Maximilien Robespierre

Né le 6 mai 1758 à Arras dans le Pas-de-Calais, Maximilien Robespierre est un avocat, homme politique et révolutionnaire français.

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Fils aîné d'une fratrie de 5 enfants issus d'une famille d'avocat de l'Artois, il est élevé avec ses deux frères par son grand-père maternel après le décès de leur mère et l'abandon de leur père.

En 1765, il entre au collège d'Arras, puis obtient une bourse et entre au collège Louis-le-Grand à Paris en 1769. Reçu bachelier en droit en 1780, il obtient son diplôme de licence l'année suivante et s'inscrit au registre des avocats du Parlement de Paris. Il revient à Arras et rejoint le Conseil provincial d'Artois le 8 novembre 1781. Il commence à plaider en janvier 1782 et est nommé jugé au tribunal épiscopal, en mars. C'est là qu'il se distingue par ses discours devenus célèbres comme celui de l'affaire du paratonnerre de Monsieur de Vissery.

En novembre 1983, il est accueilli à l'Académie des sciences, lettres et arts d'Arras, et participe à plusieur concours. Il devient directeur de l'Académie en février 1786. Etant pour l'égalité des sexes et de la mixité, il y fait entrer deux femmes de lettres.

A 36 ans, il a la fierté d'être élu député du Tiers-Etats lors des Etats Généraux de 1789 et devient une figure démocrate importante. Défendeur de l'abolition de la peine de mort mais aussi de l'esclavage et du suffrage universel, on le surnomme l'Incorruptible car il mène une vie digne et honnête.

Membre du club des Jacobins et chef des Montagnards, il est l'un des acteurs principaux de la Révolution Française. Avec ses collègues Montagnards comme Danton et ou Marat, ils s'opposent aux Girondins, ils les renversent et deviennent ainsi les seuls au pouvoir .

Il devient la figure de la Terreur, après son entrée au comité de salut public en 1793. Ses idées divergent avec certains de ses anciens compagnons tel que Danton ou Desmoulins qui prônent l'apaisement de cette période de Terreur. Les considérant comme une menace, il les fait arrêtés et guillotinés en avril 1794, il agit de même avec ceux qui souhaitent plus de condamnation et d'exécution. Le régime de la Terreur atteint son apogée en juin 1794 lorsqu'il est élu président de la convention nationale.

Il est destitué de la Convention en juillet 1794, l'intensité de son régime et des exécutions faisant peur à plusieurs membres qui décident alors de conspirer contre lui. Il est arrété avec Saint-Just et son frère cadet, Augustin. La Commune les libère mais la Convention le déclare hors-la-loi et il arrêté peu après. Il meurt condamné par le Tribunal révolutionaire et guillotinné dans la foulée, le 28 juillet 1794 à Paris.