le bus, révélant un vortex qui disparait aussitôt.

 

EXT. TUNNEL, NUIT

Le vortex apparait brièvement à l’entrée du tunnel.

INSPECTEUR : Bon sang, c'était quoi, ça ?

 

EXT. DESERT, JOUR

CHRISTINA : Et c'est ?

DOCTEUR : Un vortex. Une porte dans l'espace.

CONDUCTEUR : Donc de l'autre côté, c'est chez nous ? On peut retourner à Londres par-là ?

DOCTEUR : Le bus est passé, mais on ne peut pas.

CONDUCTEUR (il regarde les autres) : Alors qu'est-ce qu'on attend ?

DOCTEUR : Non !

CONDUCTEUR (il marche vers le portail) : Je rentre chez moi !

DOCTEUR : Non !

Le conducteur pénètre dans le vortex et hurle alors que son corps prend feu.

 

EXT. TUNNEL, NUIT

Le corps du conducteur, maintenant squelettique, continue de traverse le vortex et s’effondre sur le sol de l'autre côté. L’inspecteur et les policiers restent choqués.

 

EXT. DESERT, JOUR

JEUNE HOMME NOIR : C'était un squelette, mec ! Il n'avait plus que des os !

 

EXT. TUNNEL, NUIT

L’inspecteur observe le squelette encore fumant.

INSPECTEUR : Dennison... Je crois qu'on est dépassés, là. Il nous faut des experts. (Dans sa radio) : Appelez UNIT. Code d'urgence numéro 1 !

 

EXT. DESERT, JOUR

DOCTEUR (retourne dans le bus) : C'est grâce au bus. Regardez les dégâts, c'est le bus qui nous a protégés. Une belle grosse boîte en métal.

CHRISTINA : Comme une cage de Faraday ?

Un jeune homme rassure une des passagères.

JEUNE HOMME : C'est comme pendant un orage ? L'endroit le plus sûr est une voiture, car le métal conduit la foudre. On a vu ça en cours.

CHRISTINA : Mais si on ne peut traverser qu'avec le bus... Une cage de Faraday doit être fermée. Le bus a été éventré.

DOCTEUR : C'est un peu différent avec un vortex. Il y a assez de métal pour que ça marche, je pense. J'espère.

CHRISTINA : On doit donc faire rouler un bus de 5 tonnes, qui est pour l'instant ensablé. Et nous avons nos mains pour seuls outils. C'est bien ça ?

DOCTEUR : Je dirais 9,5 tonnes, mais le problème reste le même.

CHRISTINA : Nous devons donc aborder le problème avec discipline ! Commençons par désigner un leader.

DOCTEUR : Oui, enfin ! Merci, alors...

CHRISTINA : Une chance que je sois là ! Faites tous ce que je vous dis. Tout le monde dans le bus !

JEUNE HOMME Ce n'est pas dangereux ?

CHRISTINA : Je pense que tout est dangereux, mais à choisir, je préfère cuire là-dedans à rôtir dehors, c'est plus lent. Allez-y, tous à bord ! Vous aussi, "le Docteur".

DOCTEUR : Oui, Madame.

CHRISTINA : Allez !

 

INT. BUS, JOUR

CHRISTINA : Cinquième point, et c'est crucial : ne paniquez pas. En dehors du reste, l'odeur de transpiration à bord atteint des sommets atroces. Pas la peine d'en rajouter Sixième point, Identification. Vos noms. Je suis Christina, et cet homme est apparemment "le Docteur".

DOCTEUR : Bonjour.

CHRISTINA : Et vous ?

JEUNE HOMME : Nathan.

JEUNE HOMME NOIR : Je suis Barclay.

PASSAGER : Angela, Angela Whittaker.

LOU : Je suis Louis, tout le monde m'appelle Lou et voici Carmen.

CHRISTINA : Très bien. Mémorisez ces noms. Il pourrait y avoir un test. Septième point, identification et application des connaissances. C'est à vous, « le Docteur ».

DOCTEUR : Je croyais que vous étiez le chef.

CHRISTINA : C'est le cas. Et un bon leader utilise ses forces. Vous semblez être la tête du groupe. Allez-y, utilisez votre tête.

DOCTEUR (s’assoie à sa place) : Bien. Bon, le vortex. Nous étions au mauvais endroit au mauvais moment. Ce n'était qu'un accident.

CARMEN : Non, c'est faux. Cette chose, la porte. Quelqu'un l'a faite. Dans un but précis.

DOCTEUR : Comment le savez-vous ?

LOU : Elle a un don. Depuis toute petite, elle... sait des choses. On joue au loto, deux fois par semaine.

CHRISTINA : Vous n'avez pas l'air millionnaire.

LOU : Non, mais on gagne 10 livres. Chaque semaine, deux fois par semaine, 10 livres. Ne me dites pas que ce n'est pas un don !

DOCTEUR (cache ses mains derrière son dos, dévoilant trois doigts) : Dites-moi, Carmen. J'ai combien de doigts ?

CARMEN : Trois. (Le Docteur ajoute un doigt) Quatre.

DOCTEUR : Très bien ! Habilité psychique de bas niveau, exacerbée par un soleil alien. (il s’assoie près de Carmen). Que voyez-vous, Carmen ? Dites-moi. Qu'y a-t-il dehors ?

CARMEN : Quelque chose... Quelque chose arrive. Ça se déplace avec le vent. Et ça brille.

DOCTEUR : Qu'est-ce que c'est ?

CARMEN : La Mort. La Mort arrive.

ANGELA (murmurant) : On va mourir.

BARCLAY : Je le savais, je l'avais dit.

NATHAN : Si on meurt ici, on ne nous trouvera jamais.

Les voix des passagers commencent à monter.

CHRISTINA : Ça n'aide pas vraiment.

BARCLAY : La ferme, on n'est pas vos soldats.

NATHAN : Ça ne sert à rien... On va finir comme le chauffeur ?

CHRISTINA : Arrêtez tous de pleurnicher !

DOCTEUR : C'est bon. Arrêtez ! Tout le monde se tait !

La dispute s’arrête et seuls les pleurs d’Angela se font entendre. Le Docteur se dresse devant elle et agrippe ses épaules.

DOCTEUR : Angela, regardez-moi. Angela, j'ai une question pour vous. C'est ça, regardez-moi. (elle arrête de pleurer et le regarde). Voilà. Angela, répondez à cette question. Quand vous êtes montée à bord, où alliez-vous ?

ANGELA : Ça n'a plus d'importance.

DOCTEUR : Répondez.

ANGELA : Je rentrais chez moi.

DOCTEUR : Qui y a-t-il chez vous ?

ANGELA : Moi et Mike. Et Suzanne. C'est ma fille. Elle a 18 ans.

DOCTEUR : Suzanne. Bien. (il s’assoie et se tourne vers Barclay). Et toi ?

BARCLAY : J'sais pas. J'allais chez Tina.

DOCTEUR : Qui est-ce, ta petite amie ?

BARCLAY : Pas encore.

Il sourit discrètement.

DOCTEUR : C'est bien. Et toi, Nathan ?

NATHAN : Je suis un peu à cours d'argent, j'ai perdu mon boulot la semaine dernière. Je comptais rester chez moi, regarder la télé.

DOCTEUR : Super, et vous deux ?

LOU : Je devais faire la cuisine.

CARMEN : C'est son tour ce soir. Moi, je nettoie.

DOCTEUR : Qu'est-ce qu'on mange ?

LOU : Des côtelettes. Des bonnes côtelettes en sauce. Rien de particulier.

DOCTEUR : Oh, c'est particulier, Lou. C'est vraiment très particulier. Des côtelettes en sauce. Et vous, Christina ?

CHRISTINA : J'allais... très loin.

DOCTEUR : Très loin. Des côtelettes. La TV. Mike, Suzanne et la pauvre Tina.

BARCLAY : Hé !

DOCTEUR : Pensez à eux. Car cette planète dehors, les trois soleils, les vortex, le sable, cette planète n'est rien. Vous m'entendez ? Rien comparée à tout ce qui vous attend. La nourriture, la maison, les gens, accrochez-vous à ça. Car on va les retrouver. Je le promets. Je vais vous ramener chez vous.

 

EXT. TUNNEL, NUIT

Un petit convoi de camions et de voitures s’avance vers le tunnel alors que UNIT arrive pour prendre en charge la situation.

SOLDAT 1 : Section une, en position ! Section deux, en position !

SOLDAT 2 : Section trois, en position !

SOLDAT 3 : Section quatre, en position !

Les soldats prennent position face au tunnel, armés jusqu’aux dents. Deux autres enlèvent la bâche d’une mitrailleuse montée sur le toit d’un camion.

SOLDAT 1 : Déployez-vous !

Une femme officier sort d’une voiture.

FEMME OFFICIER : Isolez la zone !

SOLDAT 1 : Oui, Madame.

Il part.

FEMME OFFICIER : Établissez une zone de confinement. S'il y a des médias, faites-les reculer. Des problèmes, réglez-les.

SOLDAT 2 : Oui, Madame.

Il part.

FEMME OFFICIER : Je veux les véhicules en formation. Procédure 5 standard. Tous les officiers me font leur rapport via le Sergent Calhoon, c'est compris ?

SOLDAT 3: Oui, Madame.

Il part.

INSPECTEUR : Capitaine, je suis l'inspecteur McMillan.

CAPITAINE : Dégagez la zone, merci.

McMILLAN : Oui, mais j'étais là quand la... chose... le bus, avec le...

CAPITAINE : J'ai lu le rapport. Dégagez la zone ! Pandovski, faites sortir ces hommes.

McMILLAN (est arrêté par des soldats) : Oui mais... Il y a quelqu'un dans ce bus... elle est à moi !

SOLDAT : Reculez, monsieur. Reculez, monsieur.

La Capitaine vient se mettre devant les soldats.

CAPITAINE : Gardes, soyez prêts. Restez vigilants. S'il y a une activité ennemie, tirez pour tuer.

 

EXT. DESERT, JOUR

Barclay et Nathan sortent du bus, les coussins des sièges dans les mains. Le Docteur les rejoint.

DOCTEUR : Hé voilà ! Bien les garçons ! On pose une surface plane entre le bus et le vortex, comme des planches et on repart en sens inverse !

CHRISTINA : Dégonflez un peu les pneus, juste un peu. Pour répartir le poids du bus et donner plus d'adhérence.

DOCTEUR : Oh, très bien !

CHRISTINA : Vacances dans le Kalahari.

BARCLAY : Oui, mais les roues sont enterrées.

CHRISTINA : Alors creusez.

BARCLAY : Avec quoi ?

CHRISTINA : Avec ça.

Elle cherche dans son sac et en sort une pelle « de poche ». Le Docteur la prend, l’ouvre et la tend à Barclay.

DOCTEUR : Autre chose là-dedans ?

CHRISTINA : Essayez ça, ça devrait aider pour les sièges.

Elle donne à Nathan une petite hache.

NATHAN : Merci !

Il prend la hache et retourne vers le bus.

ANGELA (dans le bus) : Je ne trouve pas les clés.

DOCTEUR (court vers la porte) : Les bus n'ont pas de clé. Il y a des boutons, un pour démarrer, l'autre pour arrêter, d'accord ?

 

INT. BUS, JOUR

Angela est assise sur le siège du chauffeur.

ANGELA : Bien. Attendez, j'ai trouvé. (elle voit un interrupteur). C'est parti, accrochez-vous, ding ding !

Elle appuie sur le démarreur, mais le moteur ne fait que crépiter et meurt.

 

EXT. DESERT, JOUR

DOCTEUR : Oh, ça n'a pas l'air bon. (il regarde le moteur). Il y a pire que d'avoir perdu la moitié du toit, vous savez quoi ? Le sable. Des petits grains de sable. Le moteur s'est encrassé.

Christina fait le tour du bus pour rejoindre Barclay et Nathan qui travaillent sur les roues.

CHRISTINA : Quelqu'un s'y connaît en mécanique ?

BARCLAY : Moi ! (il se relève). J'ai fait un stage de 15 jours dans un garage. Je n'ai pas fini, mais...

DOCTEUR : Vas-y alors, démonte le filtre à air, aussi vite que possible. Je reviens dans deux minutes.

Le Docteur se tourne vers les dunes alors que Barclay se dirige vers le moteur.

CHRISTINA : Attendez un peu ! (elle suit le Docteur). Vous êtes celui qui a les réponses. Je ne vous lâche pas des yeux.

D’étranges créatures observent le Docteur et Christina alors qu’ils marchent dans le sable.

 

EXT. DESERT, JOUR

Le Docteur et Christina sont au milieu du désert, loin du bus.

DOCTEUR : Ça serait plus facile sans le sac à dos.

CHRISTINA : Il me suit partout.

DOCTEUR : Un sac à dos avec une pelle et une hache. Christina, qui va si loin et qui a peur du son des sirènes... Qui êtes-vous ?

CHRISTINA : Vous pouvez parler. Disons que nous sommes tous les deux mystérieux.

DOCTEUR : On forme un bon couple.

CHRISTINA : On n'a rien d'un couple, merci beaucoup. Allez, alors. Dites-moi. Si Carmen a raison, si ce vortex n'est pas accidentel, qu'est-ce que c'est ? Est-ce que c'est volontaire ?

Ils arrêtent de marcher.

DOCTEUR : Je ne sais pas. Mais mon instinct me dit de quitter cette planète, tout de suite.

CHRISTINA : Et vous pensez qu'on peut ?

DOCTEUR : Je vis dans l'espoir.

CHRISTINA : Ça doit être sympa. C'est Christina de Souza. Plus exactement, Lady Christina de Souza.

DOCTEUR (il lui sert la main) : Oh, c'est bien, car je suis un Seigneur.

CHRISTINA : Vraiment ? Le Seigneur d'où ?

DOCTEUR : C'est une grande propriété.

CHRISTINA : Non, mais il y a quelque chose de plus à votre sujet. Cet appareil que vous aviez. Le vortex. Comme si vous saviez. Et la façon dont vous parcourez cet endroit, comme si...

DOCTEUR : Comme ?

CHRISTINA : Comme si vous n'étiez pas...

DOCTEUR : Bref ! Allez ! Allons-y !

Il reprend la route.

CHRISTINA (elle le suit) : Oui, mais pas si nous allons vers un cauchemar.

DOCTEUR (rires) : Oh, on est fait l'un pour l'autre !

Ils s’arrêtent en haut d’une dune et regardent à l’horizon.

DOCTEUR : Oh, ça ne me dit rien qui vaille.

CHRISTINA : Une tempête de nuages. Elle doit être à des centaines de kilomètres.

DOCTEUR : Elle se rapproche.

CHRISTINA : Si c'est une tempête de sable, on va être mis en pièces.

DOCTEUR : C'est une tempête. Qui a dit que c'était du sable ?

Ils courent dans la direction du bus.

 

INT. BUS, JOUR

Carmen est assise près de Lou, les yeux fermés.

CARMEN : Plus près... de plus en plus près...

Le Docteur monte dans le bus suivit de Christina et Barclay.

DOCTEUR : Où est-il ?

BARCLAY : Là, sur le siège.

Le Docteur prend le téléphone de Barclay et utilise le tournevis sonique.

CHRISTINA : Vous aurez du mal à avoir un signal, on est sur une autre planète !

DOCTEUR : Oh, regardez-moi. Bien, un peu de silence, merci. Je me souviens du numéro, un numéro très important.

Il compose un numéro.

HOMME (à l’autre bout du fil) : Allô, Pizza Geronimo ?

DOCTEUR (raccroche et compose un autre numéro) : Encore ! Ah ! Sept-six, pas six-sept...

HOMME (à l’autre bout du fil) : Vous êtes bien en relation avec UNIT. Veuillez sélectionner une des 4 options suivantes.

DOCTEUR : Oh, je hais ces trucs !

ANGELA : Si vous appuyez sur le 0, vous tombez sur un opérateur. J'ai vu ça dans Watchdog !

DOCTEUR : Merci, Angela !

Il s’assoit.

FEMME (à l’autre bout du fil) : Assistance d'UNIT, quel service voulez-vous ?

DOCTEUR : Écoutez, c'est le Docteur ! C'est moi !

 

EXT. TUNNEL, NUIT

Un soldat se rapproche du Capitaine avec un téléphone à la main.

SOLDAT : Capitaine ! Un appel urgent, Madame, relayé directement par le QG.

CAPITAINE : Qui est-ce ?

SOLDAT : C'est lui, Madame. C'est le Docteur.

Le Capitaine prend le téléphone.

 

INT. BUS, JOUR

Le Docteur met le téléphone sur haut-parleur.

CAPITAINE : Docteur. Capitaine Erisa Magambo. (Elle salue). Si je puis me permettre, Monsieur, c'est un honneur.

DOCTEUR : Vous venez de saluer ?

CAPITAINE MAGAMBO : Non.

DOCTEUR : Erisa, c'est au sujet du bus. Le QG dit que vous êtes au tunnel ?

CAPITAINE MAGAMBO : Et où êtes-vous ?

DOCTEUR : Je suis dans le bus. Mais à part ça, aucun indice, (il regarde par la fenêtre). Je sais juste que c'est vraiment très dangereux.

CAPITAINE MAGAMBO : Un corps est arrivé ici. Avez-vous eu d'autres victimes ?

DOCTEUR : Non mais je suis coincé. Je n'ai pas le TARDIS et je dois analyser ce vortex.

CAPITAINE MAGAMBO : On a un conseiller technique sur place, le Dr Malcolm Taylor.

 

INT. LABORATOIRE MOBILE, NUIT

A l’intérieur, encerclé par des équipements électroniques se trouve Malcolm, un homme portant de grosses lunettes et une blouse de laboratoire.

CAPITAINE MAGAMBO : C'est l'homme qu'il vous faut, c'est un génie.

DOCTEUR : Oh, vraiment ? On va bien voir.

Le Capitaine Erisa entre dans le labo et ferme la porte derrière elle.

CAPITAINE MAGAMBO : C'est le Docteur.

MALCOLM : Non, je vais bien, merci. C'était juste un petit mal de gorge. Enfin, pour être honnête, une tasse de thé me ferait du bien.

CAPITAINE MAGAMBO (lui tend le téléphone) : C'est LE Docteur.

MALCOLM : Vous voulez dire... Le Docteur-Docteur ?

Dans le bus, le Docteur peut entendre leur conversation.

CAPITAINE MAGAMBO : Je sais. On veut tous le rencontrer un jour, mais… On sait tous ce que cela veut dire.

DOCTEUR : J'entends tout ce vous dites.

Malcolm tombe incrédule en entendant la voix du Docteur.

MALCOLM : Allô, Docteur ? Oh, grands dieux.

DOCTEUR : Oui, c'est moi. Bonjour, Malcolm !

MALCOLM : Le Docteur ! Ça alors. Je n'arrive pas à croire que je vous parle vraiment ! Je veux dire, j'ai lu tous les dossiers !

DOCTEUR : Vraiment ? Quel est votre préféré, le robot géant ? Non, attendez, occupons-nous du vortex. Excusez-moi.

Il se déplace à l’avant du bus.

CAPITAINE MAGAMBO : Sur haut-parleur, s'il vous plaît. Je ne veux pas qu'il y ait de secrets.

Le Docteur est assis sur le siège du chauffeur. Christine se tient derrière lui et écoute.

DOCTEUR : Malcolm, quelque chose ne colle pas ici. J'ai une tempête et un vortex, je n'arrive pas à faire le lien. J'ai besoin d'une analyse complète du vortex, la totale.

MALCOLM : C'est peut-être une mauvaise idée, mais j'ai branché un intégrateur. J'ai pensé que ça mesurerait la signature énergétique.

DOCTEUR : Non, ça ne marchera jamais. Écoutez...

MALCOLM : C'est surprenant, pourtant ! Je mesure une oscillation de 15 Malcolms par seconde.

DOCTEUR : Quinze quoi ?

MALCOLM : Quinze Malcolms. C'est un petit terme à moi. Une longueur d'onde de 10 kilohertz en quatre dimensions équivaut à un Malcolm.

DOCTEUR : Vous avez donné votre nom à une unité de mesure ?

MALCOLM : Eh bien, ça n'a pas fait de mal à M. Watt. De plus, 100 Malcolms équivalent à un Bernard.

DOCTEUR : Et qui est-ce, votre père ?

MALCOLM : Ne soyez pas ridicule, c'est Quatermass.

DOCTEUR : Bien. Parfait. Mais avant de mourir de vieillesse, ce qui dans mon cas serait un exploit , dont je vous félicite, pourrais-je parler à quelqu'un d'autre ?

MALCOLM : Non, non, non, mais écoutez ! Le scanner enregistre ce qu'il ne peut pas détecter et j'ai inversé l'image.

DOCTEUR : Vous avez fait quoi ?

MALCOLM : Ce n'est pas bien ?

DOCTEUR : Non, Malcolm, c'est génial ! Donc vous pouvez mesurer le vortex ? D'accord, je l'admets, vous êtes un génie !

MALCOLM : Le Docteur a dit que j'étais un génie.

CAPITAINE MAGAMBO : J'ai entendu.

DOCTEUR : Faites un scan de capacité. Un rapport complet. Rappelez-moi quand c'est fini. Et Malcolm ? Vous êtes mon nouveau meilleur ami.

MALCOLM : Et vous aussi, Monsieur.

Le Docteur raccroche.

DOCTEUR : Barclay, je prends ça.

Il sort.

BARCLAY : Il s'appelle reviens !

Alors que le Docteur et Christina quittent le bus, Nathan continue à déterrer les pneus.

 

INT. LABORATOIRE MOBILE, NUIT

MALCOLM : Vous êtes mon... Il est parti. Il est parti.

 

EXT. DESERT, JOUR

Le Docteur et Christina marchent à travers le désert.

 

UN ENDROIT SOMBRE

Les créatures observent encore le Docteur et Christina.

 

EXT. DESERT, JOUR

DOCTEUR : Je vais envoyer ça sur Terre, voir si Malcolm peut l'analyser.

Il lève le téléphone de Barclay.

CHRISTINA : Il y a quelque chose dans ces nuages, ça brille... Regardez...

DOCTEUR : Comme du métal...

Il prend une photo.

CHRISTINA : Pourquoi y aurait-il du métal dans une tempête ?

 

INT. BUS, JOUR

CARMEN : Si rapides, si puissants, ils chevauchent la tempête. Ils sont la tempête.

LOU : Mais que sont-ils ?

CARMEN : Ils dévorent.

 

EXT. DESERT, JOUR

Pendant que le Docteur prend des photos, Christina entend des bruits étranges.

CHRISTINA : Vous avez entendu ?

DOCTEUR : Attendez, je suis occupé.

CHRISTINA : C'était un bruit, comme un genre de...

Elle regarde autour d’elle. Nous voyons alors le Docteur et Christina à travers les yeux d’un insecte.

CHRISTINA : Docteur...

Christina voit l’insecte les observer.

INT. BUS, JOUR

CARMEN : Il y a quelque chose de nouveau.

 

EXT. DESERT, JOUR

La créature s’approche d’eux une arme à la main et parle. C’est la créature qui les observait. Le Docteur lui répond dans son dialecte.

DOCTEUR : Je lui ai dit d'attendre. Les gens attendent en général.

CHRISTINA : Vous parlez cette langue ?

DOCTEUR : Toutes les langues.

Le Docteur et la créature parlent.

DOCTEUR : J'implore sa pitié.

L’insecte bouge son arme.

CHRISTINA : Ça veut dire "avancez".

DOCTEUR : Vous apprenez vite.

La créature les suit, en les menaçant toujours de son arme.

CHRISTINA : Ces espèces de mouches doivent être responsables. Elles nous ont amenés ici.

Ils arrivent au vaisseau en ruine de la créature.

DOCTEUR : Non, non ! Regardez le vaisseau, c'est une épave. Ils se sont écrasés, comme nous.

 

INT. VAISSEAU ALIEN, SALLE DE CONTROLE, JOUR

L’intérieur du vaisseau laisse penser qu’ils ont essayé de faire des réparations.

CHRISTINA : Mais il gèle ici !

DOCTEUR : La coque est en acier Photafine... Elle refroidit quand il fait chaud. Désert brûlant à l'extérieur, vaisseau glacé à l'intérieur. Depuis notre rencontre, Christina, on a connu tous les extrêmes !

CHRISTINA : C'est comme ça que j'aime les choses. Extrêmes.

DOCTEUR : Oh, c'est magnifique ! Intact, il devait être magnifique. Un vrai paquebot spatial !

CHRISTINA : Je m'en souviendrai quand on me torturera. Au moins, je saignerai sur le sol d'un super vaisseau spatial !

Une seconde créature arrive et touche un instrument sur ses vêtements.

DOCTEUR : Oh, bien, parfait, oui, bonjour ! C'est un traducteur télépathique. Il nous comprend.

CHRISTINA : Pour moi, c'est toujours du charabia.

DOCTEUR : C'est ce que je disais, il nous comprend. Ça ne marche pas dans l'autre sens. "Vous allez souffrir pour vos crimes... "Et cætera. Vous avez "commis un acte de violence envers les Tritovores." Les Tritovores, c'est leur nom. Vous êtes venus dans le 200 pour nous détruire..." Pardon, c'est quoi le 200 ?

CHRISTINA : C'est le bus. Numéro 200, ils veulent dire le bus.

DOCTEUR : Oh ! Non, écoutez, je pense que vous faites la même erreur que Christina. Je suis le Docteur, au fait, et voici Christina, l'Honorable Lady Christina. Enfin j'espère qu'elle est honorable ! On a été aspirés à travers ce vortex. Le 200 n'est pas comme ça normalement. Il est cassé, tout comme le vôtre.

Les Tritovores parlent entre eux et baissent leurs armes.

CHRISTINA : Qu'est-ce qu'ils font ?

DOCTEUR : Ils me croient.

CHRISTINA : Ah oui, comme ça ?

DOCTEUR : J'ai un visage très honnête. Et leur traducteur confirme que je dis la vérité. Enfin, c'est surtout le visage ! Bon ! Commençons par le commencement. Un orage très bizarre se dirige vers nous. Vous pouvez envoyer une sonde ?

Le Docteur se rapproche d’un panneau de commandes suivi du Tritovore avec le traducteur.

DOCTEUR : Ils n'ont plus de courant. L'accident a désynchronisé le cristallographe principal. Mais si je peux bidouiller ça... (Il frappe le panneau de commandes et l’énergie revient). Merci! (le Tritovore parle). Oui, c'est vrai ! Souvent ! Allez, lançons cette sonde.

 

EXT. DESERT, JOUR

La sonde s’envole du vaisseau dans le ciel.

 

INT. VAISSEAU ALIEN, SALLE DE CONTROLE, JOUR

Le Docteur et Christina observent l’hologramme envoyé par la sonde.

DOCTEUR : La nébuleuse du Scorpion. On est de l'autre côté de l'univers. Tout à fait ce que vous cherchiez, très très loin. (La sonde zoome). La planète San Hélios.

CHRISTINA : C'est nous, là ? On est sur une autre planète.

DOCTEUR : Ça fait un moment.

CHRISTINA : Oui, mais le voir comme ça...

DOCTEUR : C'est bien, hein ?

CHRISTINA : C'est merveilleux.

Les Tritovores racontent leur histoire.

DOCTEUR : Les Tritovores devaient négocier avec San Hélios. Population : un milliard. Beaucoup de déchets. Pour eux.

CHRISTINA : Qu'entendez-vous par "déchets" ?

DOCTEUR : Ils se nourrissent de ce que les autres laissent derrière eux. De leur... derrière, pour faire court. C'est naturel, ce sont des mouches.

CHRISTINA : Charmant. Rappelez-moi de ne jamais les embrasser.

La projection montre à présent une ville prospère avec des arbres et des parcs florissants.

DOCTEUR : La ville de San Hélios.

CHRISTINA : C'est extraordinaire. Mais vous avez déjà vu ce genre de choses, non ?

DOCTEUR : Des centaines de fois.

CHRISTINA : Ce titre... Vous êtes le Seigneur d'où ?

DOCTEUR : Du Temps. Mon peuple s'appelle les Seigneurs du Temps.

CHRISTINA : Vous êtes extraterrestre ?

DOCTEUR : Oui. Mais vous n'avez pas à m'embrasser non plus.

CHRISTINA : Vous ressemblez à un humain.

DOCTEUR : Vous ressemblez à un humain.

CHRISTINA : Bref ! Si c'est San Hélios, il nous suffit de trouver cette ville ! Ils pourront nous aider.

DOCTEUR : Je ne pense pas que ce soit aussi simple. (La projection montre à présent un désert). On est dans la ville.

CHRISTINA : Mais c'est du sable ! Les temples et ce qu'on voyait sur la première image, où sont-ils ? C'est ancien ?

Un des Tritovores parle.

DOCTEUR : La photo date de l'année dernière.

CHRISTINA : C'est devenu un désert en un an ?

DOCTEUR (il se penche) : J'ai dit qu'il y avait quelque chose dans le sable. (Du sable s’écoule entre ses doigts). La ville, les océans, les montagnes... la faune... Et 100 milliards de gens transformés en sable. Toutes ces voix dans la tête de Carmen... elle les entend mourir.

CHRISTINA : Mais j'ai du sable dans les cheveux ! Ce sont des morts ! C'est dégoûtant !

DOCTEUR : Quelque chose a détruit San Hélios.

CHRISTINA : Oui, mais dans mes cheveux !

Le téléphone sonne et le Docteur le sort de sa poche.

 

INT. LABORATOIRE MOBILE, NUIT

Malcolm est assis sur sa chaise, le Docteur sur haut-parleur et le capitaine Erisa est là aussi.

DOCTEUR : Malcolm ! Quelle est la mauvaise nouvelle ?!

MALCOM : Oh, que vous êtes intelligent ! C'est bien une mauvaise nouvelle ! C'est le vortex, Docteur, il s'agrandit ! On en est à plus de 100 Bernards je n'ai pas de nom pour ça !

DOCTEUR : Comment peut-il s'agrandir tout seul ?

MALCOLM : Vous allez le découvrir, je vous connais, Monsieur.

CAPITAINE MAGAMBO : Docteur, nous estimons la circonférence de votre vortex invisible à 6,5 km, et ça augmente. J'ai interdit aux avions de voler au-dessus de Londres On ne peut pas risquer la vie d'autres gens.

DOCTEUR : Beau travail.

CAPITAINE MAGAMBO : Je dois vous demander. Ce vortex constitue-t-il un danger pour la Terre ?

Le téléphone bipe et le Docteur le regarde.

DOCTEUR : Désolé, double appel, je vous laisse.

Il raccroche.

 

INT. LABORATOIRE MOBILE, NUIT

CAPITAINE MAGAMBO : Un double appel ?!

MALCOLM: Quel diablotin.

 

INT. VAISSEAU ALIEN, SALLE DE CONTROLE, JOUR

Le Docteur décroche.

DOCTEUR : Oui ?

 

INT. BUS, JOUR

Les cinq passagers sont assis sur leurs sièges, Barclay réconforte Angela.

NATHAN : Docteur, c'est Nathan. On a placé les planches, mais...

ANGELA : C'est ma faute !

NATHAN : Non, non, ne dites pas ça.

DOCTEUR : Que se passe-t-il ?

NATHAN : On a essayé de démarrer, mais... On n'a plus d'essence. Même si on sort les roues de là, le bus ne bougera pas.

Le Docteur baisse le téléphone.

CHRISTINA : Qu'y a-t-il ? Dites-le-moi, Docteur !

NATHAN : Vous avez promis de nous ramener chez nous. Docteur ? Vous êtes toujours là ?

CHRISTINA : Docteur, qu'est-ce qu'il a dit ?

Un ordinateur bipe et les Tritovores commencent à s’exciter.

DOCTEUR : C'est la sonde, elle est dans l'orage.

CHRISTINA : Et que dit-elle ?

DOCTEUR : Ce n'est pas un orage.

 

EXT. DESERT, JOUR

La sonde vole au milieu d’une horde de créatures métalliques ressemblant à des carpes volantes.

 

INT. VAISSEAU ALIEN, SALLE DE CONTROLE, JOUR

Le Docteur et Christina se lèvent.

CHRISTINA : C'est un essaim. Ils sont des millions...

DOCTEUR : Des milliards.

 

EXT. DESERT, JOUR

Une des créatures vole dans la direction de la sonde, ouvre la bouche dévoilant des dents de requin. La connexion est perdue.

 

INT. VAISSEAU ALIEN, SALLE DE CONTROLE, JOUR

DOCTEUR : On a perdu la sonde, je crois qu'elle a été dévorée. Tout est dévoré sur cette planète.

CHRISTINA : Il est loin, cet essaim ?

DOCTEUR : À des centaines de km. Mais à cette vitesse, il sera là dans vingt minutes.

Les Tritovore parlent.

DOCTEUR : Non, ils ne viennent pas seulement pour nous. Ils veulent le vortex.

CHRISTINA : Ils vont sur Terre !

DOCTEUR : Montrez-moi l'analyse.

Un des Tritovores fait une image 3D des créatures.

DOCTEUR : Incroyable. L'essaim arrive par un vortex, dévore toute la planète et va en chercher une autre. Le cycle de la vie qui recommence encore et encore.

CHRISTINA : Alors... ce sont eux qui créent ces vortex ?

DOCTEUR : Probablement.

CHRISTINA : Mais comment ? Ils ne ressemblent pas vraiment à des techniciens. Et s'ils ont fait le vortex, pourquoi en sont-ils si loin ?

DOCTEUR : Parce qu'ils doivent l'être ? Non, c'est n'importe quoi. Attendez. Oui ! Vous voyez ? Des milliards d'entre eux volent autour de la planète, tournent, tournent et tournent, de plus en plus vite, jusqu'à générer une rupture dans l'espace ! Leur vitesse, leur nombre et leur taille... Tout ça creuse le vortex !

CHRISTINA : Le vortex s'agrandit ?

DOCTEUR : Parce qu'ils se rapprochent !

CHRISTINA : Mais comment le traversent-ils ? Ce vortex tue tout, vous l'avez vu !

DOCTEUR : Non, non, vous voyez leur exosquelette ?

CHRISTINA : Du métal.

DOCTEUR : Leurs os sont faits de métal. Ils mangent du métal et l'expulsent dans leur exosquelette ! Leur vitesse crée le vortex et leur corps les protège ! Ils sont parfaits !

CHRISTINA : Ces trucs vont faire de la Terre un désert, et ça vous fait sourire ?

DOCTEUR : Pire c'est, et plus j'aime !

CHRISTINA : Moi aussi !

 

EXT. DESERT, JOUR

L’essaim accélère.

 

INT. BUS, JOUR

On entend un bruit assourdissant.

NATHAN : On dirait un orage.

ANGELA : S'il pleut, on aura de l'eau.

CARMEN : Pas d'eau, rien que de la poussière. Mais la fille...

LOU : Pas maintenant, chérie. Quelle fille ?

CARMEN : La fille... Elle volera...

 

INT. VAISSEAU ALIEN, SALLE DE CONTROLE, JOUR

CHRISTINA : Mais, Docteur, vous passez à côté de l'évidence. On est arrivés par le vortex, non ? Mais pas les Tritovores. Ils sont venus faire affaire avec San Hélios. Donc, la question qu'on doit se poser, c'est pourquoi ils se sont écrasés ?

DOCTEUR : Bonne question ! Quelle équipe ! Elle a raison, pourquoi vous vous êtes écrasés ?

 

INT. VAISSEAU ALIEN, SALLE DU TROU, JOUR

Un des Tritovores les conduit dans une autre pièce où le sol a laissé la place à un trou béant.

DOCTEUR : Oh, d'accord. Un puits de gravité. Il descend jusqu'au moteur. Que s'est-il passé ? (les aliens parlent). Il dit qu'ils ont calé. Ils étaient 16 km plus haut, ils sont tombés. Pourquoi ?

Les Tritovores haussent les épaulent.

CHRISTINA : Ça veut dire "aucune idée", ça.

DOCTEUR : Oui. Attendez, c'est un noyau de cristal, en bas ? (un Tritovore répond). On dirait qu'il a survécu à l'accident. Si le cristal est intact... Oh oui, c'est mieux que du diesel !

CHRISTINA : Vous pouvez faire bouger le bus avec le cristal ?

DOCTEUR : Je pense, oui. Le vaisseau est fichu, mais le 200 est assez petit.

CHRISTINA : Comment un cristal fait-il avancer un bus ?

DOCTEUR : C'est un truc super malin, faites-moi confiance ! Voilà le cristal ! Il est tombé au fond du puits. On peut y accéder ? (le Tritovore répond). Tout est gelé ? Je peux peut-être les ouvrir ! Communication interne, mettez-ça ! (il donne à Christina un appareil Bluetooth et court à la porte). Restez ici, jetez un œil aux accès et dites-moi si quelque chose bouge.

Il part suivi du Tritovore. Christina enlève son sac et s’assoit au bord du trou, un sourire aux lèvres.

 

INT. VAISSEAU, SALLE DE CONTROLE, JOUR

Le Docteur se précipite vers les machines.

DOCTEUR : Je vais essayer de mettre l'entretien automatique en marche ! Christina ?

 

INT. VAISSEAU ALIEN, SALLE DU TROU, JOUR

DOCTEUR (lève des câbles) : Si vous voyez un panneau s'ouvrir, dites-le-moi.

CHRISTINA (met un harnais) : Rien pour l'instant.

DOCTEUR (connecte les câbles) : Et maintenant ?

CHRISTINA (attache ses cheveux) : Non.

DOCTEUR : Et là ?

CHRISTINA : Non.

DOCTEUR : Et ça ?

CHRISTINA : Rien.

Elle attrape un câble.

DOCTEUR : Un changement ?

CHRISTINA : Rien de rien. (Elle attache le câble au harnais). Laissez-moi clarifier ça. Vous avez besoin de ce cristal ? (elle sort une petite torche de son sac et l’attache par un Velcro à son harnais). C'est comme si c'était fait.

DOCTEUR : Comment ça ? Christina ? Christina !

Il court rejoindre Christina.

CHRISTINA : L'aristocratie survit pour une raison... On est prêts à tout.

Christina plonge dans le puits de gravité au moment où le Docteur arrive.

DOCTEUR : Non !

 

INT. VAISSEAU ALIEN, TROU DE GRAVITE, JOUR

Christina tombe dans le trou, les bras tendus.

 

INT. VAISSEAU ALIEN, SALLE DU TROU, JOUR

Le Docteur utilise son tournevis sonique sur la poulie.

 

INT. VAISSEAU, TROU DE GRAVITE, JOUR

Christina s’arrête.

 

INT. VAISSEAU ALIEN, SALLE DU TROU, JOUR

DOCTEUR : Allez ! Allez, allez, allez ! C'est mieux.

 

INT. VAISSEAU ALIEN, TROU DE GRAVITE, JOUR

CHRISTINA : Je décide de m'arrêter ou non, merci.

DOCTEUR : Vous alliez heurter la grille de sécurité, regardez !

Un champ de crépitement d’énergie sous elle.

CHRISTINA : Excellent. Qu'est-ce que je fais ?

DOCTEUR : Essayez le gros bouton rouge.

CHRISTINA (presse le bouton sur le mur) : Bien joué !

DOCTEUR : Remontez maintenant, je vais le faire !

CHRISTINA : Vous aimeriez bien, hein !

DOCTEUR : Doucement.

CHRISTINA : Oui, Monsieur.

Elle continue la tête la première.

DOCTEUR : Vous êtes un sacré mystère, hein ? Lady Christina de Souza. Une pelle dans le sac.

CHRISTINA : Pas plus bizarre que vous, homme de l'espace !

DOCTEUR : J'avais une amie... qui m'appelait comme ça.

CHRISTINA : Elle avait raison ? Vous vous baladez dans l'espace en fusée ?

DOCTEUR : Dans une boîte bleue, en fait. Elle va plus loin que l'espace. Elle peut voyager dans le temps, Christina. Ah, tout ce que j'ai vu… La Première Guerre mondiale. La création de l'univers, la fin de l'univers, la guerre entre la Chine et le Japon, (il regarde dans son sac et voit le calice qu’elle a volé) et... la cour du roi Athelstan, en 924 avant J.C. (il lève la coupe). Mais je ne me rappelle pas vous y avoir vue. Que faites-vous avec ça ?

CHRISTINA : Excusez-moi. Un gentleman ne fouille jamais dans les affaires d'une dame !

Les Tritovores parlent.

DOCTEUR : C'est la Coupe d'Athelstan, offerte par Hawell pour le couronnement du 1er Roi d'Angleterre, roi des Gallois. Depuis 200 ans, elle est exposée à l'International Gallery, ce qui fait de vous, Christina, une voleuse.

CHRISTINA : J'aime à penser que je l'ai libérée.

DOCTEUR : Ne me dites pas que c'est pour l'argent.

CHRISTINA : Papa a tout perdu, il a investi sa fortune dans les banques islandaises.

DOCTEUR : Non, non, quand on veut du liquide, on braque une banque. Voler ça, c'est un style de vie.

CHRISTINA : Vous désapprouvez, si je comprends bien ?

DOCTEUR : Absolument. Sauf que... cette boîte bleue... je l'ai volée. À mon propre peuple.

CHRISTINA : Brave petit. Vous avez raison, on forme une bonne équipe. (On entend un bruit étrange du fond du vaisseau) Qu'est-ce que c'était que ça ?

DOCTEUR : On n'a jamais su pourquoi le vaisseau s'était écrasé. Vous devriez remonter.

CHRISTINA : Trop tard, je le vois.

DOCTEUR : Attention, doucement. (Au Tritovore) : Le système d'aération est ouvert ? (le Tritovore répond). C'est bien ce que je me disais.

CHRISTINA : Quoi ?

DOCTEUR : C'est comme quand des oiseaux passent dans les réacteurs d'un avion.

Christina a atteint le sol et voit une des créatures métalliques allongée au sol.

CHRISTINA : Une des créatures...

DOCTEUR : s'est coincée dans la ventilation et a causé l'accident. Remontez !

Il se lève.

CHRISTINA : Il ne bouge pas, je crois qu'il est blessé.

DOCTEUR : Non, il est endormi à cause du froid, mais votre corps fait grimper la température.

CHRISTINA : Je fais souvent cet effet. J'y suis presque.

Elle essaie de libérer le cristal.

DOCTEUR : Il me faut tout le plateau, pas seulement le cristal.

Christina l’arrache du sol au moment où la créature commence à bouger.

CHRISTINA : Je l'ai !

Le Docteur utilise le tournevis sonique sur la poulie.

DOCTEUR : Allez !

La créature suit Christina.

DOCTEUR : Allez, allez, allez ! Il va tout dévorer pour remonter !

Christina frappe le bouton rouge en chemin et active le champ magnétique. La créature vole dedans et crie.

DOCTEUR : Elle est douée !

Christina arrive en haut du trou et le Docteur l’aide à se hisser sur le côté, en prenant le cristal et son contour.

DOCTEUR : C'est bon, je vous tiens.

Le Tritovore prend le cristal et parle.

 

INT. VAISSEAU ALIEN, SALLE DE CONTROLE, JOUR

Le Docteur, Christina et le Tritovore courent à la salle de contrôle où l’autre Tritovore les attend devant le poste de contrôle. Le Docteur porte le cristal.

DOCTEUR : Commandant, mission accomplie ! Faut retourner au 200 maintenant ! (Le commandant parle). Ne soyez pas bête ! Un capitaine peut quitter le navire si un bus l'attend!

Ils entendent un bruit.

CHRISTINA : Qu'est-ce que c'était ! L'endroit est sûr ? C'est la créature, elle n'est pas morte.

DOCTEUR : Vous n'en avez peut-être pas heurté qu'une. Si c'était un essaim...

CHRISTINA : Il y en aurait plus d'une ?

DOCTEUR : Ce vaisseau est fait de métal, ils peuvent se déplacer dans son infrastructure, autour de nous.

La créature tape contre les murs.

DOCTEUR : Et ils doivent être affamés ! Dépêchez-vous !

CHRISTINA : Venez sur Terre, nous vous trouverons un foyer !

DOCTEUR : C'est la parole d'une Lady ! Venez !

Un des Tritovores commence à suivre le Docteur. Alors que le second se tourne pour le suivre, une créature perce le plafond et le mange. L’autre Tritovore s’arrête et se prépare à tirer.

DOCTEUR : Non, non !

Le Tritovore s’avance et est mangé par la créature. Le Docteur pousse Christina devant lui alors qu’ils quittent le vaisseau.

DOCTEUR : On ne peut plus rien pour eux, vite !

Le Docteur et Christina courent à travers les couloirs du vaisseau.

 

EXT. DESERT, JOUR

Le Docteur et Christina courent, suivis par l’essaim.

 

INT. BUS, JOUR

Les autres voient l’essaim approcher mais pensent encore que ce n’est qu’une tempête.

ANGELA : Qu'est-ce que c'est que cet orage ?

CARMEN (sachant que le Docteur et Cristina courent) : Courez ! Vite !

 

EXT. DESERT, JOUR

Le téléphone sonne.

 

INT. LABORATOIRE SCIENTIFIQUE, NUIT

MALCOLM : Docteur...

DOCTEUR : Pas maintenant, Malcolm !

MALCOLM : Je comprends, il est occupé.

 

EXT. DESERT, JOUR

Ils atteignent le bus. Nathan et Barclay se tiennent à la porte du bus.

NATHAN : Enfin ! Où étiez-vous ?

DOCTEUR : Remontez, dites-leur de s'asseoir ! Regardons ça.

Il tient le cristal.

CHRISTINA : Il fait quoi, ce cristal ?

DOCTEUR (il jette le cristal par-dessus son épaule) : Rien, je n’ai pas besoin du cristal.

CHRISTINA : J'ai risqué ma vie pour ça !

DOCTEUR : Non, vous avez risqué votre vie pour ça ! (il décroche une des pinces). Les pinces ! (il court au pneu avant côté conducteur). Une là... Une ici... Une là... et une ici !

Il retourne dans le bus.

 

INT. BUS, JOUR

CHRISTINA : Mais à quoi ça sert ? Elles tournent les roues ?

DOCTEUR (s’assoie sur le siège conducteur) : Plus ou moins, il faut que je les règle. Vous avez un marteau dans votre sac ?

CHRISTINA : Étrangement.

Elle sort un marteau de son sac.

DOCTEUR : Mon téléphone... (il lui tend le téléphone). Rappelez !

Christina compose le numéro pendant que le Docteur attache la partie plate de l’objet ramené du vaisseau alien, sur le volant. Christina tient le téléphone à l’oreille du Docteur.

DOCTEUR : Malcolm, c'est moi !

 

INT. LABORATOIRE SCIENTIFIQUE, NUIT

Malcolm apparait.

MALCOLM : Je suis prêt !

DOCTEUR : Prêt à faire quoi ?

MALCOLM : Je ne sais pas, dites-le-moi !

DOCTEUR : Je vais essayer de revenir, on risque d'être suivis. Il faut fermer ce vortex.

MALCOLM : Une explosion compressée à rétroaction sur une contre-oscillation aurait-elle cet effet ?

DOCTEUR : Oh, Malcolm ! Vous êtes brillant !

MALCOLM : De votre part, Monsieur, c'est fantastique !

CAPITAINE MAGAMBO : Docteur, quel genre de chose ? Ce vortex mesure maintenant 16 km et s'étend. Je dois connaître la nature exacte de la menace.

DOCTEUR : Désolé, je dois filer.

Fait signe à Christina de raccrocher.

 

INT. LABORATOIRE SCIENTIFIQUE, NUIT

CAPITAINE MAGAMBO (dans la radio) : À toutes les troupes, tenez-vous prêt ! Code rouge possible.

 

EXT. TUNNEL, NUIT

SOLDAT 1 : Compris ! Code rouge ! Je répète, code rouge inconnu !

Les soldats prennent leurs positions et s’arment à l’entrée du tunnel.

 

INT. BUS, JOUR

Le Docteur travaille encore sur le volant du bus qui fait des étincelles.

DOCTEUR : Zut, c'est pas compatible ! Bus, vaisseau, vaisseau, bus. Je dois les faire marcher ensemble.

CHRISTINA : Et comment ?

DOCTEUR : Il me faut quelque chose... modelable, quelque chose... (il regarde Christina) en or.

CHRISTINA : Oh, non, non.

DOCTEUR : Christina, elle vaut quoi, maintenant ?

Barclay s’avance et propose sa montre.

BARCLAY : Prenez ça !

DOCTEUR : En l'or, j'ai dit.

BARCLAY : C'est de l'or !

DOCTEUR : Ils t'ont vu venir ! Christina.

Barclay retourne sur son siège, désabusé. Christina regarde dans son sac puis regarde les autres passagers. Elle prend alors la coupe et la tend au Docteur.

CHRISTINA : Elle a plus de 1000 ans, elle vaut 18 millions ! Promettez-moi d'y faire attention.

DOCTEUR (prend la coupe délicatement) : Promis.

Il tourne la coupe de haut en bas puis commence à la frapper avec le marteau.

CHRISTINA : Je vous déteste.

 

INT. LABORATOIRE MOBILE, NUIT

Malcolm tape sur son clavier et l’ordinateur bipe.

MALCOLM : C'est fait ! Transmettez ça et le vortex devrait se refermer.

CAPITAINE MAGAMBO : Faites-le.

MALCOLM : Quand le Docteur sera passé, évidemment.

CAPITAINE MAGAMBO : Je suis désolée, croyez-moi. Ce vortex constitue une menace et j'ai un devoir envers les hommes, femmes et enfants de cette planète. Il doit être refermé immédiatement.

MALCOLM : Non, non, non.

CAPITAINE MAGAMBO : C'est un ordre.

MALCOLM : On ne peut pas l'abandonner ! C'est le Docteur ! Combien de fois nous a-t-il sauvé la vie ? Je ne vous laisserai pas faire, Madame ! Je ne vous laisserai pas faire !

Erisa arme son pistolet et le place sur la tête de Malcolm.

CAPITAINE MAGAMBO : C'est un ordre, soldat.

 

INT. BUS, JOUR

DOCTEUR : Ici votre chauffeur, accrochez-vous !

BARCLAY : Pourquoi ? Que fait-il ?

CHRISTINA : Faites ce qu'il dit ! (elle murmure au Docteur) : Que faites-vous ?

DOCTEUR : Allez, c'est ça ! Tu peux le faire, ma belle ! Un dernier voyage. Allez, c'est ça ! Tu peux le faire, ma belle ! Un dernier voyage.

Le bus démarre et se soulève au-dessus du sol. Les passagers poussent des cris d’étonnement.

BARCLAY (regarde par la fenêtre) : Ah, il se fout de moi !

NATHAN : On vole ! Le bus vole !

LOU : Il a fait voler le bus !

ANGELA : C'est un miracle !

DOCTEUR : Des pinces anti gravité, je vous l'avais pas dit ?

Le Docteur tourne bus dans la direction du vortex.

CARMEN (regarde par la fenêtre) : Docteur ! Ils arrivent !

Le Docteur et Christina regardent par les rétroviseurs.

 

INT. LABORATOIRE SCIENTIFIQUE, NUIT

Malcolm met son clavier devant lui comme un bouclier.

MALCOLM : Je ne me rendrai jamais ! Jamais.

 

INT. BUS, JOUR

CHRISTINA : Vous pensez que ce truc va survivre au retour ?

DOCTEUR : Il n'y a qu'une façon de le savoir. Prochain arrêt...

CHRISTINA : La Terre !

Tout le monde se tient alors que le bus passe dans le vortex.

 

EXT. TUNNEL, NUIT

Il y a un flash de lumière avant que le vortex ne devienne visible et que le bus traverse et vole au-dessus des têtes étonnées.

 

INT. BUS, NUIT

Le bus vole au-dessus de Londres.

BARCLAY : C'est Londres !

ANGELA : On est revenus !

NATHAN : Il a réussi ! Il a réussi !

 

EXT. TUNNEL, NUIT

Un des soldats d’Erisa court au laboratoire.

SOLDAT : Capitaine !

 

INT. LABORATOIRE SCIENTIFIQUE, NUIT

SOLDAT : Capitaine, ils sont revenus ! C'est le bus, Madame, il est de retour, et il vole !

Erisa Magambo baisse son arme et sort.

 

EXT. TUNNEL, NUIT

Alors qu’Erisa Magambo sort pour voir ce qui se passe, trois créatures traversent le vortex.

CAPITAINE MAGAMBO : Code rouge, feu à volonté !

Les soldats tirent sur les créatures, des balles touchent le bus.

 

INT. LABORATOIRE MOBILE, NUIT

Malcolm regarde par la fenêtre avant de répondre au téléphone.

INT. BUS, NUIT

DOCTEUR : Malcolm ! Fermez ce vortex !

MALCOLM : Oui, Monsieur, avec plaisir !

Va à son ordinateur.

DOCTEUR : Il m'a raccroché au nez !

 

INT. LABORATOIRE, NUIT

Malcolm appuie sur une touche de son clavier.

MALCOLM : Oui !

L’ordinateur fait des étincelles.

MALCOLM : Oh, non, non ! Non !

Une grosse étincelle le fait basculer dans son siège.

 

EXT. TUNNEL, NUIT

Les soldats continuent de tirer sur les créatures.

 

INT. LABORATOIRE, NUIT

Malcolm essaie d’éteindre un feu. Le téléphone sonne.

 

INT. BUS, NUIT

DOCTEUR : Malcolm ?

MALCOLM : Pas maintenant, je suis occupé !

Il raccroche.

DOCTEUR : Il a encore raccroché !

Le téléphone de Malcolm sonne encore. Il raccroche encore.

DOCTEUR : Il a encore raccroché !

MALCOLM : Ça ne marche pas !

DOCTEUR : J'ai besoin de ce signal, des milliards de ces trucs vont passer par le vortex !

MALCOLM : Qu'est-ce que je dois faire ?

DOCTEUR : Remettez-le dans l'intégrateur et augmentez le signal !

MALCOLM : De combien ?

DOCTEUR : 500 Bernards ! Allez-y !

Malcolm fait les ajustements sur son ordinateur et parvient à fermer le vortex.

MALCOLM : Oui !

 

EXT. TUNNEL, NUIT

Le vortex se ferme.

 

EXT. DESERT, JOUR

Juste au moment où les autres créatures s’apprêtent à traverser le vortex, il se ferme devant eux.

 

EXT. TUNNEL, NUIT

Les soldats de UNIT continuent de tirer sur les trois créatures alors qu’ils volent encore.

SOLDAT 1 : Feu !

 

INT. LABORATOIRE, NUIT

Malcolm sort du laboratoire.

MALCOLM : Oui !

 

EXT. TUNNEL, NUIT

CAPITAINE MAGAMBO : Cible à 9 heures !

Ils tirent sur la créature. Même les missiles ne les blessent pas.

CAPITAINE MAGAMBO : Je n'y crois pas, des armes qui marchent !

 

INT. BUS, NUIT

NATHAN : Docteur, il nous poursuit !

Une des créatures se dirige vers la fenêtre ouverte, mais dévie comme pour jouer avec eux.

DOCTEUR : Oh, même pas en rêve !

Il dévie le bus loin de la créature.

 

EXT. TUNNEL, NUIT

CAPITAINE MAGAMBO : À 12 heures ! Tuez-le !

SOLDAT : Feu !

Ils tirent sur les créatures et cette fois les missiles les tuent.

CAPITAINE MAGAMBO : Cessez le feu !

SOLDAT : Cessez le feu !

CAPITAINE MAGAMBO : Baissez vos armes.

 

INT. BUS, NUIT

CHRISTINA : J'ai dit que je vous détestais ? J'ai menti.

Elle agrippe le Docteur et lui donne un long baiser. Les autres applaudissent.

DOCTEUR : Ne dépassez pas ce point. Mesdames et Messieurs, vous êtes arrivés à destination. Bienvenu chez toi, tout-puissant 200 !

EXT. TUNNEL, NUIT

Tout le monde regarde le bus alors qu'il s’apprête à se poser. Quand il touche le sol définitivement hors de danger, ils applaudissent.

 

INT. BUS, NUIT

Le Docteur ouvre les portes du bus avec son tournevis sonique. Tout le monde rassemble ses affaires et ils mettent leurs vestes.

 

EXT. TUNNEL, NUIT

Un soldat accueille les passagers alors qu’ils descendent du bus.

SOLDAT : Bon retour. Veuillez-vous éloigner du bus le plus rapidement possible, merci. C'est la procédure. Nous devons vous examiner puis nous vous emmènerons au débriefing.

DOCTEUR (lève son papier psychique) : Je ne compte pas.

CHRISTINA (commence à suivre le Docteur) : Non, mais, Docteur...

SOLDAT (attrape Christina par les bras) : Suivez-moi.

Le Docteur se dirige vers Erisa, mais Malcolm le voit.

MALCOLM : Docteur !

DOCTEUR : Vous devez être Malcolm !

MALCOLM (attrape le Docteur pour lui faire un grand câlin) : Oh, je vous aime ! (lâche le Docteur). Je vous aime, je vous aime !

CAPITAINE MAGAMBO : Retournez à votre poste, Docteur Taylor.

MALCOLM: Oui, Madame ! (Retourne à son laboratoire mais se retourne et pointe le Docteur du doigt). Je vous aime !

Le Docteur lui sourit et Malcolm reprend sa route.

CAPITAINE MAGAMBO : Docteur, (salue) je compte vous saluer, que cela vous plaise ou non. Je suppose que nous sommes en sécurité ?

DOCTEUR : Ils recommenceront. Ils créeront un nouveau passage. C'est le cycle de la vie, c'est tout. Mais je verrai si je peux limiter ces vortex à des planètes inhabitées. Sinon, Capitaine, ces deux garçons... (Regarde Barclay et Nathan) très bons en situation de crise. Nathan cherche du travail, Barclay s'y connaît en moteurs. Il y a pire. Les agents Nathan et Barclay, la crème de UNIT.

CAPITAINE MAGAMBO : Je vais voir ce que je peux faire.

Christina et les autres sont soumis à des tests de radiation avec un compteur Geiger.

CAPITAINE MAGAMBO : Et j'ai quelque chose pour vous.

Elle enlève un voile dévoilant le TARDIS. Le Docteur rit et marche vers lui.

DOCTEUR : C'est mieux qu'un bus ! Salut, toi

CAPITAINE MAGAMBO : On l'a trouvé dans les jardins de Buckingham Palace.

DOCTEUR : Oh, c'est pas un problème.

CAPITAINE MAGAMBO : Vous n'avez pas envie de remplir quelques papiers ?

DOCTEUR : Même pas en rêve !

CAPITAINE MAGAMBO : À la prochaine fois, Docteur.

DOCTEUR : J'espère.

Ils se serrent la main et Erisa part. Angela se tient derrière Nathan et appelle sa fille.

ANGELA : Je te dis que je suis rentrée, Suzanne, je suis là ! (à Nathan) : Ils n'avaient même pas remarqué que j'étais partie !

Le compteur Geiger bipe bruyamment sur Christina mais elle en a assez.

CHRISTINA : Ça suffit, maintenant !

Elle court vers le Docteur.

McMILLAN (retient Christina) : Cette fois, elle ne m'échappera pas !

CHRISTINA : Une petite boîte bleue, comme vous l'aviez dit ! Allez, on y va ! Venez, Docteur, montrez-moi les étoiles !

DOCTEUR : Non.

CHRISTINA : Quoi ?

DOCTEUR : J'ai dit non.

CHRISTINA : Mais je vous ai sauvé la vie, et vous avez sauvé la mienne !

DOCTEUR : Et ?

CHRISTINA : La police nous entoure, ils vont m'arrêter !

DOCTEUR : Oui.

CHRISTINA : Mais vous aviez raison, ce n'est pas pour l'argent ! Je vole par goût de l'aventure, et aujourd'hui... Je veux plus de journées comme ça. Toutes mes journées ! Nous sommes faits l'un pour l'autre, vous l'avez dit ! L'équipe parfaite. Pourquoi pas ?

DOCTEUR : Des gens ont voyagé avec moi, je les ai perdus. Je les ai tous perdus. Plus jamais.

McMillan arrive avec des officiers en uniforme.

McMILLAN : Lady Christina de Souza. Ça fait longtemps que je veux dire ça ! Je vous arrête pour suspicion de vol.

DENNISON (attache ses mains derrière son dos) : Vous avez le droit de garder le silence, etc.

McMILLAN : Dennison, enmenez-la.

Le Docteur ne fait rien alors qu’ils l’arrêtent. Carmen et Lou viennent à lui.

CARMEN : Docteur ? Prenez soin de vous.

DOCTEUR (souri) : Vous aussi ! Bonnes côtelettes !

CARMEN : Faites vraiment attention, parce que votre chanson touche à sa fin.

DOCTEUR (son sourire disparait) : Que voulez-vous dire ?

CARMEN : Il revient. Il revient des ténèbres. Et ensuite, Docteur... Oh, ensuite... Il frappera quatre fois.

Carmen et Lou partent. Le Docteur regarde dans le vide pendant un moment. Il regarde ensuite Christina et utilise le tournevis sonique pour défaire ses menottes. Elle sort de la voiture et court au bus, McMillan et Dennison à ses trousses.

McMILLAN : Non ! Ne la laissez pas s'enfuir ! Arrêtez cette femme ! Arrêtez cette femme ! Arrêtez-la ! Ne restez pas là, arrêtez-la !

Une fois dans le bus, Christina ferme les portes. Le Docteur se rapproche du bus.

McMILLAN : Ouvrez ! J'ajoute ça aux charges retenues !

DOCTEUR : À votre place, je reculerais.

McMILLAN : Je vous arrête pour complicité !

DOCTEUR : D'accord, je vais aller dans cette cabine de police et m'arrêter tout seul.

Il retourne vers le TARDIS.

McMILLAN : Sortez tout de suite !

Christina démarre le bus et McMillan la regarde impuissant.

McMILLAN : Non, revenez !

Tout le monde regarde et rit alors que Christina s’échappe.

ANGELA : Allez-y !

Le Docteur s’arrête à la porte du TARDIS et regarde en l’air. Christina s’arrête, ouvre les portes du bus.

CHRISTINA : On aurait été tellement bons ensemble.

DOCTEUR : On a été tellement bons ensemble.

Ils sourient tous les deux et Christina ferme les portes. Le bus s’envole et les autres passagers du bus 200 l’acclament. Le Docteur se glisse dans le TARDIS.

 

Générique de fin.

Ecrit par choup37 
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